Via Francigena

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Il termine son travail à Londres et décide de rentrer à Rome en vélo en suivant la Via Francigena. Et de le raconter dans une vidéo.

Gian Luigi Granieri était à Londres depuis quelques années pour son travail, a découvert la beauté du cyclisme pendant le confinement et a décidé de rentrer chez lui en deux roues, dans un voyage incroyable qu’il n’oubliera jamais. Son journal vidéo est “un concentré de la Via Francigena” que nous avons l’honneur de partager sur nos réseaux.

 

Il travaille en tant que superviseur d’animation 3D et travaille dans la capitale anglaise depuis quelques années. Au printemps 2020, en raison de la pandémie, il a passé quelque temps en Italie pour être près de sa famille.

C’est à cette occasion qu’il a pris son vélo pour aller faire un tour dans son coin de pays. “J’ai commencé à remarquer des choses que je n’avais jamais vues dans les endroits où j’ai passé mon enfance et que je pensais connaître parfaitement – raconte Gianluigi – comment était-il possible de découvrir de nouvelles choses, dans le lieu où j’ai grandi ? C’était comme un coup de tonnerre. Je suis allé en vélo au village de ma grand-mère. J’ai fait 15 km et j’avais l’impression d’être arrivé sur Mars“.

Dès ces premières explorations, Gian Luigi a commencé à allonger de plus en plus ses itinéraires, jusqu’à 30, 40, 50 km à chaque fois. Il lui vient alors à l’esprit qu’il pourrait retourner à Londres en bicyclette, mais l’idée demeure et il fait le voyage vers la City en avion, également parce qu’il est “rappelé d’urgence” par un nouveau projet de travail.

Cependant, lorsque le projet s’est terminé et qu’il quitte son travail en Angleterre, et pour une série de conjonctions astrales il en avait trouvé un nouveau à Rome, il s’est rendu compte que le moment était venu de mettre en pratique l’idée de quelques mois plus tôt : faire la route en vélo.

Le vélo, cependant, était resté à Pérouse, il l’a donc fait envoyer par la poste. C’est un vélo de tourisme parfait pour la terre et l’asphalte, un beau vélo mais pas un de ces super professionnels. Avec du caractère et authentique, tout comme Gian Luigi nous est apparu lorsque nous l’avons interviewé. Une fois que nous avons fait quelques modifications pour l’adapter au voyage, tout était prêt.

 

“Je suis parti le 15 septembre et je suis arrivé à Rome le 20 octobre, en pédalant plusieurs kilomètres par jour. Même si je n’y étais pas habitué, c’était l’un des derniers problèmes. Un peu d’inconfort dans mes poignets et mon dos, plutôt. Avant de partir, j’étais en fait très inquiet car je craignais les réactions du corps à un tel stress. Au lieu de cela, j’ai été agréablement surpris par la façon dont ça s’est passé. Je me souviens aussi des moments sous la pluie, comme à Salon en Champagne, ou le vent à Calais ou encore la fatigue en montant au Grand Saint Bernard où les 4 derniers km j’ai continué à pied, avec le vélo poussé contre le vent et contre la neige, les derniers mètres j’étais épuisé”.

Lorsque nous lui demandons ce qui l’a le plus frappé, il répond : “La chose la plus excitante, qui pendant le voyage avait aussi un côté mystique et que je ne peux pas décrire autrement, c’était le fait de ne pas avoir à se soucier de devoir revenir en arrière, comme si tout glissait. Il n’y avait pas de retour à faire, seulement une avancée vers laquelle aller. Une métaphore du voyage et de la vie. J’y pensais beaucoup en faisant du vélo et c’était une sensation excitante”.

