Via Francigena

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Choisir et préparer son sac à dos

Que faut-il mettre dans le sac à dos ? C’est un problème auquel nous sommes confrontés chaque fois que nous préparons une excursion, mais dans le cas d’un long voyage à pied, il revêt une importance fondamentale, et peut faire la différence entre une expérience merveilleuse et l’enfer.

Ceux qui entreprennent pour la première fois un long voyage à pied ont tendance à mettre trop de poids sur leurs épaules, sans se rendre compte qu’un sac à dos lourd augmente considérablement la fatigue, et surtout la tension sur le dos, les articulations et les pieds. En général, il se rend compte du problème après quelques jours de marche, parfois lorsqu’il est trop tard pour éviter les problèmes typiques d’un poids excessif : douleurs dorsales, inflammation des articulations, ampoules aux pieds.
Une scène classique à laquelle on assiste lors des premières étapes du Camino de Santiago est le renvoi à la maison d’objets inutiles, ou le don à d’autres pèlerins qui pourraient en avoir besoin. À cet effet, il existe une zone spéciale dans chaque auberge où les pèlerins fatigués laissent leurs chaussures, bâtons, pulls, livres et autres objets lourds.
Il faut donc consacrer un soin maniaque à contenir le poids du sac à dos, dans le but de rester bien en dessous de 10 kg. La solution idéale est que le sac à dos ne dépasse pas 10 % du poids corporel du pèlerin ; cela semble incroyable, mais c’est techniquement possible.

Réduire le poids au minimum
Cela peut être réalisé si:

  • vous choisissez un sac à dos d’excellente qualité, léger, d’un volume de 35-45 litres ;
  • vous évitez l’utilisation du coton et des fibres naturelles, et utilisez des vêtements techniques synthétiques (même à bas prix, vous pouvez désormais trouver des vêtements très légers) ;
  • choisissez un sac de couchage très léger et compact ;
  • utilisez une serviette de trekking en microfibre ;
  • N’emportez que ce qui est strictement nécessaire.

En outre, il faut garder à l’esprit que le long de la Via Francigena, il y a des villes et des villages à chaque étape, et qu’il est donc facile de faire des achats pendant le voyage.
Il est nécessaire d’évaluer la solution la plus légère pour chaque objet que vous souhaitez emporter avec vous, de la brosse à dents au guide de route ; pour cela, il est bon de peser chaque objet avec une petite balance de cuisine numérique, par exemple pour comparer deux pantalons et choisir le plus léger, ou deux chemises de sous-vêtements, en gardant à l’esprit que la somme des petites différences fera une grande différence.
Une grande attention doit être accordée aux accessoires tels que l’appareil photo ou le téléphone portable, qui nécessitent l’utilisation de chargeurs. De nombreux téléphones portables vous permettent de prendre de bonnes photos, vous devriez donc envisager de n’emporter qu’un seul article multifonctionnel. En outre, il existe sur le marché des chargeurs de téléphone portable ultralégers, qui peuvent vous faire gagner beaucoup de poids.
Le shampooing, le gel douche, les détergents et les cosmétiques doivent être réduits au minimum : un petit morceau de savon de Marseille peut être utilisé pour se laver et laver ses vêtements, et le shampooing doit être versé dans un petit récipient. Ce qui reste sera utilisé par les pèlerins qui arriveront après nous.
Tout cela peut sembler un sacrifice, mais l’un des aspects les plus intéressants du chemin est la prise de conscience de pouvoir vivre et voyager avec le peu de choses que l’on porte sur ses épaules. Un sentiment de liberté sans égal à l’ère du consumérisme effréné.

Port du sac à dos
Une fois que vous avez allégé votre sac à dos, vous devez le porter correctement.
Un sac à dos ne doit pas faire peser trop de poids sur vos épaules, mais surtout sur votre bassin. C’est pourquoi la “ceinture” doit être aussi serrée que possible, juste au-dessus des hanches. Les bretelles doivent avant tout servir à maintenir le sac à dos attaché à votre dos et à l’empêcher de bouger : tout mouvement inutile du sac à dos consomme de l’énergie et doit donc être évité. Pour cela, il est important de relier les deux bretelles avec la sangle élastique avant.
Les sacs à dos les plus sophistiqués sont équipés de réglages pour s’adapter à la taille de la personne, et pour rapprocher la partie supérieure du sac du dos, deux fonctions très utiles.
Il est également important de remplir correctement le sac à dos, afin d’abaisser le plus possible le centre de gravité : les objets les plus lourds doivent donc être plus bas.
Le sac à dos doit être parfaitement symétrique : les bretelles doivent être réglées de la même manière, et surtout vous devez éviter l’erreur typique de charger une bouteille d’eau dans l’une des poches latérales. L’écrivain a essayé de le faire lors du dernier voyage à Santiago, avec pour résultat de se déplacer une omoplate lors de la première étape, et de souffrir de fortes douleurs pendant le reste du voyage.
La meilleure solution pour l’eau est l’utilisation d’un sac avec une paille à insérer à l’intérieur du sac à dos, dans une poche spéciale. Le sac avec paille vous permet de boire facilement même en marchant, améliorant ainsi l’hydratation et réduisant le risque de tendinite et de coup de chaleur.
Il est important d’éviter d’accrocher des charges externes qui bougent, telles que des sacs en plastique, des flacons, etc., pour éviter, là encore, de dissiper inutilement de l’énergie.

