Via Francigena

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Le Val d’Orcia depuis la fenêtre d’un train des années 1920 avec le Ministre

Le Ministre du Tourisme Massimo Garavaglia a participé à la marche relais “Via Francigena – Road to Rome 2021” lors de l’étape de Sienne à Buonconvento à bord du train historique de la fondation FS Italiane.

Dimanche 29 août, l’événement européen organisé par l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, à l’occasion du 20ème anniversaire de sa fondation et avec le soutien de l’ENIT, a accueilli pèlerins et touristes à bord d’un wagon historique des années 1920 pour une expérience unique.

Pendant l’événement, la salle de conférence a accueilli une réunion axée sur la présentation de l’expérience de Road to Rome et de la collaboration avec la fondation FS Italiane pour cette étape extraordinaire, à laquelle a également participé le Ministre du Tourisme. M. Garavaglia a souligné l’importance de l’itinéraire de la Via Francigena en tant que moteur de développement du tourisme territorial, capable de relier la mobilité douce avec les villages historiques et les communautés locales. Un tourisme authentique fait de personnes et d’excellences hors du commun pour promouvoir la relance économique de nombreux territoires. Une récente étude de l’Irpet a attesté une augmentation de 63% du nombre de pèlerins sur la Via Francigena au cours de ces 10 dernières années dans le tronçon toscan, avec un impact décisif même pendant l’été post-covid, grâce à un intérêt croissant pour les itinéraires pédestres et le tourisme vert.

“La seule façon de réaliser un rêve est de se réveiller”, a déclaré M. Garavaglia, soulignant l’importance d’investir des ressources dans un tourisme qui concerne davantage le voyage que le simple transport. À la table du Ministre se trouvaient Massimo Tedeschi et Luca Bruschi, respectivement Président et Directeur de l’AEVF, ainsi que Myra Stals, Responsable des réseaux sociaux de Road to Rome, Luigi Cantamessa et Monseigneur Liberio Andreatta, respectivement Directeur général et Président par intérim de la fondation FS Italiane.

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Marchez avec nous

Le groupe stable de marcheurs de l’événement “Via Francigena. Road to Rome 2021” sera composé de membres du personnel de l’AEVF, de représentants d’associations locales, de journalistes et de blogueurs, mais tout le monde pourra se joindre à la marche, de manière autonome et sur la base du calendrier.

Pour participer, nous vous suggérons de contacter les Associations Amies de l’AEVF afin de vérifier si elles organisent des initiatives à l’occasion de l’événement.

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Soutenez le projet

L’événement “Via Francigena. Road to Rome 2021” est organisé par l’AEVF avec tous ceux qui collaborent au développement de la Via. L’événement mettra en valeur les principaux lieux culturels, historiques et touristiques le long de la Via Francigena

Soutenez Road to Rome en faisant un (petit) don à notre campagne de crowdfunding!

Notre campagne de levée de fonds (crownfunding) nous permettra d’utiliser vos dons pour l’entretien et la promotion de la Via Francigena:

  • Un dixième des dons ira à la l’entretient de la Via Francigena, c’est à dire au développement du balisage, à l’entretien des voies afin qu’elles demeurent pratiquables pour les marcheurs et les cyclistes.
  • Grâce à vos dons, même les plus modestes, nous pourrons promouvoir toujours plus cette grande route culturelle.
  • Par ailleurs, un film documentaire sera réalisé grâce à vos dons après l’événement.

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PLUS D’INFORMATIONS SUR L’ÉVÉNEMENT ET LES ÉTAPES:
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Choisir les chaussures

Lors d’une longue marche, vos pieds sont soumis à un stress anormal. Il est donc important de choisir correctement la chaussure la plus adaptée.

Une fois résolu le problème du sac à dos, comment choisir les chaussures, autre accessoire fondamental pour la marche ?