Une autre sensation déstabilisante était la perception du temps : “J’ai voyagé 35 jours mais là-bas, pour moi, c’était comme si six mois s’étaient écoulés. Les journées étaient tellement remplies de choses à voir, j’étais tellement présente à moi-même. Si je fermais les yeux, je pourrais tout décrire en détail, je pourrais tout repasser mentalement parce que je l’ai senti marqué. Évidemment, chaque jour était comme une semaine : les gens que j’ai rencontrés, les choses que j’ai mangées, les émotions que j’ai vécues. Je suis allé à la montagne pour skier toute ma vie, je n’ai jamais compris le signe des chutes de pierres par exemple. Vous pouvez imaginer le rocher géant roulant comme dans les dessins animés. Au lieu de cela, j’ai compris à Pontarlier ce que cela signifiait… alors que je roulais sur les routes à côté des rochers de la montagne et que toutes les 10 secondes, je pouvais les entendre s’effondrer d’en haut. Un bruit que vous ne percevez que si vous vous déplacez à un rythme lent, si vous n’avez pas la barrière de la voiture autour de vous. Je n’ai même jamais vu, en 25 ans de ski, un bouquetin. Alors que je montais vers le col du Grand Saint Bernard, je me suis retourné et j’ai vu des chevreuils à 10 mètres de moi. Et puis des sangliers, des faisans, des canards. Tout cela pour dire que c’était comme si là, je vivais pleinement et pour de vrai les choses que j’avais l’habitude de vivre sans les voir. Une manière intense de vivre, qui me manque maintenant. Parce qu’une fois que l’on reprend la routine, c’est un peu déstabilisant, on recommence à se perdre dans les souvenirs et les jours dans les mêmes choses. Quand tout est pareil, un mois passe en un clin d’œil. Quand on voyage à pied ou à vélo, chaque jour dure une semaine, avec tout ce qui se passe.”

La vidéo était aussi une façon d’écrire une sorte de journal intime car, comme le confie Gian Luigi lui-même, “Cela me semble encore fou d’avoir fait le trajet Londres-Rome à vélo. De temps en temps, je dois aller regarder à nouveau la vidéo pour me dire que c’est vrai.”

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La Via Francigena a plus de goût avec les portions individuelles MITO de Parmigiano Reggiano

Le long de la Via Francigena, trois points d’information “Sosta e Gusta” ont été inaugurés où les pèlerins peuvent déguster le savoureux Parmigiano Reggiano, grâce à un accord entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), le Consortium Parmigiano Reggiano et la revue officielle de la Via Francigena éditée par Studio Guidotti Editore.

Il est possible d’émettre l’hypothèse qu’au moment de son voyage en 990 après J.-C., Sigéric, l’archevêque de Parme, voyageait sur la Via Francigena. Sigéric, l’archevêque qui voyageait entre Rome et Canterbury, décrivant les 79 étapes de son itinéraire dans un journal qui est devenu la base du tracé de la moderne Via Francigena, en passant par la région de Parme aurait pu goûter une meule primitive de Parmigiano Reggiano.

De cette considération naît l’idée de permettre aux pèlerins modernes de vivre une visite expérientielle dédiée à la découverte du Parmigiano Reggiano le long de la Via Francigena. A partir du titre “Sosta & Gusta“, la nature et l’objectif de ce projet sont claires. Les pèlerins pourront s’arrêter dans les établissements participant à l’initiative et déguster le produit, en découvrant ses caractéristiques, ses différents âges et en touchant la variété des établissements de production qui sont disséminés dans les treize communes de Parme le long de la Via Francigena.

En effet, la liste des établissements participant à l’initiative est longue et peut être consultée sur le site officiel de l’AEVF, dans la rubrique spéciale “Sosta e Gusta, qui font partie de ce savoureux réseau destiné à rendre le voyage encore plus spécial et délicieux.

 

 

Mais la nouveauté du printemps 2021, c’est l’inauguration de trois points d’information Sosta e Gusta à :

  • Fidenza : Ufficio Turistico IAT Casa Cremonini Piazza Duomo, tel. +39 524 83377

D’avril à octobre : tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h.