Vous devez être préparé à la possibilité de rencontrer du mauvais temps le long de l’itinéraire, protégez donc votre sac à dos avec une housse imperméable appropriée et mettez tout le contenu dans des sacs en plastique, au cas où les pluies seraient intenses et continues.
En plus de l’ouverture supérieure, il est très utile d’avoir une ouverture au milieu du sac à dos, qui permet de diviser le sac en deux compartiments.

Conclusions
Le choix du sac à dos est très important pour la réussite d’une randonnée pédestre. Il est donc bon d’y consacrer du temps et de l’attention, ainsi qu’un budget adéquat. Aujourd’hui, le marché propose de très bons t-shirts, pantalons ou polaires à des prix exceptionnels, tandis qu’un bon sac à dos est généralement assez cher (environ 100 euros), mais croyez-moi : c’est de l’argent bien dépensé !

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Soirée spéciale Via Francigena dans le cycle « Des chemins et des hommes »

Vendredi 28 mai, de 19 h 30 à 21 h, dans le cycle « Des chemins et des hommes », une visioconférence sera consacrée à la Via francigena, qui relie Canterbury (Grande-Bretagne) à Rome. Cette soirée, animée par Gaële de La Brosse et Cécile Picco (journalistes au Pèlerin), comprendra trois parties :

  •  « Tous les chemins mènent à la Via francigena » : témoignages de Jacques Chauty (président de Compostelle 2000) ainsi que d’Anthony Grouard et Anne-Laure Timmel (Haltes pèlerines en Loire-Atlantique), sur deux itinéraires de liaison vers la Via francigena (à partir de Paris et de Nantes)
  •  « La Via francigena à 7 ans, c’est possible ! » : interview de Céline Anaya Gautier, photographe, qui a effectué la Via francigena avec son fils Leandro
  •  « Road to Rome », une marche pour les 20 ans de la fondation de l’AEVF (Association européenne de la Via francigena) : présentation par Jacques Chevin

 

Lien : https://www.facebook.com/LePelerin.Hebdo

Participation libre aux frais (donativo) :  https://www.billetweb.fr/soiree-speciale-via-francigena

Organisation : l’hebdomadaire Le Pèlerin, Compostelle 2000, la Société des Amis de Saint-Jacques et le Forum104

Renseignements :

E-mails : communicationlepelerin@bayard-presse.com, compostelle2000@orange.fr, secretariat@compostelle.asso.fr, contact@forum104.org

Sites internet : www.lepelerin.com, www.compostelle2000.org, www.compostelle.asso.fr, www.forum104.org

 

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Soirée spéciale Via Francigena dans le cycle « Des chemins et des hommes »

Vendredi 28 mai, de 19 h 30 à 21 h, dans le cycle « Des chemins et des hommes », une visioconférence sera consacrée à la Via francigena, qui relie Canterbury (Grande-Bretagne) à Rome. Cette soirée, animée par Gaële de La Brosse et Cécile Picco (journalistes au Pèlerin), comprendra trois parties :

  •  « Tous les chemins mènent à la Via francigena » : témoignages de Jacques Chauty (président de Compostelle 2000) ainsi que d’Anthony Grouard et Anne-Laure Timmel (Haltes pèlerines en Loire-Atlantique), sur deux itinéraires de liaison vers la Via francigena (à partir de Paris et de Nantes)
  •  « La Via francigena à 7 ans, c’est possible ! » : interview de Céline Anaya Gautier, photographe, qui a effectué la Via francigena avec son fils Leandro
  •  « Road to Rome », une marche pour les 20 ans de la fondation de l’AEVF (Association européenne de la Via francigena) : présentation par Jacques Chevin

Lien : https://www.facebook.com/LePelerin.Hebdo

Participation libre aux frais (donativo) :  https://www.billetweb.fr/soiree-speciale-via-francigena

Organisation : l’hebdomadaire Le Pèlerin, Compostelle 2000, la Société des Amis de Saint-Jacques et le Forum104

Renseignements :

E-mails : communicationlepelerin@bayard-presse.com, compostelle2000@orange.fr, secretariat@compostelle.asso.fr, contact@forum104.org

Sites internet : www.lepelerin.com, www.compostelle2000.org, www.compostelle.asso.fr, www.forum104.org

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Avec Andrea Bocelli et “Solevoci Gospel Friends”, la grande musique le long de la Via Francigena

Le ténor a parcouru la Via Francigena à cheval pour réaliser le film documentaire “The Journey”. Lors de l’arrêt à San Galgano, il a rencontré le chœur qui regroupe les meilleures voix du Gosple italien.

