Via Francigena

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Les routes des vins le long la Via Francigena dans le Pièmont

“A bon entendeur, salut!” il est dit: mais que l’on soit connaisseur ou néophyte en matière d’Å“nologie ne change rien, car tout le monde sait désormais que le Barolo et le Barbaresco sont parmi les vins les plus connus au monde du Piémont, une région italienne consacrée à la production de vins rouges (mais pas seulement), dont le Sizzano produit entre Novarese et Valsesia (aujourd’hui vin DOC), qui, selon Camillo Benso, comte de Cavour, pourrait bien rivaliser avec le célèbre Bourgogne.  

Les caves à vin du Piémont sont toutes profondément liées à leur territoire et aux traditions séculaires transmises de génération en génération par les familles de producteurs de toute la région. Cependant, certaines routes du vin sont encore plus particulières car elles sont liées à l’histoire de la Via Francigena qui relie Pont Saint Martin à Vercelli en passant par Ivrea. Si l’un des premiers conseils donnés à ceux qui s’engageaient sur cette voie était de faire des réserves d’eau, à une époque moins récente, les pèlerins préféraient se désaltérer avec le “nectar” de la vigne qui leur était offert, car les ressources en eau pouvaient être polluées et donc source de maladies.  

Parmi les sentiments de ceux qui parcourent aujourd’hui l’itinéraire de la Francigena, il n’y a certainement pas de manque de curiosité pour explorer le goût des vins locaux, et dans la région du Piémont, il y a beaucoup de choix, étant donné qu’il y a deux zones viticoles entrelacées avec l’itinéraire : la zone du Canavese et les vignobles du Val Susa, deux des quatre zones incluses dans la “Route royale des vins de Turin“, reconnue comme un itinéraire de production d’excellence du vin en 2009 et pas moins de 600 km de long. 

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La route des vins du Canavese sur la Via Francigena 

La route des vins de la région du Canavese comprend trois itinéraires interconnectés, mais un seul suit l’ancien tracé de la Via Francigena, à savoir celui qui, au nord de Turin, s’étend jusqu’à Carema, aux portes du Val d’Aoste. Carema est devenue l’une des 200 présidences Slow Food d’Italie en 2014, précisément en raison du lien étroit entre la région et le vin issu de ses vignobles, à savoir le Nebbiolo. Produit par une cave sociale fondée en 1960, il se caractérise par une saveur “morainique”, métaphoriquement parlant, puisque la forme de culture des vignes de Carema est la pergola canavaise, ou localement “tòpia”, caractérisée par le fait que les racines des vignes poussent dans le sol morainique soutenu par des petits murs et des piliers en pierre de rivière sur des terrasses escarpées. La route des vins du Canavais est en effet dominée par la colline morainique de la Serra d’Ivrea (25 km de long, ce qui en fait la plus grande d’Europe), surplombée par les Alpes et bordée par le lac Viverone.  

L’application AllTrails, qui permet de consulter des cartes et d’échanger des informations et des commentaires, est également très utile pour s’orienter et obtenir des conseils de la part de ceux qui ont une expérience directe de la région. L’itinéraire se prête bien à une excursion à vélo, mais une suggestion suggestive serait de marcher le long des sentiers entre les rangées de vignes pour découvrir le chemin. L’automne et l’hiver sont les saisons idéales pour découvrir la saveur Å“nologique du Canavese, car outre le spectacle de paysages colorés, il est possible d’assister aux vendanges et à la transformation du raisin en vin de raisin sec. 

vigne lago viverone

Une étape importante du voyage, dans cette terre parsemée de vignes, est la ville de Caluso où l’on peut déguster l’Erbaluce di Caluso ou Caluso DOCG, le vin blanc le plus caractéristique de la région du Canavese, qui a été désigné en 2023 par la région du Piémont comme le vin de l’année. Ce vin provient de vignobles situés à flanc de colline et est produit en trois types différents : tranquille, pétillant et passito, caractérisés par un taux d’alcool minimum d’environ 11-11,5 %, et à servir frais pour accompagner respectivement les apéritifs et les hors-d’Å“uvre, les entrées et les fromages, les desserts secs et les biscuits amaretti. 

Vignobles à “haute altitude” dans la section de la vallée de Suse de l’itinéraire  

Les caves du Val Susa sont situées sur les deux versants de la haute vallée, Exilles et Giaglione/Chiomonte. La présence d’un microclimat caractérisé par une exposition adéquate au soleil, à l’abri des effets des vents froids du nord, a permis de cultiver des vignes à des altitudes supérieures à 850 m, permettant ainsi une “viticulture héroïque“, c’est-à-dire à des hauteurs inhabituelles, avec des pentes entre les rangées de vignes allant jusqu’à 30 %, où les vignes poussent entre des rochers et des murs de pierre qui emmagasinent la chaleur pendant la journée et la restituent pendant la nuit. 