De novembre à mars : du mardi au dimanche, de 9 à 12h30 et de 15h à 17h30. Fermé le lundi. Fermé les 25 et 26 décembre et le 1er janvier.

  • Fornovo di Taro : Office du tourisme IAT Via XXIV Maggio 2, tél. + 39 346 9536300

Ouvert toute l’année du lundi au dimanche. Lundi à vendredi 8.30/12.30- 15/17 ; samedi 8h30/12h30 ; dimanche 9-12h

  • Berceto : Info Point, Piazza Don Giovanni Bosco 2, tél. +39 5251939109

Ouvert tous les jours de 9 à 13h.

Les pèlerins qui passeront par ces trois points d’informations “Sosta e Gusta” recevront un Parmigiano Reggiano MITO en portion individuelle et une brochure expliquant la collaboration, indiquant où trouver le précieux fromage le long de la Via Francigena. Les personnes disponibles auront une photo prise avec la précieuse dégustation, qui sera ensuite partagée sur les réseaux sociaux de l’AEVF et des autres parties concernées.

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Myra Stals sera le visage de l’AEVF pour “Via Francigena Road to Rome 2021. Start Again!”

Née aux Pays-Bas, polyglotte et cosmopolite, Myra Stals, 36 ans, est l’une des dernières recrues de l’Association Européenne des Chemins de la Vie Francigena- AEVF. Elle sera la responsable des réseaux sociaux pour l’événement “Road to Rome 2021” qu’elle parcourra à pied et à vélo les 3200 km du chemin reliant Canterbury à Rome, jusqu’à Santa Maria di Leuca.

Le visage et la voix de Myra raconteront chaque jour, à travers les réseaux sociaux de l’Association, l’avancée du voyage. Photos, stories en direct, podcasts, vidéos et interventions radiophoniques : les outils qu’elle utilisera pour permettre à tous de suivre le grand voyage seront nombreux. Vidéastes, blogueurs, influenceurs et évidemment les pèlerins que la caravane du Chemin de Rome 2021 rencontrera le long de la Via Francigena seront toujours présents à ses côtés. Le personnel de l’AEVF alternera également en cours de route : Luca Bruschi, Luca Faravelli, Angelofabio Attolico, Jacques Chevin, Edgar Lebras, Elena Dubinina, Sami Tawfik, Micol Sozzi, Eleonora Martinelli, Marika Massotti, Martina D’Agostino, Sara Louise Costa, Nicole Franciolini, Garance Potier.

“Je suis dans l’inquiétude. Je suis impatiente de partir. Mentalement, je suis prête, physiquement, je sais que je dois bien me préparer pour l’épreuve car elle sera difficile.” Myra n’est pas étrangère à ce genre d’entreprise. Ces dernières années, elle a parcouru 16 000 kilomètres autour de l’Europe, mais elle l’a toujours fait à vélo dans le cadre de son projet Cycle 2 Recycle.

“Je suis heureuse que mes nouvelles chaussures Garmont et mon sac à dos Ferrino soient arrivés pour que, dans les semaines précédant le départ, je puisse commencer à les utiliser à l’entraînement et faire en sorte qu’ils m’aillent parfaitement. Je serai prête pour le 16 juin“, dit-elle avec une voix pleine d’enthousiasme, “même si je sais que l’épreuve la plus difficile sera celle du mental, parce que chaque jour je devrai parler à tant de personnes et je n’aurai jamais – comme dans le cyclisme – de moments de silence et de solitude pendant lesquels je pourrai recharger mes batteries. Mais les gens seront ma force, pas ma faiblesse. Myra admet qu’elle ressent la responsabilité de représenter l’AEVF dans une célébration aussi importante, mais il n’y a aucune crainte dans ses paroles, plutôt beaucoup de fierté. Après tout, elle ne pouvait qu’être celle qui représente la Via Francigena : citoyenne du monde et porteuse de différentes langues et cultures, voyageuse “slow” et attentive à la durabilité, elle incarne toutes les valeurs de l’AEVF.