Elle s’appelle Solevoci Gospel Friends et c’est une toute nouvelle chorale multiethnique composée de quelques-unes des meilleures voix du gospel italien : 18 chanteurs de tous âges, venant de toutes les régions d’Italie, dirigés par le Maestro Fausto Caravati.

Les membres de la chorale ont été sélectionnés par “Solevoci“, l’association de Varèse qui est un point de référence en Italie pour le monde de la musique gospel, contactée par les organisateurs de “The Journey“, la tournée qu’Andrea Bocelli effectue dans certains lieux importants de la Via Francigena.  Axé sur le thème du voyage spirituel, avec des connotations culturelles, “The Journey” deviendra dans les prochains mois un film documentaire à distribution internationale.

Le chœur a donc rejoint le ténor à San Galgano, le long de la Via Francigena à Sienne, où, dans le cadre évocateur des vestiges de l’Abbaye de San Galgano, un émouvant Hallelujah de Cohen a été chanté, le chœur accompagnant Andrea Bocelli et Tori Kelly sur les notes de “40 Fingers Guitar Quartet“.

 

Ils ont également chanté avec Tori Kelly deux de ses plus célèbres tubes : “Never Alone” et “Soul’s Anthem”, ce dernier a cappella. Les deux chansons sont extraites de “Hiding place“, un album qui a reçu deux Grammys (meilleur album de gospel et meilleure performance de gospel 2018). Le célèbre duo 2Cellos s’est également produit dans le cadre de l’étape de San Galgano.

“Diriger un chœur aussi important – nous dit Fausto Caravati, président de Solevoci – en présence d’artistes de renommée internationale, dans des lieux aussi riches en art, en histoire et en culture a été l’une des expériences les plus importantes de ma vie, tant sur le plan humain qu’artistique.”

Tandis que Valentina Principato, membre passionnée de Solevoci Gospel Friends, le décrit comme une expérience professionnelle et personnelle, qui a également marqué la vie des choristes. “Entre nous dans le chœur – dit la contralto – une alchimie et une harmonie, humaine et musicale, s’est immédiatement créée. C’est le grand pouvoir de la musique : unir les cœurs. Chanter l’Hallelujah de Cohen à l’abbaye de San Galgano, un lieu si plein d’énergie, avec des artistes de ce calibre a été pour moi une expérience très spirituelle. J’ai ressenti une très grande émotion.”

Comment est né SOLEVOCI GOSPEL FRIENDS ?

Tout est né de la collaboration entre Solevoci de Varèse, leader en Italie dans la planification et la réalisation de grands événements liés à la musique a cappella et au Gospel, et Soul Diesis, l’association spécialisée dans l’organisation de festivals internationaux et dans la gestion d’artistes de musique du monde.

“Nous avons été contactés par la production – poursuit Caravati – comme point de référence pour le gospel en Italie et on nous a demandé de former un seul chœur de professionnels pour un rôle important”.  C’est ainsi qu’est né Solevoci Gospel Friends, “un nouveau projet qui enrichit notre offre artistique : un “super chœur” de chanteurs professionnels au service de grands événements et de productions italiennes et étrangères”.

Solevoci Gospel Friends compte 18 artistes, 6 sopranos, 6 altos et 5 ténors. Une grande majorité vient de Varèse : Silvia Roberto (contralto), Valentina Principato (contralto), Riccardo Guidotti (ténor), Ettore Tiozzo (ténor) ; les autres choristes viennent de toutes les régions d’Italie : Gloria Enchill (soprano), Jennifer Vargas (soprano), Ilaria Bellucci (soprano), Mitsio Paladino Florio (soprano), Rosanna Russo (soprano), Valentina Dalla Libera (soprano), Paulette Vincenzi (contralto), Carla Baldini (contralto), Laura Pica (contralto), Patricia Jorgelina Nassi (contralto), Alessandro Pozzetto (ténor), Mattia Donati (ténor), Alex Negro (ténor).

“Je voudrais remercier – conclut Caravati – Stefano Frosolini, président de l’association Soul Diesis, qui s’occupe de l’organisation, de la gestion et de la planification du projet et, en particulier, les chefs de chœur qui ont cru en cette entreprise et l’ont rendue possible : Ilaria Bellucci (Pise), Carla Baldini (Grosseto), Alex Negro (Turin) Alessandro Pozzetto (Udine).

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Avec Andrea Bocelli et “Solevoci Gospel Friends”, la grande musique le long de la Via Francigena

Le ténor a parcouru la Via Francigena à cheval pour réaliser le film documentaire “The Journey”. Lors de l’arrêt à San Galgano, il a rencontré le chœur qui regroupe les meilleures voix du Gosple italien.

Elle s’appelle Solevoci Gospel Friends et c’est une toute nouvelle chorale multiethnique composée de quelques-unes des meilleures voix du gospel italien : 18 chanteurs de tous âges, venant de toutes les régions d’Italie, dirigés par le Maestro Fausto Caravati.

