Grâce au projet européen The Rout Net, financé par le programme Interreg Grèce-Italie 2014-2020, le premier réseau POP Hostels voit le jour dans les Pouilles.
L’acronyme POP signifie Pubblici Ostelli di Puglia (Auberges publiques des Pouilles) un réseau d’auberges publiques situées le long de la Via Francigena dans le sud des Pouilles.
L’inauguration officielle de la première auberge de Minervino, qui compte aujourd’hui 18 lits, a eu lieu à Lecce le 19 juillet dernier.
L’auberge de Minervino, en effet, ainsi que les autres auberges POP le long des Chemins des Pouilles, représentent une occasion de relancer un nouveau format d’accueil des pèlerins, sous la bannière du tourisme lent et durable, dans lequel la culture et l’histoire du territoire ne sont pas reléguées au second plan. Au contraire, elles coexistent tout comme les auberges rénovées, qui s’intègrent parfaitement au paysage environnant sans en altérer l’authenticité.
Pour les prochaines années, la promotion touristique des Pouilles vise à dépasser l’idée d’un tourisme de masse, au profit d’un accueil inclusif et ouvert aux besoins des pèlerins en toute saison.
Visitez le Piémont et la Via Francigena ensemble pour découvrir le Piémont
La Via Francigena serpente sur plus de 3 000 km, entre nature, histoire, gastronomie et cultures qui se rencontrent ; chacun de ses tronçons offre un patrimoine unique et inimitable, et les itinéraires piémontais entre la frontière française et le Val de Suse et entre Vercelli et Turin croisent des itinéraires touristiques classiques et plus encore. Cliquez ici pour découvrir toutes les étapes.
Les pèlerins amateurs d’archéologie peuvent rencontrer des villages médiévaux caractérisés par des bâtiments anciens et y découvrir des trésors encore plus uniques et précieux, comme l’urne de saint Eldred conservée dans l’église paroissiale de Novalesa, au pied du col de Moncenisio, ou les fresques du XVIe siècle de l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et de la chapelle Saint-Christophe dans le hameau d’Oulme, à Salbertrand.
Des saveurs anciennes et nouvelles se mêlent tout au long du parcours grâce à des festivals et des événements folkloriques aux racines anciennes, comme la Fiera Franca d’Oulx – Fiera del Grand Escarton, la danse des Spadonari de Venaus ou la reconstitution de la bataille du Chiuse entre les armées de Charlemagne et des Lombards à S. Ambrogio de Turin, au pied de l’emblématique Sacro di San Michele.Ambrogio de Turin, au pied de l’emblématique Sacra di San Michele ; et avec le chevauchement de la Via Francigena avec la Strada Reale dei Vini Torinesi, où sur ses 600 km il est possible de déguster pas moins de 25 vins DOC produits à partir de vignobles locaux : comme le noble et rare vin Carema, qui naît uniquement dans cette zone, caractéristique pour ses vignobles accrochés aux terrasses créées par l’homme sur les collines de l’Algarve et de l’Algarve les pentes des montagnes. Sans oublier la possibilité de déguster partout des plats préparés selon la tradition et la saisonnalité !
Pour profiter pleinement de cet immense patrimoine local, quoi de mieux que de s’appuyer sur l’expérience locale de ceux qui cultivent chaque jour l’amour et le soin du territoire ? Via Francigena et Visit Piemonte sont donc prêts à vous emmener dans un voyage authentique !
Pourquoi un partenariat entre Via Francigena et Visit Piemonte ?
Visit Piemonte DMO est une société interne de la Région Piémont et de l’Unioncamere Piemonte et représente une réalité qui œuvre pour la promotion du territoire de la région ; un chemin participatif, car tout comme la Via Francigena est faite d’échanges entre les territoires et les pèlerins, la société travaille en synergie et en dialogue continus pour construire et renforcer constamment une vision commune sur le chemin à prendre pour valoriser la richesse du Piémont aux yeux du monde.