Bon voyage Myra !

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La Via Francigena a plus de goût avec les portions individuelles MITO de Parmigiano Reggiano

Le long de la Via Francigena, trois points d’information “Sosta e Gusta” ont été inaugurés où les pèlerins peuvent déguster le savoureux Parmigiano Reggiano, grâce à un accord entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), le Consortium Parmigiano Reggiano et la revue officielle de la Via Francigena éditée par Studio Guidotti Editore.

Il est possible d’émettre l’hypothèse qu’au moment de son voyage en 990 après J.-C., Sigéric, l’archevêque de Parme, voyageait sur la Via Francigena. Sigéric, l’archevêque qui voyageait entre Rome et Canterbury, décrivant les 79 étapes de son itinéraire dans un journal qui est devenu la base du tracé de la moderne Via Francigena, en passant par la région de Parme aurait pu goûter une meule primitive de Parmigiano Reggiano.

De cette considération naît l’idée de permettre aux pèlerins modernes de vivre une visite expérientielle dédiée à la découverte du Parmigiano Reggiano le long de la Via Francigena. A partir du titre “Sosta & Gusta“, la nature et l’objectif de ce projet sont claires. Les pèlerins pourront s’arrêter dans les établissements participant à l’initiative et déguster le produit, en découvrant ses caractéristiques, ses différents âges et en touchant la variété des établissements de production qui sont disséminés dans les treize communes de Parme le long de la Via Francigena.

En effet, la liste des établissements participant à l’initiative est longue et peut être consultée sur le site officiel de l’AEVF, dans la rubrique spéciale “Sosta e Gusta, qui font partie de ce savoureux réseau destiné à rendre le voyage encore plus spécial et délicieux.

Mais la nouveauté du printemps 2021, c’est l’inauguration de trois points d’information Sosta e Gusta à :

  • Fidenza : Ufficio Turistico IAT Casa Cremonini Piazza Duomo, tel. +39 524 83377

D’avril à octobre : tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h.

De novembre à mars : du mardi au dimanche, de 9 à 12h30 et de 15h à 17h30. Fermé le lundi. Fermé les 25 et 26 décembre et le 1er janvier.

  • Fornovo di Taro : Office du tourisme IAT Via XXIV Maggio 2, tél. + 39 346 9536300

Ouvert toute l’année du lundi au dimanche. Lundi à vendredi 8.30/12.30- 15/17 ; samedi 8h30/12h30 ; dimanche 9-12h

  • Berceto : Info Point, Piazza Don Giovanni Bosco 2, tél. +39 5251939109

Ouvert tous les jours de 9 à 13h.

Les pèlerins qui passeront par ces trois points d’informations “Sosta e Gusta” recevront un Parmigiano Reggiano MITO en portion individuelle et une brochure expliquant la collaboration, indiquant où trouver le précieux fromage le long de la Via Francigena. Les personnes disponibles auront une photo prise avec la précieuse dégustation, qui sera ensuite partagée sur les réseaux sociaux de l’AEVF et des autres parties concernées.

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Il termine son travail à Londres et décide de rentrer à Rome en vélo en suivant la Via Francigena. Et de le raconter dans une vidéo.

Gian Luigi Granieri était à Londres depuis quelques années pour son travail, a découvert la beauté du cyclisme pendant le confinement et a décidé de rentrer chez lui en deux roues, dans un voyage incroyable qu’il n’oubliera jamais. Son journal vidéo est “un concentré de la Via Francigena” que nous avons l’honneur de partager sur nos réseaux.

 

Il travaille en tant que superviseur d’animation 3D et travaille dans la capitale anglaise depuis quelques années. Au printemps 2020, en raison de la pandémie, il a passé quelque temps en Italie pour être près de sa famille.