Les membres de la chorale ont été sélectionnés par “Solevoci“, l’association de Varèse qui est un point de référence en Italie pour le monde de la musique gospel, contactée par les organisateurs de “The Journey“, la tournée qu’Andrea Bocelli effectue dans certains lieux importants de la Via Francigena.  Axé sur le thème du voyage spirituel, avec des connotations culturelles, “The Journey” deviendra dans les prochains mois un film documentaire à distribution internationale.

Le chœur a donc rejoint le ténor à San Galgano, le long de la Via Francigena à Sienne, où, dans le cadre évocateur des vestiges de l’Abbaye de San Galgano, un émouvant Hallelujah de Cohen a été chanté, le chœur accompagnant Andrea Bocelli et Tori Kelly sur les notes de “40 Fingers Guitar Quartet“.

 

Ils ont également chanté avec Tori Kelly deux de ses plus célèbres tubes : “Never Alone” et “Soul’s Anthem”, ce dernier a cappella. Les deux chansons sont extraites de “Hiding place“, un album qui a reçu deux Grammys (meilleur album de gospel et meilleure performance de gospel 2018). Le célèbre duo 2Cellos s’est également produit dans le cadre de l’étape de San Galgano.

“Diriger un chœur aussi important – nous dit Fausto Caravati, président de Solevoci – en présence d’artistes de renommée internationale, dans des lieux aussi riches en art, en histoire et en culture a été l’une des expériences les plus importantes de ma vie, tant sur le plan humain qu’artistique.”

Tandis que Valentina Principato, membre passionnée de Solevoci Gospel Friends, le décrit comme une expérience professionnelle et personnelle, qui a également marqué la vie des choristes. “Entre nous dans le chœur – dit la contralto – une alchimie et une harmonie, humaine et musicale, s’est immédiatement créée. C’est le grand pouvoir de la musique : unir les cœurs. Chanter l’Hallelujah de Cohen à l’abbaye de San Galgano, un lieu si plein d’énergie, avec des artistes de ce calibre a été pour moi une expérience très spirituelle. J’ai ressenti une très grande émotion.”

Comment est né SOLEVOCI GOSPEL FRIENDS ?

Tout est né de la collaboration entre Solevoci de Varèse, leader en Italie dans la planification et la réalisation de grands événements liés à la musique a cappella et au Gospel, et Soul Diesis, l’association spécialisée dans l’organisation de festivals internationaux et dans la gestion d’artistes de musique du monde.

“Nous avons été contactés par la production – poursuit Caravati – comme point de référence pour le gospel en Italie et on nous a demandé de former un seul chœur de professionnels pour un rôle important”.  C’est ainsi qu’est né Solevoci Gospel Friends, “un nouveau projet qui enrichit notre offre artistique : un “super chœur” de chanteurs professionnels au service de grands événements et de productions italiennes et étrangères”.

Solevoci Gospel Friends compte 18 artistes, 6 sopranos, 6 altos et 5 ténors. Une grande majorité vient de Varèse : Silvia Roberto (contralto), Valentina Principato (contralto), Riccardo Guidotti (ténor), Ettore Tiozzo (ténor) ; les autres choristes viennent de toutes les régions d’Italie : Gloria Enchill (soprano), Jennifer Vargas (soprano), Ilaria Bellucci (soprano), Mitsio Paladino Florio (soprano), Rosanna Russo (soprano), Valentina Dalla Libera (soprano), Paulette Vincenzi (contralto), Carla Baldini (contralto), Laura Pica (contralto), Patricia Jorgelina Nassi (contralto), Alessandro Pozzetto (ténor), Mattia Donati (ténor), Alex Negro (ténor).

“Je voudrais remercier – conclut Caravati – Stefano Frosolini, président de l’association Soul Diesis, qui s’occupe de l’organisation, de la gestion et de la planification du projet et, en particulier, les chefs de chœur qui ont cru en cette entreprise et l’ont rendue possible : Ilaria Bellucci (Pise), Carla Baldini (Grosseto), Alex Negro (Turin) Alessandro Pozzetto (Udine).

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Il termine son travail à Londres et décide de rentrer à Rome en vélo en suivant la Via Francigena. Et de le raconter dans une vidéo.

Gian Luigi Granieri était à Londres depuis quelques années pour son travail, a découvert la beauté du cyclisme pendant le confinement et a décidé de rentrer chez lui en deux roues, dans un voyage incroyable qu’il n’oubliera jamais. Son journal vidéo est “un concentré de la Via Francigena” que nous avons l’honneur de partager sur nos réseaux.

 

Il travaille en tant que superviseur d’animation 3D et travaille dans la capitale anglaise depuis quelques années. Au printemps 2020, en raison de la pandémie, il a passé quelque temps en Italie pour être près de sa famille.