Visit Piemonte travaille au développement d’un tourisme durable dans une perspective européenne, grâce à des projets tels que M.I.T.O. – Modèles intégrés pour le tourisme de plein air dans l’espace ALCOTRA, qui vise à créer un tourisme international basé sur des activités de plein air, par la promotion du patrimoine naturel et l’implication d’entités publiques et privées.
La richesse d’un voyage est plus intense s’il est effectué à deux
La Via Francigena et Visit Piemonte sont prêts à faire du chemin à travers le Piémont une expérience nouvelle, accessible et inclusive, loin de l’itinéraire œnogastronomique classique ou de l’itinéraire nature des sentiers battus et plus proche de l’essence véritable et authentique de cette terre, dont l’histoire ancestrale a laissé des signes évidents dans le sol et la pierre, ainsi que dans les coutumes et la transformation des produits. Grâce à l’expérience pèlerine, cette essence peut être saisie de toutes les manières : parce que la marche n’est plus une simple visite de passage dans un lieu, mais une rencontre entre l’itinéraire et les voies qui le traversent.
Sept jours de marche sur les sentiers norvégiens de Saint-Olav, un bel itinéraire nordique inauguré à la fin des années 1990. Un itinéraire qui a été reconnu, comme la Via Francigena, comme itinéraire culturel par le Conseil de l’Europe en 2010, c’est la Norvège authentique à St Olav.
Je suis venue à Trondheim fin juin à l’occasion du projet européen Horizon 2020 rurallure, un projet de trois ans qui valorise les principaux chemins de pèlerinage et leur patrimoine culturel. C’était donc l’occasion de rencontrer les personnes de contact norvégiennes de l’Association pour le Chemin de St. Olav Way (ACSOW) qui sont en charge de la gestion et de la valorisation du Chemin de St. Olav, un chemin d’une grande beauté qui présente de nombreux points communs avec la Via Francigena: il s’agit en effet d’un itinéraire linéaire avec des indications de parcours et un balisage homogènes, il y a une destination finale avec un nombre croissant de marcheurs venant du monde entier, il y a un système d’accueil des pèlerins, il y a un réseau de municipalités impliquées le long de l’itinéraire, il y a une organisation européenne active qui, sur mandat du Conseil de l’Europe, valorise et fait la promotion de l’itinéraire.
A l’issue de la conférence, sac à dos sur les épaules et bâtons de marche, je suis partie le 2 juillet sur les traces du roi Olav avec Elena Dubinina, chef de projet de l’Association européenne de la vie francigène qui coordonne le projet “rurAllure” pour le compte de l’AEVF. L’occasion donc d’apprendre directement sur le terrain le fonctionnement et la gestion de l’itinéraire, de vérifier son accueil, sa signalisation et de rencontrer les communautés locales.
Avant d’entamer l’authentique route norvégienne vers Saint-Olav, nous avons récupéré la lettre de créance, un autre élément que la route de Saint-Olav a en commun avec la Via Francigena. Le passeport du pèlerin est un instrument qui a toujours une grande valeur symbolique dans chaque pèlerinage.
Les étapes du trajet Oppdal – Trondheim
DÉPART AVEC LA LETTRE DE CRÉANCE D’OPPDAL
Nous voici prêts pour une longue marche de 170 km, au départ d’Oppdal, facilement accessible en train depuis Trondheim. Nous avons parcouru des étapes de 21 et 28 km, mais souvent les nombreuses montées et descentes semblaient diluer le nombre de kilomètres parcourus. Le premier impact que nous avons eu a été la météo : le premier jour, il y a eu de la pluie, du vent, du froid, du soleil et de la chaleur avec nous. Le tout concentré en quelques heures !
LES VILLAGES ET LA NATURE
Les villages que vous traversez sont souvent de petits groupes de maisons ou vous rencontrez des fermes individuelles avec des animaux de pâturage. Dès les premiers kilomètres, c’est la nature dans toute sa beauté qui est le protagoniste du voyage. Des étendues de plaines et de douces collines alternent avec des lacs, mais il y a aussi de nombreuses montées abruptes et des endroits marécageux qui mettent à l’épreuve l’endurance du pèlerin. Ce qui est également frappant, ce sont les odeurs qui accompagnent constamment les pas des pèlerins. Nous rencontrons peu de pèlerins à pied, alors qu’ils sont nombreux à nous dépasser à vélo. Mais on n’est jamais seul : on est en compagnie de rapaces, de moutons, de chevaux, de vaches à de nombreux endroits du chemin. Les animaux ne manquent pas!