Le choix dépend de la saison et de l’itinéraire choisi : si vous devez marcher tout le long du parcours et traverser les Alpes au col du Grand Saint-Bernard, une botte haute imperméable est presque obligatoire.
Il existe sur le marché des chaussures de trekking très légères et confortables qui, par rapport aux chaussures basses, ont l’avantage de soutenir la cheville, très sollicitée par le poids du sac à dos, évitant ainsi les entorses et les problèmes d’articulations et de tendons, surtout dans les passages les plus accidentés. De plus, les bottes imperméables vous permettent d’affronter les (rares) gués et de protéger vos pieds de la pluie et de la boue. Si la qualité est bonne, la botte vous accompagnera volontiers même sur les chemins de terre légers et l’asphalte.
La chaussure de trekking basse, surtout si elle est très respirante (et donc non imperméable), est une meilleure solution pour les périodes les plus chaudes, en évitant la transpiration excessive qui facilite la formation d’ampoules. Cependant, il ne soutient pas la cheville et est donc moins adapté aux tronçons les plus exigeants du parcours, il doit être retiré pour traverser les gués et ne protège pas bien de la pluie.
Les sandales de trekking sont très utiles pour ceux qui portent habituellement d’autres chaussures pour marcher, et conviennent donc pour les moments de détente, pour prendre une douche ou pour traverser des gués. Certains pèlerins les utilisent également pour marcher pendant la journée : si les sandales sont de qualité et ont déjà été utilisées pour de longues marches, elles peuvent être un bon choix, sinon il vaut mieux éviter de les utiliser pour éviter le risque d’ampoules. En outre, les sandales ne protègent pas le pied contre les chocs accidentels contre les pierres et les obstacles, et ne sont donc pas adaptées aux tronçons irréguliers du chemin.
Il est préférable d’éviter d’autres types de chaussures, en particulier les chaussures dites “de sport”, c’est-à-dire les chaussures conçues pour d’autres sports et non pas spécifiquement pour la marche : elles peuvent avoir des semelles trop fines, ou trop souples, ou ne pas soutenir correctement la cheville. Cela s’applique même si vous trouvez ces chaussures confortables au quotidien. Utiliser une chaussure pour une promenade est moins éprouvant que de marcher 25 km par jour pendant plusieurs jours.

Où acheter des chaussures
Il est préférable de choisir un magasin spécialisé où les vendeurs ont les compétences techniques nécessaires pour vous conseiller. Apportez une paire de chaussettes de trekking avec vous ou portez celles que le magasin fournit, et passez beaucoup de temps à les essayer, à comparer les différents modèles, à les porter longtemps, à marcher avec. Certains magasins sont équipés d’une plate-forme qui simule une descente, où vous pouvez vérifier si la taille est correcte ou “toucher l’orteil”.
N’oubliez pas que le pied gonfle généralement, surtout s’il fait très chaud, et que les chaussettes de randonnée sont rembourrées. Choisissez donc une chaussure généreuse, au moins une taille au-dessus de celle que vous portez habituellement.
Évitez les chaussures trop rigides pour une utilisation en haute montagne. Toutefois, n’oubliez pas que lorsque vous les essayez dans le magasin, une chaussure bien structurée peut sembler rigide, alors qu’après une utilisation prolongée, vous ne le remarquerez pas.
N’essayez pas de faire des économies : une paire de chaussures de qualité coûte au moins 100 euros, mais c’est de l’argent bien dépensé. Des chaussures bon marché peuvent transformer votre marche en un véritable supplice.
Après avoir acheté vos chaussures, portez-les longtemps avant de partir. D’abord à la maison, puis pour quelques courtes promenades, puis pour des promenades de plus en plus longues. Ne prenez pas le risque d’utiliser de nouvelles chaussures, même si elles semblent confortables, sans un rodage adéquat.

Chaussettes
Le choix des chaussettes est presque aussi important que celui des chaussures.
Vous devez utiliser des chaussettes spéciales anti-vessie, dont la pointe et le talon sont renforcés. Elles coûtent généralement un peu plus cher que les chaussettes normales, mais la différence en termes de confort en vaut la peine.
Nous recommandons en particulier les chaussettes en laine mérinos, et il existe une version légère pour l’été.
Il est bon d’emporter trois paires de chaussettes, afin d’avoir toujours une paire sèche.