C’est à cette occasion qu’il a pris son vélo pour aller faire un tour dans son coin de pays. “J’ai commencé à remarquer des choses que je n’avais jamais vues dans les endroits où j’ai passé mon enfance et que je pensais connaître parfaitement – raconte Gianluigi – comment était-il possible de découvrir de nouvelles choses, dans le lieu où j’ai grandi ? C’était comme un coup de tonnerre. Je suis allé en vélo au village de ma grand-mère. J’ai fait 15 km et j’avais l’impression d’être arrivé sur Mars“.

Dès ces premières explorations, Gian Luigi a commencé à allonger de plus en plus ses itinéraires, jusqu’à 30, 40, 50 km à chaque fois. Il lui vient alors à l’esprit qu’il pourrait retourner à Londres en bicyclette, mais l’idée demeure et il fait le voyage vers la City en avion, également parce qu’il est “rappelé d’urgence” par un nouveau projet de travail.

Cependant, lorsque le projet s’est terminé et qu’il quitte son travail en Angleterre, et pour une série de conjonctions astrales il en avait trouvé un nouveau à Rome, il s’est rendu compte que le moment était venu de mettre en pratique l’idée de quelques mois plus tôt : faire la route en vélo.

Le vélo, cependant, était resté à Pérouse, il l’a donc fait envoyer par la poste. C’est un vélo de tourisme parfait pour la terre et l’asphalte, un beau vélo mais pas un de ces super professionnels. Avec du caractère et authentique, tout comme Gian Luigi nous est apparu lorsque nous l’avons interviewé. Une fois que nous avons fait quelques modifications pour l’adapter au voyage, tout était prêt.

 

“Je suis parti le 15 septembre et je suis arrivé à Rome le 20 octobre, en pédalant plusieurs kilomètres par jour. Même si je n’y étais pas habitué, c’était l’un des derniers problèmes. Un peu d’inconfort dans mes poignets et mon dos, plutôt. Avant de partir, j’étais en fait très inquiet car je craignais les réactions du corps à un tel stress. Au lieu de cela, j’ai été agréablement surpris par la façon dont ça s’est passé. Je me souviens aussi des moments sous la pluie, comme à Salon en Champagne, ou le vent à Calais ou encore la fatigue en montant au Grand Saint Bernard où les 4 derniers km j’ai continué à pied, avec le vélo poussé contre le vent et contre la neige, les derniers mètres j’étais épuisé”.

Lorsque nous lui demandons ce qui l’a le plus frappé, il répond : “La chose la plus excitante, qui pendant le voyage avait aussi un côté mystique et que je ne peux pas décrire autrement, c’était le fait de ne pas avoir à se soucier de devoir revenir en arrière, comme si tout glissait. Il n’y avait pas de retour à faire, seulement une avancée vers laquelle aller. Une métaphore du voyage et de la vie. J’y pensais beaucoup en faisant du vélo et c’était une sensation excitante”.

Une autre sensation déstabilisante était la perception du temps : “J’ai voyagé 35 jours mais là-bas, pour moi, c’était comme si six mois s’étaient écoulés. Les journées étaient tellement remplies de choses à voir, j’étais tellement présente à moi-même. Si je fermais les yeux, je pourrais tout décrire en détail, je pourrais tout repasser mentalement parce que je l’ai senti marqué. Évidemment, chaque jour était comme une semaine : les gens que j’ai rencontrés, les choses que j’ai mangées, les émotions que j’ai vécues. Je suis allé à la montagne pour skier toute ma vie, je n’ai jamais compris le signe des chutes de pierres par exemple. Vous pouvez imaginer le rocher géant roulant comme dans les dessins animés. Au lieu de cela, j’ai compris à Pontarlier ce que cela signifiait… alors que je roulais sur les routes à côté des rochers de la montagne et que toutes les 10 secondes, je pouvais les entendre s’effondrer d’en haut. Un bruit que vous ne percevez que si vous vous déplacez à un rythme lent, si vous n’avez pas la barrière de la voiture autour de vous. Je n’ai même jamais vu, en 25 ans de ski, un bouquetin. Alors que je montais vers le col du Grand Saint Bernard, je me suis retourné et j’ai vu des chevreuils à 10 mètres de moi. Et puis des sangliers, des faisans, des canards. Tout cela pour dire que c’était comme si là, je vivais pleinement et pour de vrai les choses que j’avais l’habitude de vivre sans les voir. Une manière intense de vivre, qui me manque maintenant. Parce qu’une fois que l’on reprend la routine, c’est un peu déstabilisant, on recommence à se perdre dans les souvenirs et les jours dans les mêmes choses. Quand tout est pareil, un mois passe en un clin d’œil. Quand on voyage à pied ou à vélo, chaque jour dure une semaine, avec tout ce qui se passe.”

La vidéo était aussi une façon d’écrire une sorte de journal intime car, comme le confie Gian Luigi lui-même, “Cela me semble encore fou d’avoir fait le trajet Londres-Rome à vélo. De temps en temps, je dois aller regarder à nouveau la vidéo pour me dire que c’est vrai.”