ACCUEIL
L’accueilaux points d’étape et la chaleur des personnes qui nous accueillent constituent un moment fort de la randonnée. Nous avons commencé par la ferme Langklopp, qui abrite également une écurie. Le deuxième jour à la ferme Meslo où le dîner préparé par la propriétaire Inger est difficile à oublier. Le troisième soir, nous sommes arrivés à A (comme la première lettre de l’alphabet, mais avec un point sur le “a”), dans une petite ferme pittoresque aux murs entièrement en bois. Même la cheminée devait être allumée, vu les températures peu méditerranéennes. Encore un beau souvenir. Nous continuons vers Lokken Vert, un endroit avec une ancienne histoire minière où il y a un petit hôtel qui héberge des pèlerins. Puis c’est le tour de Skaun, au siège de la paroisse, à côté de la belle église protestante bien conservée. Une hospitalité spartiate mais indispensable. Le sixième jour, nous sommes dans la petite ville de Sundet, que l’on atteint après avoir traversé la Gaula à la rame avec le “Charon” Jean Wanvik, qui transporte les pèlerins d’une rive à l’autre. Les voyageurs peuvent ensuite s’arrêter pour dormir dans sa belle ferme, qui date de 1100.
L’ARRIVÉE
L’arrivée et l’accueil à Trondheim ont une saveur particulière : c’est ici que se trouve le beau Centre de pèlerinage, l’un des douze que compte le chemin. Nous sommes accueillis par Ingeborg Collin, directrice du centre, puis par deux aimables bénévoles qui nous remettent le certificat de pèlerinage, que nous devons conserver précieusement. Avant d’arriver à la structure d’accueil des pèlerins, nous nous dirigeons vers la cathédrale de Trondheim. Les derniers kilomètres sont également chauffés par le soleil, ce qui rend encore plus beau ce final où nous rencontrons enfin la pierre indiquant le kilomètre zéro du parcours ! L’arrivée est toujours un moment qui, du moins personnellement, apporte avec lui beaucoup d’émotions, de nuances de couleurs et de vibrations contrastées. D’un côté, il y a un voile de tristesse parce que la marche se termine, de l’autre, il y a une joie immense liée à l’expérience qui vient d’être vécue. La marche dans sa simplicité me rend vraiment heureuse.
Le lendemain matin, quand je me réveille, mon corps a toujours quelques moments d’étrangeté parce que je me suis habitué au sac à dos. Au lieu de cela, il est maintenant temps de laisser le sac à dos se reposer, prêt à partir. Un beau voyage.
9 Conseils pour affronter la marche de Saint Olav
UN PEU D’HISTOIRE Qui était Olav Haraldson, qui a vécu entre 995 et 1030 et qui est devenu saint presque immédiatement après sa mort ? Au cours de sa vie aventureuse, Olav a été un personnage important pour la Norvège, considéré comme une sorte de héros de l’indépendance nationale et fondateur du royaume. Il a imposé la foi chrétienne à la population en 1016 et est tombé lors des batailles de Stiklestad. Peu après, sa renommée s’est accrue de façon exponentielle grâce à la dévotion des fidèles, ce qui a favorisé sa canonisation.
TRONDHEIM, LA DESTINATION La majestueuse cathédrale gothique de Nidaros, ou Nidaros Domkirke, a été construite à partir de 1070 sur la tombe de saint Olav. Elle est aujourd’hui le point d’arrivée, le kilomètre zéro de ce bel itinéraire culturel européen. Aujourd’hui, les pèlerins peuvent choisir parmi les nombreux itinéraires dédiés à saint Olav qui traversent la Norvège, bien que l’itinéraire principal soit celui qui va d’Oslo à Trondheim, soit 650 km, à parcourir en 28/30 étapes. Lors de l’étape finale à Trondheim, les pèlerins reçoivent leur certificat de pèlerinage.