C’est à cette occasion qu’il a pris son vélo pour aller faire un tour dans son coin de pays. “J’ai commencé à remarquer des choses que je n’avais jamais vues dans les endroits où j’ai passé mon enfance et que je pensais connaître parfaitement – raconte Gianluigi – comment était-il possible de découvrir de nouvelles choses, dans le lieu où j’ai grandi ? C’était comme un coup de tonnerre. Je suis allé en vélo au village de ma grand-mère. J’ai fait 15 km et j’avais l’impression d’être arrivé sur Mars“.

Dès ces premières explorations, Gian Luigi a commencé à allonger de plus en plus ses itinéraires, jusqu’à 30, 40, 50 km à chaque fois. Il lui vient alors à l’esprit qu’il pourrait retourner à Londres en bicyclette, mais l’idée demeure et il fait le voyage vers la City en avion, également parce qu’il est “rappelé d’urgence” par un nouveau projet de travail.

Cependant, lorsque le projet s’est terminé et qu’il quitte son travail en Angleterre, et pour une série de conjonctions astrales il en avait trouvé un nouveau à Rome, il s’est rendu compte que le moment était venu de mettre en pratique l’idée de quelques mois plus tôt : faire la route en vélo.

Le vélo, cependant, était resté à Pérouse, il l’a donc fait envoyer par la poste. C’est un vélo de tourisme parfait pour la terre et l’asphalte, un beau vélo mais pas un de ces super professionnels. Avec du caractère et authentique, tout comme Gian Luigi nous est apparu lorsque nous l’avons interviewé. Une fois que nous avons fait quelques modifications pour l’adapter au voyage, tout était prêt.

“Je suis parti le 15 septembre et je suis arrivé à Rome le 20 octobre, en pédalant plusieurs kilomètres par jour. Même si je n’y étais pas habitué, c’était l’un des derniers problèmes. Un peu d’inconfort dans mes poignets et mon dos, plutôt. Avant de partir, j’étais en fait très inquiet car je craignais les réactions du corps à un tel stress. Au lieu de cela, j’ai été agréablement surpris par la façon dont ça s’est passé. Je me souviens aussi des moments sous la pluie, comme à Salon en Champagne, ou le vent à Calais ou encore la fatigue en montant au Grand Saint Bernard où les 4 derniers km j’ai continué à pied, avec le vélo poussé contre le vent et contre la neige, les derniers mètres j’étais épuisé”.

Lorsque nous lui demandons ce qui l’a le plus frappé, il répond : “La chose la plus excitante, qui pendant le voyage avait aussi un côté mystique et que je ne peux pas décrire autrement, c’était le fait de ne pas avoir à se soucier de devoir revenir en arrière, comme si tout glissait. Il n’y avait pas de retour à faire, seulement une avancée vers laquelle aller. Une métaphore du voyage et de la vie. J’y pensais beaucoup en faisant du vélo et c’était une sensation excitante”.

Une autre sensation déstabilisante était la perception du temps : “J’ai voyagé 35 jours mais là-bas, pour moi, c’était comme si six mois s’étaient écoulés. Les journées étaient tellement remplies de choses à voir, j’étais tellement présente à moi-même. Si je fermais les yeux, je pourrais tout décrire en détail, je pourrais tout repasser mentalement parce que je l’ai senti marqué. Évidemment, chaque jour était comme une semaine : les gens que j’ai rencontrés, les choses que j’ai mangées, les émotions que j’ai vécues. Je suis allé à la montagne pour skier toute ma vie, je n’ai jamais compris le signe des chutes de pierres par exemple. Vous pouvez imaginer le rocher géant roulant comme dans les dessins animés. Au lieu de cela, j’ai compris à Pontarlier ce que cela signifiait… alors que je roulais sur les routes à côté des rochers de la montagne et que toutes les 10 secondes, je pouvais les entendre s’effondrer d’en haut. Un bruit que vous ne percevez que si vous vous déplacez à un rythme lent, si vous n’avez pas la barrière de la voiture autour de vous. Je n’ai même jamais vu, en 25 ans de ski, un bouquetin. Alors que je montais vers le col du Grand Saint Bernard, je me suis retourné et j’ai vu des chevreuils à 10 mètres de moi. Et puis des sangliers, des faisans, des canards. Tout cela pour dire que c’était comme si là, je vivais pleinement et pour de vrai les choses que j’avais l’habitude de vivre sans les voir. Une manière intense de vivre, qui me manque maintenant. Parce qu’une fois que l’on reprend la routine, c’est un peu déstabilisant, on recommence à se perdre dans les souvenirs et les jours dans les mêmes choses. Quand tout est pareil, un mois passe en un clin d’œil. Quand on voyage à pied ou à vélo, chaque jour dure une semaine, avec tout ce qui se passe.”