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La Via Francigena a plus de goût avec les portions individuelles MITO de Parmigiano Reggiano

Le long de la Via Francigena, trois points d’information “Sosta e Gusta” ont été inaugurés où les pèlerins peuvent déguster le savoureux Parmigiano Reggiano, grâce à un accord entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), le Consortium Parmigiano Reggiano et la revue officielle de la Via Francigena éditée par Studio Guidotti Editore.

Il est possible d’émettre l’hypothèse qu’au moment de son voyage en 990 après J.-C., Sigéric, l’archevêque de Parme, voyageait sur la Via Francigena. Sigéric, l’archevêque qui voyageait entre Rome et Canterbury, décrivant les 79 étapes de son itinéraire dans un journal qui est devenu la base du tracé de la moderne Via Francigena, en passant par la région de Parme aurait pu goûter une meule primitive de Parmigiano Reggiano.

De cette considération naît l’idée de permettre aux pèlerins modernes de vivre une visite expérientielle dédiée à la découverte du Parmigiano Reggiano le long de la Via Francigena. A partir du titre “Sosta & Gusta“, la nature et l’objectif de ce projet sont claires. Les pèlerins pourront s’arrêter dans les établissements participant à l’initiative et déguster le produit, en découvrant ses caractéristiques, ses différents âges et en touchant la variété des établissements de production qui sont disséminés dans les treize communes de Parme le long de la Via Francigena.

En effet, la liste des établissements participant à l’initiative est longue et peut être consultée sur le site officiel de l’AEVF, dans la rubrique spéciale “Sosta e Gusta, qui font partie de ce savoureux réseau destiné à rendre le voyage encore plus spécial et délicieux.

 

 

Mais la nouveauté du printemps 2021, c’est l’inauguration de trois points d’information Sosta e Gusta à :

  • Fidenza : Ufficio Turistico IAT Casa Cremonini Piazza Duomo, tel. +39 524 83377

D’avril à octobre : tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h.

De novembre à mars : du mardi au dimanche, de 9 à 12h30 et de 15h à 17h30. Fermé le lundi. Fermé les 25 et 26 décembre et le 1er janvier.

  • Fornovo di Taro : Office du tourisme IAT Via XXIV Maggio 2, tél. + 39 346 9536300

Ouvert toute l’année du lundi au dimanche. Lundi à vendredi 8.30/12.30- 15/17 ; samedi 8h30/12h30 ; dimanche 9-12h

  • Berceto : Info Point, Piazza Don Giovanni Bosco 2, tél. +39 5251939109

Ouvert tous les jours de 9 à 13h.

Les pèlerins qui passeront par ces trois points d’informations “Sosta e Gusta” recevront un Parmigiano Reggiano MITO en portion individuelle et une brochure expliquant la collaboration, indiquant où trouver le précieux fromage le long de la Via Francigena. Les personnes disponibles auront une photo prise avec la précieuse dégustation, qui sera ensuite partagée sur les réseaux sociaux de l’AEVF et des autres parties concernées.

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Myra Stals sera le visage de l’AEVF pour “Via Francigena Road to Rome 2021. Start Again!”

Née aux Pays-Bas, polyglotte et cosmopolite, Myra Stals, 36 ans, est l’une des dernières recrues de l’Association Européenne des Chemins de la Vie Francigena- AEVF. Elle sera la responsable des réseaux sociaux pour l’événement “Road to Rome 2021” qu’elle parcourra à pied et à vélo les 3200 km du chemin reliant Canterbury à Rome, jusqu’à Santa Maria di Leuca.

Le visage et la voix de Myra raconteront chaque jour, à travers les réseaux sociaux de l’Association, l’avancée du voyage. Photos, stories en direct, podcasts, vidéos et interventions radiophoniques : les outils qu’elle utilisera pour permettre à tous de suivre le grand voyage seront nombreux. Vidéastes, blogueurs, influenceurs et évidemment les pèlerins que la caravane du Chemin de Rome 2021 rencontrera le long de la Via Francigena seront toujours présents à ses côtés. Le personnel de l’AEVF alternera également en cours de route : Luca Bruschi, Luca Faravelli, Angelofabio Attolico, Jacques Chevin, Edgar Lebras, Elena Dubinina, Sami Tawfik, Micol Sozzi, Eleonora Martinelli, Marika Massotti, Martina D’Agostino, Sara Louise Costa, Nicole Franciolini, Garance Potier.

“Je suis dans l’inquiétude. Je suis impatiente de partir. Mentalement, je suis prête, physiquement, je sais que je dois bien me préparer pour l’épreuve car elle sera difficile.” Myra n’est pas étrangère à ce genre d’entreprise. Ces dernières années, elle a parcouru 16 000 kilomètres autour de l’Europe, mais elle l’a toujours fait à vélo dans le cadre de son projet Cycle 2 Recycle.