QUELLES SONT LES DIFFICULTÉS DU SENTIER ? C’est un chemin parsemé de beautés naturelles, de forêts, de paysages authentiques, parfois sauvages et préservés. Mais attention, il demande aussi de l’engagement et de l’effort car plusieurs tronçons requièrent un minimum d’expérience et d’entraînement. Une variable à bien gérer est la météo, pour laquelle il faut se préparer à la pluie, au vent, au froid, au soleil et à la chaleur. Il est conseillé d’avoir un bon équipement technique. La période idéale pour le parcourir est juin, juillet et août, lorsque, entre autres, il y a une explosion de lumière qui enveloppe les voyageurs pratiquement 24 heures par jour.
GUIDES ET SIGNALISATION La randonnée est dans l’ensemble bien balisée, même si le chemin peut se perdre à certains carrefours. Il n’y a pas d’application officielle, mais vous pouvez suivre les traces sur le site, qui peut également être utilisé à distance.
Il est toutefois possible d’utiliser l’application AllTrails, qui contient plus de 100 000 sentiers de randonnée dans le monde entier et qui offre actuellement une réduction sur la version premium. L’application, une fois le lieu indiqué, affiche les “trails”, c’est-à-dire les itinéraires de la région, qui peuvent être classés par difficulté et autres caractéristiques ; elle permet également d’enregistrer son propre sentier et de recevoir des alertes ciblées. Ces fonctionnalités vous permettent de parcourir votre itinéraire à pied ou à vélo en toute sécurité grâce au tracker d’activité GPS. A noter que la version premium permet de télécharger les cartes pour les consulter hors ligne.
Il existe plusieurs guides en circulation dans différentes langues. Pour la langue italienne, un guide a été récemment publié par la maison d’édition Terre di Mezzo, sous la plume de Roberto Montella. Un guide qui est en même temps une histoire, très attachante.
HÉBERGEMENT Vous dormirez dans des installations très différentes : des centres de pèlerins (il y en a 12 le long de la route principale) aux fermes gérées par des familles privées, en passant par les installations religieuses, les hôtels et les chambres d’hôtes. Les prix sont très variables, allant en moyenne de 15 euros pour des installations spartiates à 35 euros pour des installations plus équipées. Il est souvent possible de prendre un forfait complet comprenant le petit-déjeuner, le dîner et la boîte à lunch pour le lendemain, pour un prix allant de 50 à 90 euros par jour. Il est toutefois possible de cuisiner soi-même dans de nombreux hébergements.
La tente ? De nombreuses personnes utilisent ce moyen pour dormir dehors la nuit. Vous pouvez camper en pleine nature, en plantant votre tente où bon vous semble. Il existe également de nombreux Gapahukers (abris ouverts et auvents) le long de la route où l’on peut s’arrêter pour manger, se reposer et dormir.
L’ÉQUIPEMENT Je conseille un sac à dos de 40-50 litres, aussi parce que les températures obligent à bien s’équiper. Que mettre dans le sac à dos : En plus de tous les vêtements traditionnels que l’on peut emporter le long de la Via Francigena, en plus de l’indispensable trousse de premiers soins, il ne faut pas manquer une veste coupe-vent (également pour les températures froides) et un bon mackintosh garanti pour durer au moins 4 à 5 heures sous la pluie. Il est préférable d’avoir des guêtres pour couvrir les chevilles lorsqu’il pleut. Des chaussures imperméables Gorotex, hautes ou moyennes, mais même des chaussures basses conviennent à mon avis. Une paire de pantalons imperméables est certainement utile. Enfin, n’oubliez pas les bâtons de trekking.
CUISINE Lors de ce voyage, vous serez également en contact étroit avec la cuisine locale. Les spécialités norvégiennes vont du gibier au fromage en passant par le poisson, le tout accompagné de bières artisanales locales.