Bien que cette région soit caractérisée depuis l’époque préromaine par la culture de la production et de la vente de vin, dont l’importance est attestée dans le “Testament d’Abbone” de 739, fondateur de l’abbaye de Novalesa, c’est grâce à la Via Francigena, qui relie ce côté des Alpes à la France, que le développement de la culture de la vigne a été stimulé, favorisant la présence des nombreuses auberges et tavernes disséminées le long de la route qui accueillaient les pèlerins en leur offrant exclusivement du vin local.  

pellegrini e segnaletica

Les vins du Val Susa sont le Baratuciat (un cépage blanc autochtone et ampélographiquement mystérieux, miraculeusement sauvé de la disparition et entré dans la DOC Valsusa seulement en 2019) et les rouges Avanà et Becuet, DOC Val Susa depuis 1997. Le “Vino del Ghiaccio”, eiswein ou vin de glace, un passito également connu sous le nom de San Sebastiano, est également originaire de cette zone. Il est produit aux plus hautes altitudes selon un procédé qui consiste à laisser sécher les raisins de l’Avanà dans les vignes jusqu’à l’arrivée de l’hiver, puis à récolter les grappes, strictement à la main, la nuit ou à l’aube, à une température de -8°. Les baies écrasées, encore gelées, produisent alors un moût sucré qui dégage un arôme de baies sauvages ; le vin est donc excellent avec les fromages et les desserts secs. 

Visite du Piémont, ambassadeur du vin piémontais en cours de route 

L’agence régionale Visit Piemonte, créée pour valoriser l’offre touristique et la production agroalimentaire de la région du Piémont, a créé, avec la collaboration de la Région, un parcours de connaissance et de diffusion, à l’échelle locale, de la production viticole, en utilisant comme témoignages les visages de 15 présidents des Consorzi di Tutela dei vini di qualità certificati (D.O.C. et D.O.C.).  

Cette activité a ainsi stimulé chez le public une plus grande connaissance et curiosité envers l’excellence des vins piémontais et ainsi apprendre le lien de ceux-ci avec la culture et l’histoire du territoire de référence, ainsi que leur lien avec l’itinéraire de la Francigena, dont l’imagerie ne peut que conduire les promeneurs et les touristes, dans un sens circulaire, à explorer la route le long de sentiers naturels de couleurs, mais aussi de saveurs. 

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Accord entre la Via Francigena et la Via Romea Germanica pour la promotion des chemins menant à Rome 

Accord de coopération signé entre la Via Francigena et la Via Romea Germanica

Le 26 juillet 2023, les deux Vie Romee Via Francigena, représentée par l’Association Européenne de la Via Francigena (AEVF) et Via Romea Germanica, représentée par l’Association Européenne de la Via Romea Germanica (AEVRG) ont signé un accord de coopération. 

Leurs présidents respectifs, Massimo Tedeschi et Thomas Dahms, se sont rencontrés à Venise dans l’historique Caffè Florian, membre de l’Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe des Cafés Historiques, dans le but de mettre en Å“uvre une série d’actions et de mesures visant à valoriser et à promouvoir les chemins qui mènent à Rome. 

Un pas important en vue du trentième anniversaire de la certification européenne de la Via Francigena, officiellement reconnue comme Itinéraire culturel en 1994, et de l’imminence du Jubilé de 2025. 

À cette occasion, à laquelle ont également participé la vice-présidente de l’AEVRG, Liviana Zanetti, et sa collaboratrice Isabella Mavellia, l’implication de l’autre Via Romea, à savoir l’Association Européenne Romea Strata (AERS), a été envisagée afin qu’elle puisse prendre part à l’accord à l’avenir. À l’issue de cette réunion, l’AEVF et l’AEVRG ont convenu que le comité de coordination technique se réunirait dès que possible afin de planifier les prochaines activités communes et ainsi se mettre au travail.

Les trois associations travaillent ensemble depuis 2021 sur la cartographie du patrimoine culturel des chemins menant à Rome dans le cadre du projet européen triennal rurAllure.eu pour le projet pilote Thermal Heritage.

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Berceto : importante régénération de l’itinéraire réalisée

Le 3 août, la présentation des travaux de régénération de l’itinéraire historique a eu lieu à Berceto, lieu hautement symbolique de la Via Francigena au niveau européen, et avec laquelle l’AEVF collabore dans le cadre d’un projet/processus triennal de réactivation culturelle des territoires. De la sécurisation de l’itinéraire à la signalisation, en passant par le système de communication intégré et le nettoyage du sentier.  

L’événement s’est déroulé à la mairie de la commune, en présence du conseiller régional pour le tourisme et les transports Andrea Corsini. À cette occasion, le maire Luigi Lucchi a présenté les travaux et les projets réalisés grâce aux fonds de développement et de cohésion du ministère de la culture, sous la coordination de la région Émilie-Romagne. Il s’agit d’une contribution à 100 % à fonds perdu de 262 093,92 euros.  

LE PROJET  

Emanuele Mazzadi, le concepteur des travaux, a illustré les travaux d’amélioration de l’itinéraire. Ceux-ci comprennent le nettoyage des mauvaises herbes et le drainage. Il est également prévu de récupérer les murs en pierre sèche et les anciens pavés en pierre, réalisés avec du grès provenant de la carrière voisine de Cassio. Enfin, des fontaines et du mobilier ont été installés au service des pèlerins.   