La vidéo était aussi une façon d’écrire une sorte de journal intime car, comme le confie Gian Luigi lui-même, “Cela me semble encore fou d’avoir fait le trajet Londres-Rome à vélo. De temps en temps, je dois aller regarder à nouveau la vidéo pour me dire que c’est vrai.”

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Myra Stals sera le visage de l’AEVF pour “Via Francigena Road to Rome 2021. Start Again!”

Née aux Pays-Bas, polyglotte et cosmopolite, Myra Stals, 36 ans, est l’une des dernières recrues de l’Association Européenne des Chemins de la Vie Francigena- AEVF. Elle sera la responsable des réseaux sociaux pour l’événement “Road to Rome 2021” qu’elle parcourra à pied et à vélo les 3200 km du chemin reliant Canterbury à Rome, jusqu’à Santa Maria di Leuca.

Le visage et la voix de Myra raconteront chaque jour, à travers les réseaux sociaux de l’Association, l’avancée du voyage. Photos, stories en direct, podcasts, vidéos et interventions radiophoniques : les outils qu’elle utilisera pour permettre à tous de suivre le grand voyage seront nombreux. Vidéastes, blogueurs, influenceurs et évidemment les pèlerins que la caravane du Chemin de Rome 2021 rencontrera le long de la Via Francigena seront toujours présents à ses côtés. Le personnel de l’AEVF alternera également en cours de route : Luca Bruschi, Luca Faravelli, Angelofabio Attolico, Jacques Chevin, Edgar Lebras, Elena Dubinina, Sami Tawfik, Micol Sozzi, Eleonora Martinelli, Marika Massotti, Martina D’Agostino, Sara Louise Costa, Nicole Franciolini, Garance Potier.

“Je suis dans l’inquiétude. Je suis impatiente de partir. Mentalement, je suis prête, physiquement, je sais que je dois bien me préparer pour l’épreuve car elle sera difficile.” Myra n’est pas étrangère à ce genre d’entreprise. Ces dernières années, elle a parcouru 16 000 kilomètres autour de l’Europe, mais elle l’a toujours fait à vélo dans le cadre de son projet Cycle 2 Recycle.

“Je suis heureuse que mes nouvelles chaussures Garmont et mon sac à dos Ferrino soient arrivés pour que, dans les semaines précédant le départ, je puisse commencer à les utiliser à l’entraînement et faire en sorte qu’ils m’aillent parfaitement. Je serai prête pour le 16 juin“, dit-elle avec une voix pleine d’enthousiasme, “même si je sais que l’épreuve la plus difficile sera celle du mental, parce que chaque jour je devrai parler à tant de personnes et je n’aurai jamais – comme dans le cyclisme – de moments de silence et de solitude pendant lesquels je pourrai recharger mes batteries. Mais les gens seront ma force, pas ma faiblesse. Myra admet qu’elle ressent la responsabilité de représenter l’AEVF dans une célébration aussi importante, mais il n’y a aucune crainte dans ses paroles, plutôt beaucoup de fierté. Après tout, elle ne pouvait qu’être celle qui représente la Via Francigena : citoyenne du monde et porteuse de différentes langues et cultures, voyageuse “slow” et attentive à la durabilité, elle incarne toutes les valeurs de l’AEVF.