LES COMMUNAUTÉS LOCALES Les communautés locales, souvent regroupées dans de petits villages entre vallées et montagnes, commencent à accueillir avec enthousiasme l’arrivée des voyageurs du monde entier. Les habitants sont aussi les premiers à qui l’on demande de remplir leurs gourdes d’eau si le besoin s’en fait sentir. Il est particulièrement agréable de s’arrêter et de discuter avec les habitants ou les propriétaires des installations.
Pour plus d’informations sur l’itinéraire, vous pouvez consulter le site web de l’Association pour la Route de St. Olav Way (ACSOW) https://www.acsow.org/en/frontpage/
Peut-on considérer la Via Francigena comme une destination de vacances?
L’association DMO “Francigena Sud nel Lazio”, créée pour promouvoir et valoriser les villages et autres lieux d’intérêt de ce tronçon de la Via Francigena, offre la possibilité de s’immerger dans la réalité locale en créant des forfaits ad hoc adaptés aux besoins de chacun. Il suffit de jeter un coup d’œil aux étapes traversées par cette zone pour vivre des journées toujours nouvelles et pleines de découvertes.
Entre les visites de lieux historiques dont le passé se perd dans les mythes, les dégustations de plats et de produits typiques et la suggestion de paysages uniques et pittoresques, vous n’aurez que l’embarras du choix pour vivre des journées inoubliables de culture, de gastronomie, d’histoire et de nature : autant d’expériences et de moments de loisir à combiner avec des activités sportives en plein air, ainsi qu’avec l’expérience de la marche elle-même.
Errer dans le temps et l’espace
Si vous voulez partir avec un groupe d’amis avec qui vous partagez la passion des sports extrêmes ou de la bonne chère, quelle meilleure solution que de faire du parapente au-dessus de l’Agro Pontino ou de l’escalade dans le golfe de Gaète… strictement au-dessus de la mer ! vous pourrez visiter le marché aux poissons et acheter des produits locaux. Une fois les achats terminés, vous aurez l’occasion de préparer votre plat “marin” préféré sous la direction experte d’un chef professionnel dans son restaurant, puis de déguster le résultat de votre travail.
Pour ceux qui s’intéressent à l’art et à l’histoire, ce tronçon de la Via Francigena compte de nombreux villages anciens à la saveur ancestrale, tels que les villages de Nemi, Fondi et Cori. Mais la culture, c’est aussi l’expérience du folklore et du goût…. Dans ces régions, il est en effet possible de s’immerger dans les traditions locales, en participant à des journées de vendanges, à des “expériences olives” avec des dégustations ciblées ou à des masterclasses musicales, pour apprendre à jouer des anciens instruments des bergers. Sur le site, il est possible de consulter les principaux points d’intérêt de la Francigena Sud dans le Latium pour mieux structurer son propre itinéraire.
Du temps pour la nature et la détente
La Via Francigena est un itinéraire culturel dont la nature est l’un des protagonistes incontestés : marcher ou faire du vélo le long de certaines de ses étapes permet de se déconnecter de la frénésie de la vie quotidienne et de se redécouvrir. La Francigena méridionale du Latium répond parfaitement à ces besoins, grâce à la présence abondante de parcs, de sentiers à parcourir à vélo ou à cheval, de lacs où faire du SUP ou des promenades en bateau et des activités d’observation des oiseaux pour découvrir la faune locale. En plus de toutes ces activités, DMO propose des moments uniques pour enrichir l’expérience Francigena, tels que des cours de yoga dans les vignes et la récolte d’herbes aromatiques sur place, pour n’en citer que quelques-uns. Sur le site, il est possible de consulter les événements et les propositions programmés tout au long de l’année, ainsi que de contacter le personnel pour demander des forfaits ad hoc pour une immersion des 5 sens dans l’une des plus belles parties de la Francigena.
L’Associazione Europea Vie Francigene (AEVF) recherche des experts pour la refonte et la maintenance du site officiel de la Via Francigena, point de référence pour les pèlerins et tous ceux qui travaillent à la promotion du chemin.
Le site, visible en trois langues, se caractérise par la présence de cartes interactives et géoréférencées, ainsi que de contenus concernant les actualités et les services sur la marche et les activités de l’AEVF.