“Je suis heureuse que mes nouvelles chaussures Garmont et mon sac à dos Ferrino soient arrivés pour que, dans les semaines précédant le départ, je puisse commencer à les utiliser à l’entraînement et faire en sorte qu’ils m’aillent parfaitement. Je serai prête pour le 16 juin“, dit-elle avec une voix pleine d’enthousiasme, “même si je sais que l’épreuve la plus difficile sera celle du mental, parce que chaque jour je devrai parler à tant de personnes et je n’aurai jamais – comme dans le cyclisme – de moments de silence et de solitude pendant lesquels je pourrai recharger mes batteries. Mais les gens seront ma force, pas ma faiblesse. Myra admet qu’elle ressent la responsabilité de représenter l’AEVF dans une célébration aussi importante, mais il n’y a aucune crainte dans ses paroles, plutôt beaucoup de fierté. Après tout, elle ne pouvait qu’être celle qui représente la Via Francigena : citoyenne du monde et porteuse de différentes langues et cultures, voyageuse “slow” et attentive à la durabilité, elle incarne toutes les valeurs de l’AEVF.

Bon voyage Myra !

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La Via Francigena a plus de goût avec les portions individuelles MITO de Parmigiano Reggiano

Le long de la Via Francigena, trois points d’information “Sosta e Gusta” ont été inaugurés où les pèlerins peuvent déguster le savoureux Parmigiano Reggiano, grâce à un accord entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), le Consortium Parmigiano Reggiano et la revue officielle de la Via Francigena éditée par Studio Guidotti Editore.

Il est possible d’émettre l’hypothèse qu’au moment de son voyage en 990 après J.-C., Sigéric, l’archevêque de Parme, voyageait sur la Via Francigena. Sigéric, l’archevêque qui voyageait entre Rome et Canterbury, décrivant les 79 étapes de son itinéraire dans un journal qui est devenu la base du tracé de la moderne Via Francigena, en passant par la région de Parme aurait pu goûter une meule primitive de Parmigiano Reggiano.

De cette considération naît l’idée de permettre aux pèlerins modernes de vivre une visite expérientielle dédiée à la découverte du Parmigiano Reggiano le long de la Via Francigena. A partir du titre “Sosta & Gusta“, la nature et l’objectif de ce projet sont claires. Les pèlerins pourront s’arrêter dans les établissements participant à l’initiative et déguster le produit, en découvrant ses caractéristiques, ses différents âges et en touchant la variété des établissements de production qui sont disséminés dans les treize communes de Parme le long de la Via Francigena.

En effet, la liste des établissements participant à l’initiative est longue et peut être consultée sur le site officiel de l’AEVF, dans la rubrique spéciale “Sosta e Gusta, qui font partie de ce savoureux réseau destiné à rendre le voyage encore plus spécial et délicieux.

Mais la nouveauté du printemps 2021, c’est l’inauguration de trois points d’information Sosta e Gusta à :

  • Fidenza : Ufficio Turistico IAT Casa Cremonini Piazza Duomo, tel. +39 524 83377

D’avril à octobre : tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h.

De novembre à mars : du mardi au dimanche, de 9 à 12h30 et de 15h à 17h30. Fermé le lundi. Fermé les 25 et 26 décembre et le 1er janvier.

  • Fornovo di Taro : Office du tourisme IAT Via XXIV Maggio 2, tél. + 39 346 9536300

Ouvert toute l’année du lundi au dimanche. Lundi à vendredi 8.30/12.30- 15/17 ; samedi 8h30/12h30 ; dimanche 9-12h

  • Berceto : Info Point, Piazza Don Giovanni Bosco 2, tél. +39 5251939109

Ouvert tous les jours de 9 à 13h.

Les pèlerins qui passeront par ces trois points d’informations “Sosta e Gusta” recevront un Parmigiano Reggiano MITO en portion individuelle et une brochure expliquant la collaboration, indiquant où trouver le précieux fromage le long de la Via Francigena. Les personnes disponibles auront une photo prise avec la précieuse dégustation, qui sera ensuite partagée sur les réseaux sociaux de l’AEVF et des autres parties concernées.

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Il termine son travail à Londres et décide de rentrer à Rome en vélo en suivant la Via Francigena. Et de le raconter dans une vidéo.

Gian Luigi Granieri était à Londres depuis quelques années pour son travail, a découvert la beauté du cyclisme pendant le confinement et a décidé de rentrer chez lui en deux roues, dans un voyage incroyable qu’il n’oubliera jamais. Son journal vidéo est “un concentré de la Via Francigena” que nous avons l’honneur de partager sur nos réseaux.

 

Il travaille en tant que superviseur d’animation 3D et travaille dans la capitale anglaise depuis quelques années. Au printemps 2020, en raison de la pandémie, il a passé quelque temps en Italie pour être près de sa famille.