Bon voyage Myra !

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Une visioconférence sera consacrée à la Via Francigena dans le cycle « Des chemins et des hommes »

Vendredi 28 mai, de 19 h 30 à 21 h, dans le cycle « Des chemins et des hommes », une visioconférence sera consacrée à la Via Francigena, qui relie Canterbury (Grande-Bretagne) à Rome.

Cette soirée, animée par Gaële de La Brosse et Cécile Picco (journalistes au Pèlerin), sera composée en trois parties :

« Tous les chemins mènent à la Via Francigena » : témoignages de Jacques Chauty (président de Compostelle 2000) ainsi que d’Anthony Grouard et Anne-Laure Timmel (Haltes pèlerines en Loire-Atlantique), sur deux itinéraires de liaison vers la Via Francigena (à partir de Paris et de Nantes)

« Road to Rome », une marche pour les 20 ans de la fondation de l’AEVF (Association Européenne des Chemins de la Via Francigena): présentation par Jacques Chevin
« La Via francigena à 7 ans, c’est possible ! »: interview de Céline Anaya Gautier, photographe, qui a effectué la Via Francigena avec son fils Leandro

Lien : https://www.facebook.com/LePelerin.Hebdo
Participation libre aux frais (sur donation) : https://www.billetweb.fr/soiree-speciale-via-francigena

Organisation : l’hebdomadaire Le Pèlerin, Compostelle 2000, la Société des Amis de Saint-Jacques et le Forum104

Renseignements :

E-mails : communicationlepelerin@bayard-presse.com, compostelle2000@orange.fr, secretariat@compostelle.asso.fr, contact@forum104.org

Sites internet : www.lepelerin.com, www.compostelle2000.org, www.compostelle.asso.fr, www.forum104.org

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Une visioconférence sera consacrée à la Via Francigena dans le cycle « Des chemins et des hommes »

Vendredi 28 mai, de 19 h 30 à 21 h, dans le cycle « Des chemins et des hommes », une visioconférence sera consacrée à la Via Francigena, qui relie Canterbury (Grande-Bretagne) à Rome.

Cette soirée, animée par Gaële de La Brosse et Cécile Picco (journalistes au Pèlerin), sera composée en trois parties :

« Tous les chemins mènent à la Via Francigena » : témoignages de Jacques Chauty (président de Compostelle 2000) ainsi que d’Anthony Grouard et Anne-Laure Timmel (Haltes pèlerines en Loire-Atlantique), sur deux itinéraires de liaison vers la Via Francigena (à partir de Paris et de Nantes)

« Road to Rome », une marche pour les 20 ans de la fondation de l’AEVF (Association Européenne des Chemins de la Via Francigena): présentation par Jacques Chevin
« La Via francigena à 7 ans, c’est possible ! »: interview de Céline Anaya Gautier, photographe, qui a effectué la Via Francigena avec son fils Leandro

Lien : https://www.facebook.com/LePelerin.Hebdo
Participation libre aux frais (sur donation) : https://www.billetweb.fr/soiree-speciale-via-francigena

Organisation : l’hebdomadaire Le Pèlerin, Compostelle 2000, la Société des Amis de Saint-Jacques et le Forum104

Renseignements :

E-mails : communicationlepelerin@bayard-presse.com, compostelle2000@orange.fr, secretariat@compostelle.asso.fr, contact@forum104.org

Sites internet : www.lepelerin.com, www.compostelle2000.org, www.compostelle.asso.fr, www.forum104.org

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La Légende de Sigéric: la ‘Commedia dell’arte’ débarque sur la Via Francigena

La Légende de Sigéric est une belle initiative culturelle basée sur une idée de Charles Myber, écrit et mis en scène par Carlo Boso.