En outre, le portail est lié aux principaux canaux sociaux et à l’application officielle de l’AEVF, dont une nouvelle version potentielle fait l’objet de l’appel d’offres.
Tous les détails de la sélection sont disponibles dans l’appel à propositions joint à cette communication.
Les propositions doivent être envoyées à l’adresse électronique : segreteria@viefrancigene.org au plus tard le 15-09-2023.
Les propositions reçues seront évaluées par un comité technique spécialement mis en place par l’AEVF.
Pour toute information, veuillez contacter l’adresse électronique ci-dessus.
Du 26 au 29 juin 2023, dans les villes norvégiennes de Lillehammer, Gjøvik et Trondheim, s’est tenue l’assemblée générale de rurAllure – projet et réseau européen Horizon 2020 axé sur la valorisation du patrimoine culturel le long des routes européennes.
L’AEVF, partenaire du projet en charge de la communication et de la recherche sur le patrimoine thermal le long de la Via Francigena, était représentée par Luca Bruschi, directeur, Elena Dubinina, relations internationales et projets européens et Simona Spinola, responsable de la communication.
L’événement, organisé par l’Université NTNU, a réuni 40 représentants des itinéraires culturels impliqués dans le projet triennal, à savoir le Camino de Santiago, la Via Romea Germanica, la Via Romea Strata, le Chemin de Marie et le Chemin de St Olav, ainsi que de nombreux partenaires de toute l’Europe et des acteurs locaux liés au tourisme lent.
Le lancement du premier réseau européen de coopération sur les chemins de pèlerinage rurAllure a été au centre de la réunion
Le réseau a été fondé le 27 juin 2023 à Gjøvik par la Fondation Home Viator pour la Via Romea Strata, l’Association européenne des chemins de la Via Francigena au nom de la Via Francigena et MUTKE – Mária Út Közhasznú Egyesület pour le Chemin de Marie.
Le réseau, ouvert à tous les acteurs travaillant sur des itinéraires de randonnée historiques, se concentre sur la promotion d’un tourisme lent durable, l’échange de bonnes pratiques au niveau européen, la mise en réseau et le développement de projets.
La réunion en Norvège a également été l’occasion d’effectuer un voyage d’étude le long de la voie St Olav en Norvège, gérée par le Centre national des pèlerins. Ce chemin, qui relie Oslo à Trondheim sur 640 km, a pour point d’arrivée la majestueuse cathédrale de Nidaros.
L’équipe AEVF a visité quelques centres régionaux de pèlerinage chargés du développement de la route dans les territoires traversés, ainsi que des sites culturels tels que la maison-musée de Sigrid Undset, l’un des écrivains les plus importants du pays, lauréate d’un prix Nobel, Maihaugen – un musée en plein air à Lillehammer, et quelques églises traditionnelles en bois de grève en Norvège.
Le dernier événement de la réunion a eu lieu au centre de pèlerinage de Nidaros à Trondheim, avec des discours d’ouverture prononcés par Ingeborg Collin, sa directrice, et Hans Morten Løvrød, directeur du centre national de pèlerinage et de la route européenne de Saint-Olav.
L’alimentation doit toujours être équilibrée, à la fois pour assurer la bonne quantité d’énergie et pour satisfaire le palais. Si vous pratiquez des activités de plein air, telles que la randonnée ou le cyclisme pendant un ou plusieurs jours, vous devez équilibrer les nutriments dans les bonnes proportions. Les experts recommandent de considérer pur le régime alimentaire 50 % de glucides, 20 % de lipides et 30 % de protéines pour l’équilibre et le bien-être, en particulier dans les activités de plein air.
Au cours d’une promenade, en particulier lors des étapes les plus difficiles, il est important de ne pas charger l’estomac, mais de recharger l’organisme avec des aliments riches en protéines, tels que les légumineuses, le fromage, les œufs, le poisson et la viande. Il s’agit d’aliments importants du régime méditerranéen, un modèle considéré comme une garantie de santé et de longévité, qui contribuent à renforcer les muscles, contiennent 40 % des protéines de l’organisme et lui fournissent les protéines dont il a besoin même avant et après l’effort.