Prendre soin de vos pieds
Le principal problème créé par les mauvaises chaussures et chaussettes est la formation d’ampoules sur les pieds, qui peuvent être très gênantes et douloureuses. Il est préférable d’éviter ou de limiter les ampoules autant que possible.
Les ampoules se forment généralement en raison du frottement de la peau sur la chaussure, et sont facilitées par la sueur et l’humidité.
Une première règle utile peut être de garder les pieds aussi secs que possible : par exemple, les bains de pieds sont à éviter pendant la marche, car ils ramollissent la peau et la rendent plus vulnérable. Cela est vrai même s’il fait très chaud, et il n’est pas facile de résister à la fraîcheur d’une fontaine ou d’un ruisseau.
Dans la mesure du possible, évitez de vous mouiller les pieds, même en pataugeant, et il est bon de sécher soigneusement votre peau avant de remettre vos chaussures.
Une bonne habitude est d’enlever ses chaussures et ses chaussettes à chaque arrêt, même s’il est très bref : cela permet à la peau de vos pieds de “respirer” et de sécher. Si vous devez marcher, par exemple pour entrer dans un bar, vous pouvez porter des sandales sur vos pieds nus.
Parfois, des ampoules se forment également entre les orteils, en raison du frottement. On peut les prévenir en appliquant un peu de vaseline entre les orteils pour éviter les frottements.
Le bain de pieds du soir, en revanche, est très sain, surtout si, après avoir bien lavé vos pieds, vous étalez sur votre peau une crème spéciale fatigue. Cette opération doit être répétée le lendemain matin, dès que vous vous réveillez. Les résultats sont surprenants.

Conclusions
Les pieds sont la partie du corps la plus sollicitée, la principale source d’inconfort et de douleur, et sans surprise, ils sont le sujet principal des discours des pèlerins.
La qualité des chaussures et des chaussettes est essentielle pour éviter la plupart des problèmes que vous pourriez rencontrer en cours de route : ne lésinez donc pas sur les moyens et consacrez du temps et de l’attention au choix des articles qui vous conviennent le mieux.

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Choisir et préparer son sac à dos

Que faut-il mettre dans le sac à dos ? C’est un problème auquel nous sommes confrontés chaque fois que nous préparons une excursion, mais dans le cas d’un long voyage à pied, il revêt une importance fondamentale, et peut faire la différence entre une expérience merveilleuse et l’enfer.

Ceux qui entreprennent pour la première fois un long voyage à pied ont tendance à mettre trop de poids sur leurs épaules, sans se rendre compte qu’un sac à dos lourd augmente considérablement la fatigue, et surtout la tension sur le dos, les articulations et les pieds. En général, il se rend compte du problème après quelques jours de marche, parfois lorsqu’il est trop tard pour éviter les problèmes typiques d’un poids excessif : douleurs dorsales, inflammation des articulations, ampoules aux pieds.
Une scène classique à laquelle on assiste lors des premières étapes du Camino de Santiago est le renvoi à la maison d’objets inutiles, ou le don à d’autres pèlerins qui pourraient en avoir besoin. À cet effet, il existe une zone spéciale dans chaque auberge où les pèlerins fatigués laissent leurs chaussures, bâtons, pulls, livres et autres objets lourds.
Il faut donc consacrer un soin maniaque à contenir le poids du sac à dos, dans le but de rester bien en dessous de 10 kg. La solution idéale est que le sac à dos ne dépasse pas 10 % du poids corporel du pèlerin ; cela semble incroyable, mais c’est techniquement possible.

Réduire le poids au minimum
Cela peut être réalisé si:

  • vous choisissez un sac à dos d’excellente qualité, léger, d’un volume de 35-45 litres ;
  • vous évitez l’utilisation du coton et des fibres naturelles, et utilisez des vêtements techniques synthétiques (même à bas prix, vous pouvez désormais trouver des vêtements très légers) ;
  • choisissez un sac de couchage très léger et compact ;
  • utilisez une serviette de trekking en microfibre ;
  • N’emportez que ce qui est strictement nécessaire.