Pour réaliser la mise en scène de La Légende de Sigéric, l’équipe artistique de l’AIDAS et le Directeur du projet, Carlo Boso, ont choisi de tenir compte de leur expérience dans le domaine de cette forme de théâtre, connu dans le monde entier sous le nom de ‘Commedia Dell’Arte‘.

L’objectif a été de créer une action théâtrale axée sur les techniques expressives caractérisant le théâtre populaire de la Renaissance. Danse, chant, pantomime, une série infinie de lazzi et combats scéniques font partie du répertoire utilisé par les jeunes protagonistes de cette épopée théâtrale destinée à instruire et à divertir tout public. Une grande partie de la recherche historique a été effectuée par les élèves de l’AIDAS de Versailles, qui ont également proposé une série de scènes faisant parties de l’édition de La Légende de Sigéric présentée au public cette année. Il y a deux versions prévues, l’une majoritairement française destinée au territoire Franco-Suisse et une majoritairement italienne destinées au territoire italien. Les deux versions mettent en scène la traversée d’une partie de l’Europe par Sigéric et ses compagnons d’aventures.

La légende de Sigéric n’est pas seulement l’occasion de vivre un moment de pur divertissement mais c’est également le prétexte pour rappeler des évènements sociaux culturels caractérisant l’histoire médiévale française mais aussi celle de l’Angleterre, de la Suisse et d’Italie. C’est un voyage à travers les époques, faisant halte dans des lieux saisissants et riches d’Histoire. 

Ce sont huit comédiens chevronnés qui, grâce à cette invention théâtrale haute en couleur, vont retracer la légende de Sigéric. Pour le plus grand plaisir d’un public local, régional, national et international.

Et vive Sigéric !

Pour plus d’infos:  charlesmyber2@gmail.com

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La Légende de Sigéric: la ‘Commedia dell’arte’ débarque sur la Via Francigena

La Légende de Sigéric est une belle initiative culturelle basée sur une idée de Charles Myber, écrit et mis en scène par Carlo Boso.

Pour réaliser la mise en scène de La Légende de Sigéric, l’équipe artistique de l’AIDAS et le Directeur du projet, Carlo Boso, ont choisi de tenir compte de leur expérience dans le domaine de cette forme de théâtre, connu dans le monde entier sous le nom de ‘Commedia Dell’Arte‘.

L’objectif a été de créer une action théâtrale axée sur les techniques expressives caractérisant le théâtre populaire de la Renaissance. Danse, chant, pantomime, une série infinie de lazzi et combats scéniques font partie du répertoire utilisé par les jeunes protagonistes de cette épopée théâtrale destinée à instruire et à divertir tout public. Une grande partie de la recherche historique a été effectuée par les élèves de l’AIDAS de Versailles, qui ont également proposé une série de scènes faisant parties de l’édition de La Légende de Sigéric présentée au public cette année. Il y a deux versions prévues, l’une majoritairement française destinée au territoire Franco-Suisse et une majoritairement italienne destinées au territoire italien. Les deux versions mettent en scène la traversée d’une partie de l’Europe par Sigéric et ses compagnons d’aventures.

La légende de Sigéric n’est pas seulement l’occasion de vivre un moment de pur divertissement mais c’est également le prétexte pour rappeler des évènements sociaux culturels caractérisant l’histoire médiévale française mais aussi celle de l’Angleterre, de la Suisse et d’Italie. C’est un voyage à travers les époques, faisant halte dans des lieux saisissants et riches d’Histoire.

Ce sont huit comédiens chevronnés qui, grâce à cette invention théâtrale haute en couleur, vont retracer la légende de Sigéric. Pour le plus grand plaisir d’un public local, régional, national et international.

Et vive Sigéric !

Pour plus d’infos:  charlesmyber2@gmail.com

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