Mais pourquoi un apport alimentaire correct peut-il vous aider à progresser ?
1. “Glucides” oui, mais sans exagération
Par rapport aux protéines, l’apport en glucides joue un rôle plus important pendant l’activité physique, car ils constituent le carburant nécessaire pour toutes les phases de la marche. Une bonne assiette de riz, accompagnée de légumes et de fruits, facilite l’assimilation des féculents et fournit ainsi une énergie durable. Attention au choix et à la quantité, car en plus d’alourdir, une consommation disproportionnée de pain, pâtes, biscottes, biscuits… peut entraîner des ballonnements et de la somnolence. Mieux vaut privilégier les glucides complexes, tels que les produits céréaliers complets et l’avoine, qui, en tant qu’énergie lente, ne créent pas de pics glycémiques et procurent un sentiment de satiété.
2. Beaucoup de protéines avant l’exercice… pour la récupération musculaire !
Dans les jours précédant la marche, les déjeuners et dîners protéinés à base de soupes de légumineuses ou de poisson accompagnés d’une portion de légumes sont essentiels car ils contribuent à la formation des cellules et à la constitution d’un stock d’énergie. Une crêpe à la bresaola et aux flocons de parmesan, un yaourt, du miel et du muesli, ou encore des œufs à la coque, brouillés ou mollets, constituent en revanche une bonne source de protéines pour démarrer une marche, car ces nutriments ont une fonction plastique, à savoir la réparation du tissu musculaire grâce aux acides aminés présents.
3. Plus de protéines : pendant et après la randonnée…mais attention aux graisses !
Pour le déjeuner, accompagner un sandwich de légumineuses ou de poisson, c’est choisir des aliments légers et nutritifs, mais surtout utiles, car un apport continu de protéines, lors d’un effort, amène l’organisme à produire de l’énergie et donc à stabiliser la courbe glycémique, c’est-à-dire à éviter les déchirures musculaires. Les avocats peuvent être utiles pour maintenir la réserve de graisses “saines”, source indispensable d’énergie et de protéines, mais sans en abuser ! Au retour, pour recharger et restaurer la réserve énergétique de glycogène, une belle assiette de légumineuses comme les pois chiches, les haricots et les petits pois peut compléter un plat de pâtes bien mérité.
4. Une réserve précieuse ? Garantissez-vous une mine de vitamines et de minéraux
Marcher beaucoup et longtemps, quelle que soit la saison, entraîne inévitablement une transpiration et donc une perte de liquides, c’est-à-dire de sels minéraux. C’est pourquoi, en plus de boire régulièrement, il est indispensable de consommer de petites quantités de fruits frais, déshydratés et secs pendant la marche. En plus d’hydrater l’organisme, les fruits sont très digestes, assurent un apport continu en vitamines que l’organisme n’est pas en mesure de produire lui-même et apportent un soutien en cas d’hypoglycémie.
5. Avec de la viande prête à l’emploi, le sac à dos est plus léger et plus durable.
Pour les omnivores, les protéines de la viande permettent d’absorber la plupart des acides aminés essentiels, c’est-à-dire ceux que l’organisme ne peut pas produire lui-même et qui contribuent à la synthèse des protéines musculaires : une excellente solution pour le maintien des muscles et la réparation des tissus, facilement assimilable par l’organisme.
La viande est une source de minéraux tels que le fer (hème), le zinc et le sélénium, qui servent respectivement à la formation de l’hémoglobine et donc à l’oxygénation des tissus pendant l’activité physique, à la croissance et à la réparation des tissus, au soutien des systèmes visuel et olfactif, ainsi qu’à l’action antioxydante. Un faible apport en fer peut réduire vos performances sportives lors de la marche, ainsi que d’autres fonctions. Un autre composant important de la viande est la vitamine B12, qui participe à la formation des globules rouges, à la synthèse des protéines, à l’entretien des tissus et à la conversion de l’énergie.