En outre, il faut garder à l’esprit que le long de la Via Francigena, il y a des villes et des villages à chaque étape, et qu’il est donc facile de faire des achats pendant le voyage.
Il est nécessaire d’évaluer la solution la plus légère pour chaque objet que vous souhaitez emporter avec vous, de la brosse à dents au guide de route ; pour cela, il est bon de peser chaque objet avec une petite balance de cuisine numérique, par exemple pour comparer deux pantalons et choisir le plus léger, ou deux chemises de sous-vêtements, en gardant à l’esprit que la somme des petites différences fera une grande différence.
Une grande attention doit être accordée aux accessoires tels que l’appareil photo ou le téléphone portable, qui nécessitent l’utilisation de chargeurs. De nombreux téléphones portables vous permettent de prendre de bonnes photos, vous devriez donc envisager de n’emporter qu’un seul article multifonctionnel. En outre, il existe sur le marché des chargeurs de téléphone portable ultralégers, qui peuvent vous faire gagner beaucoup de poids.
Le shampooing, le gel douche, les détergents et les cosmétiques doivent être réduits au minimum : un petit morceau de savon de Marseille peut être utilisé pour se laver et laver ses vêtements, et le shampooing doit être versé dans un petit récipient. Ce qui reste sera utilisé par les pèlerins qui arriveront après nous.
Tout cela peut sembler un sacrifice, mais l’un des aspects les plus intéressants du chemin est la prise de conscience de pouvoir vivre et voyager avec le peu de choses que l’on porte sur ses épaules. Un sentiment de liberté sans égal à l’ère du consumérisme effréné.

Port du sac à dos
Une fois que vous avez allégé votre sac à dos, vous devez le porter correctement.
Un sac à dos ne doit pas faire peser trop de poids sur vos épaules, mais surtout sur votre bassin. C’est pourquoi la “ceinture” doit être aussi serrée que possible, juste au-dessus des hanches. Les bretelles doivent avant tout servir à maintenir le sac à dos attaché à votre dos et à l’empêcher de bouger : tout mouvement inutile du sac à dos consomme de l’énergie et doit donc être évité. Pour cela, il est important de relier les deux bretelles avec la sangle élastique avant.
Les sacs à dos les plus sophistiqués sont équipés de réglages pour s’adapter à la taille de la personne, et pour rapprocher la partie supérieure du sac du dos, deux fonctions très utiles.
Il est également important de remplir correctement le sac à dos, afin d’abaisser le plus possible le centre de gravité : les objets les plus lourds doivent donc être plus bas.
Le sac à dos doit être parfaitement symétrique : les bretelles doivent être réglées de la même manière, et surtout vous devez éviter l’erreur typique de charger une bouteille d’eau dans l’une des poches latérales. L’écrivain a essayé de le faire lors du dernier voyage à Santiago, avec pour résultat de se déplacer une omoplate lors de la première étape, et de souffrir de fortes douleurs pendant le reste du voyage.
La meilleure solution pour l’eau est l’utilisation d’un sac avec une paille à insérer à l’intérieur du sac à dos, dans une poche spéciale. Le sac avec paille vous permet de boire facilement même en marchant, améliorant ainsi l’hydratation et réduisant le risque de tendinite et de coup de chaleur.
Il est important d’éviter d’accrocher des charges externes qui bougent, telles que des sacs en plastique, des flacons, etc., pour éviter, là encore, de dissiper inutilement de l’énergie.

Vous devez être préparé à la possibilité de rencontrer du mauvais temps le long de l’itinéraire, protégez donc votre sac à dos avec une housse imperméable appropriée et mettez tout le contenu dans des sacs en plastique, au cas où les pluies seraient intenses et continues.
En plus de l’ouverture supérieure, il est très utile d’avoir une ouverture au milieu du sac à dos, qui permet de diviser le sac en deux compartiments.

Conclusions
Le choix du sac à dos est très important pour la réussite d’une randonnée pédestre. Il est donc bon d’y consacrer du temps et de l’attention, ainsi qu’un budget adéquat. Aujourd’hui, le marché propose de très bons t-shirts, pantalons ou polaires à des prix exceptionnels, tandis qu’un bon sac à dos est généralement assez cher (environ 100 euros), mais croyez-moi : c’est de l’argent bien dépensé !