C’est à cette occasion qu’il a pris son vélo pour aller faire un tour dans son coin de pays. “J’ai commencé à remarquer des choses que je n’avais jamais vues dans les endroits où j’ai passé mon enfance et que je pensais connaître parfaitement – raconte Gianluigi – comment était-il possible de découvrir de nouvelles choses, dans le lieu où j’ai grandi ? C’était comme un coup de tonnerre. Je suis allé en vélo au village de ma grand-mère. J’ai fait 15 km et j’avais l’impression d’être arrivé sur Mars“.

Dès ces premières explorations, Gian Luigi a commencé à allonger de plus en plus ses itinéraires, jusqu’à 30, 40, 50 km à chaque fois. Il lui vient alors à l’esprit qu’il pourrait retourner à Londres en bicyclette, mais l’idée demeure et il fait le voyage vers la City en avion, également parce qu’il est “rappelé d’urgence” par un nouveau projet de travail.

Cependant, lorsque le projet s’est terminé et qu’il quitte son travail en Angleterre, et pour une série de conjonctions astrales il en avait trouvé un nouveau à Rome, il s’est rendu compte que le moment était venu de mettre en pratique l’idée de quelques mois plus tôt : faire la route en vélo.

Le vélo, cependant, était resté à Pérouse, il l’a donc fait envoyer par la poste. C’est un vélo de tourisme parfait pour la terre et l’asphalte, un beau vélo mais pas un de ces super professionnels. Avec du caractère et authentique, tout comme Gian Luigi nous est apparu lorsque nous l’avons interviewé. Une fois que nous avons fait quelques modifications pour l’adapter au voyage, tout était prêt.

“Je suis parti le 15 septembre et je suis arrivé à Rome le 20 octobre, en pédalant plusieurs kilomètres par jour. Même si je n’y étais pas habitué, c’était l’un des derniers problèmes. Un peu d’inconfort dans mes poignets et mon dos, plutôt. Avant de partir, j’étais en fait très inquiet car je craignais les réactions du corps à un tel stress. Au lieu de cela, j’ai été agréablement surpris par la façon dont ça s’est passé. Je me souviens aussi des moments sous la pluie, comme à Salon en Champagne, ou le vent à Calais ou encore la fatigue en montant au Grand Saint Bernard où les 4 derniers km j’ai continué à pied, avec le vélo poussé contre le vent et contre la neige, les derniers mètres j’étais épuisé”.

Lorsque nous lui demandons ce qui l’a le plus frappé, il répond : “La chose la plus excitante, qui pendant le voyage avait aussi un côté mystique et que je ne peux pas décrire autrement, c’était le fait de ne pas avoir à se soucier de devoir revenir en arrière, comme si tout glissait. Il n’y avait pas de retour à faire, seulement une avancée vers laquelle aller. Une métaphore du voyage et de la vie. J’y pensais beaucoup en faisant du vélo et c’était une sensation excitante”.

Une autre sensation déstabilisante était la perception du temps : “J’ai voyagé 35 jours mais là-bas, pour moi, c’était comme si six mois s’étaient écoulés. Les journées étaient tellement remplies de choses à voir, j’étais tellement présente à moi-même. Si je fermais les yeux, je pourrais tout décrire en détail, je pourrais tout repasser mentalement parce que je l’ai senti marqué. Évidemment, chaque jour était comme une semaine : les gens que j’ai rencontrés, les choses que j’ai mangées, les émotions que j’ai vécues. Je suis allé à la montagne pour skier toute ma vie, je n’ai jamais compris le signe des chutes de pierres par exemple. Vous pouvez imaginer le rocher géant roulant comme dans les dessins animés. Au lieu de cela, j’ai compris à Pontarlier ce que cela signifiait… alors que je roulais sur les routes à côté des rochers de la montagne et que toutes les 10 secondes, je pouvais les entendre s’effondrer d’en haut. Un bruit que vous ne percevez que si vous vous déplacez à un rythme lent, si vous n’avez pas la barrière de la voiture autour de vous. Je n’ai même jamais vu, en 25 ans de ski, un bouquetin. Alors que je montais vers le col du Grand Saint Bernard, je me suis retourné et j’ai vu des chevreuils à 10 mètres de moi. Et puis des sangliers, des faisans, des canards. Tout cela pour dire que c’était comme si là, je vivais pleinement et pour de vrai les choses que j’avais l’habitude de vivre sans les voir. Une manière intense de vivre, qui me manque maintenant. Parce qu’une fois que l’on reprend la routine, c’est un peu déstabilisant, on recommence à se perdre dans les souvenirs et les jours dans les mêmes choses. Quand tout est pareil, un mois passe en un clin d’œil. Quand on voyage à pied ou à vélo, chaque jour dure une semaine, avec tout ce qui se passe.”

La vidéo était aussi une façon d’écrire une sorte de journal intime car, comme le confie Gian Luigi lui-même, “Cela me semble encore fou d’avoir fait le trajet Londres-Rome à vélo. De temps en temps, je dois aller regarder à nouveau la vidéo pour me dire que c’est vrai.”