San Giovanni Rotondo sera la référence pour l’Italie méridionale des chemins de la Via Francigena du Sud. Un financement régional de dix mille euro, attribué à l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, a permis de récupérer un ancien site, remontant au XII-XIII siècle, dans le centre historique de San Giovanni Rotondo qui accueillera, non seulement le siège des Chemins de la Via Francigena du Sud Italie, mais aussi un infopoint et 6 lits à disposition des pèlerins.
« Les travaux de restauration de la tour au cours Matteotti sont finis et bientôt elle sera utilisable par les marcheurs qui, chaque année, parcourent les anciennes voies de pèlerinage. Il s’agit d’une dernière étape vers la réalisation d’un projet qui fera de San Giovanni Rotondo le centre d’un système de chemins ancestraux qui traversent la Capitanata et relient les Pouilles à d’autres territoires » soutient le maire de San Giovanni Rotondo, Costanzo Cascavilla.
L’ouverture d’un lieu d’accueil rentre dans une stratégie de promotion territoriale que l’administration communale de San Giovanni Rotondo a expliqué lors de la conférence en juillet dernier, quand la ville est devenue la capitale des chemins et des lieux de prières, en accueillant les délégations provenant de toute l’Europe et en lançant une discussion et une collaboration avec de nombreux centres de la religiosité internationale.
En 2018, le chemin qui du couvent de Stignano remonte vers la Grotte Sacrée de Monte Sant’Angelo deviendra utilisable en toute sécurité. Il s’agit d’une intervention avec des fonds régionaux qui permettra, après la restauration du tronçon Celle san Vito-Lucera, d’avoir en Capitanata le premier tronçon de chemin utilisable dans le midi de la Via Francigena.
« Un résultat important, obtenu grâce au soutien de l’administration communale et à la collaboration du conseiller Claudio Russo, qui permettra la diversification de l’offre touristique, en pariant sur la désaisonnalisation et sur la tutelle du paysage, et en récompensant la qualité de la vie et la mobilité lente. En juillet, nous avons discuté sur les thèmes qui ne concernent pas seulement l’aspect religieux, mais nous avons réfléchi sur les modèles de développement pour construire des réseaux territoriaux liés à des dénominateurs communs et qui favorisent un processus d’intégration et d’accueil. Au fond, dans une Europe qui chaque jour enregistre des tensions séparatistes, la Via Francigena peut représenter un formidable liant pour construire une Europe des Cultures à opposer à des concepts de désintégration et d’anéantissement de l’union entre les états et les peuples » insiste le maire M Cascavilla.
Source : il Resto del Gargano