Emporter de la viande en randonnée pose le problème de sa conservation, afin qu’elle ne perde pas ses propriétés nutritionnelles surtout lorsque les températures augmentent, et de sa cuisson sans alourdir le sac à dos. Heureusement, il existe sur le marché des produits prêts à l’emploi qui peuvent facilement résoudre ce dilemme, comme ceux proposés par Carne Montana. Lorsque vous choisissez la viande pour votre promenade, faites toujours attention au goût, mais aussi à l’origine, et préférez les marques qui communiquent de manière transparente leur engagement en faveur de l’environnement. Carne Montana a créé des produits pratiques, savoureux et légers, composés à 100 % de viande provenant d’élevages italiens et issus d’une chaîne d’approvisionnement courte. Une solution pratique qui remplit l’estomac, mais pas le sac à dos !
De Caselette et Avigliana à Villar Focchiardo dans le Val di Susa en bicyclette : un rêve, appelé Ciclovia Francigena, est devenu réalité. Avec l’achèvement des deux premiers lots de la piste cyclable, couvrant plus de 35 km, le samedi 3 juin 2023, en présence des administrateurs locaux, le ruban a été officiellement coupé sur ce grand projet pour la promotion durable du tourisme dans la région, mis en œuvre par l’Unione Montana Valle Susa. Un itinéraire cyclotouristique le long du tronçon piémontais de la Via Francigena – dont la réalisation avait été entamée sous la précédente administration – qui rejoint les grands itinéraires cyclables VenTo (Venise-Turin) et AIdA (Alta Italia da Attraversare), longs de 680 km.
Cliquez ici pour découvrir l’itinéraire de la véloroute du Val de Suse. La carte interactive de la Francigena peut également être suivie pendant le voyage en téléchargeant l’application AllTrails.
Un ouvrage qui serpente doucement au fond de la vallée et qui permet de profiter de la beauté du paysage en dehors des routes très fréquentées, qui sont encore en cours de réalisation. En effet, les travaux de poursuite de la piste cyclable commencent, avec pour objectif de relier Villar Focchiardo à Bussoleno (troisième lot). Mais l’ambition réelle est d’aller jusqu’à Moncenisio, en créant un itinéraire global de 62 km. En effet, la planification participative avec les communes du Val Cenischia va bientôt s’achever : une fois terminée, il faudra alors rechercher des fonds pour la réalisation du quatrième lot, le dernier.
Cliquez ici pour découvrir tous nos conseils pour préparer la Francigena à vélo.
“Ceux qui m’ont précédé ont pensé à juste titre à la bicyclette comme moteur de développement du territoire“, a expliqué le président de l’Unione Montana, Pacifico Banchieri. “Malheureusement, entre le moment où l’on pense à une telle œuvre et celui où l’on parvient à la réaliser, de nombreuses années s’écoulent et de nombreuses difficultés doivent être surmontées. Si nous parvenons, après tant d’efforts, à inaugurer un tronçon aussi important de la piste cyclable, nous pouvons dire qu’il s’agit d’un succès et d’une grande satisfaction pour tous, des fonctionnaires qui y ont travaillé aux administrateurs qui s’y sont relayés. Je suis convaincu que cette piste cyclable est avant tout un service pour notre territoire, à la disposition des citoyens qui veulent se déplacer à vélo ou faire du sport. Mais elle peut aussi servir à apporter du développement et du tourisme et à rendre la vallée plus riche, plus belle et plus attractive“.
Pour l’ancien président Sandro Plano, “ce travail est un symbole de la façon dont les syndicats de montagne représentent véritablement l’essence des politiques territoriales”. La piste cyclable embrasse toute une vallée et le fait qu’un organisme ait pensé à une infrastructure qui relie tout le territoire est quelque chose qui nous fait réfléchir. Je tiens donc à remercier les administrateurs qui ont réalisé le projet, mais surtout les techniciens, en particulier Mauro Parisio et ses collègues, qui ont accompli un travail exceptionnel“.
[Communiqué de presse du service de presse de l’Unione Montana Valle Susa].
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EAVF General Assembly, Pavia (Italy) | 20 October 2023