Tous les matériaux (pierre, bois) ont été récupérés dans les environs immédiats afin de minimiser l’impact du projet sur l’environnement. L’utilisation de la technologie “sèche” (sans mortier ni ciment) pour la récupération des murets et des pavés répond à deux exigences : le respect de la tradition et la lutte contre le changement climatique. En effet, les murs secs, perméables, permettent à l’eau de pénétrer dans le sous-sol. Ils permettent également de recharger les nappes phréatiques et de ralentir l’écoulement des eaux de surface lors de pluies très concentrées.  

La présentation “indoor” a été suivie d’une promenade à la découverte de la beauté de Berceto. Visite de la cathédrale et surtout du point panoramique de Ripasanta, fierté de la région. C’est là que s’est déroulée la traditionnelle cérémonie de coupure du ruban, parmi les arches de noisetiers qui accompagnent les pèlerins arrivant dans le village. 

La signalétique  

La signalétique est particulièrement originale : elle est réalisée en accoya, un bois provenant de forêts gérées durablement et traité selon un processus non toxique qui le rend plus stable et plus durable. De plus, outre les flèches standard CAI (Club Alpino Italiano) indiquant la distance entre Rome et Canterbury, des cÅ“urs en bois contenant un code QR ont été fabriqués.  

En scannant le code, le promeneur reçoit sur son téléphone un “guide virtuel” qui lui montre la beauté des différents lieux qu’il visite. Les “guides virtuels”, développés par le concepteur, ont été réalisés avec le conseil informatique de Davide Galli pour Net Wight et avec le soutien du vidéaste Giacomo Agnetti de Berceto. Vingt de ces “guides virtuels” se trouvent le long de la Via Francigena à Berceto et peuvent être consultés à l’adresse suivante : https://berceto.localspirit.it/ .  

C’est une façon de valoriser le territoire, également grâce à l’implication des “mémoires historiques” du lieu. Parmi les “guides virtuels” on trouve l’anthropologue Maria Molinari, le géologue Giovanni Michiara et les experts en histoire locale Giacomo Galli, Bruno Molinari et Aldo Torricelli. En septembre, les travaux de récupération du tronçon de la Via Francigena dans la commune de Terenzo commenceront, où seront également positionnés les “guides virtuels” : une manière de raconter l’histoire du territoire et d’inciter les pèlerins à revenir pour découvrir d’autres beautés de nos Apennins. 

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Assemblée générale le 20 octobre 2023 à Pavie

L’AEVF se réunit à Pavie (Région Lombardie, Italie) le 20 octobre prochain pour l’Assemblée Générale qui rassemble les membres et les associations travaillant le long de la route européenne. L’AEVF compte aujourd’hui 235 communes membres et 80 associations amies présentes dans les quatre pays de la Via Francigena : l’Angleterre, la France, la Suisse et l’Italie. 

Pavie, déjà reconnue comme Carrefour de l’Europe en 2012, est un lieu symbolique de la Via Francigena. Le tronçon caractéristique de Pavie est long de 126,7 km et concerne également de nombreuses autres municipalités : Palestro, Robbio, Nicorvo, Mortara, Tromello, Garlasco, Gropello Cairoli, Carbonara al Ticino, San Martino Siccomario, Valle Salimbene, Linarolo, Belgioioso, Corteolona, Santa Cristina e Bissone, Chignolo Po. 

Ces dernières années, le nombre de participants à la Via Francigena a augmenté, tout comme le nombre d’autorités locales adhérant à l’AEVF. Cela démontre l’importance et l’autorité de ce réseau international, fondé en 2001 et reconnu comme “réseau porteur” par le Conseil de l’Europe depuis 2007.  

L’assemblée générale à l’Aula Magna du Collège Ghislieri est prévue le vendredi 20 octobre de 14h à 18h.   

A cette occasion, quelques points importants pour l’AEVF et l’avenir de la Via Francigena seront discutés. Nous discuterons de l’évaluation périodique (cycle 2023-24) du Conseil de l’Europe pour la confirmation de la certification de la Via Francigena comme “Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe” et de l’AEVF comme réseau porteur de la Via Francigena. Les membres auront l’occasion de discuter de la planification des activités à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire (1994-2024) de la certification de la Via Francigena en tant qu’itinéraire culturel européen. Ce sera une occasion importante de réfléchir au passé, au présent et à l’avenir de la Via Francigena. Des points stratégiques pour l’AEVF seront également discutés à l’ordre du jour, tels que le renouvellement de la gestion et de la mise en Å“uvre du portail web et de l’application, la stipulation de nouveaux accords de coopération avec des partenaires publics et privés, et enfin l’augmentation des cotisations des membres de l’AEVF à partir de 2025. 

En toile de fond de l’Assemblée, un riche programme de divertissement culturel est prévu pendant 3 jours, du 19 au 21 octobre :  

  • le 19.10 (10h00-17h30), l’événement États généraux de la randonnée et du tourisme durable à l’Aula Magna du Collège Ghislieri à Pavie.  
  • Le 20.10 au matin, visite guidée de la ville de Pavie.  
  • Le 21.10, manifestation pédestre “I Love Francigena”, promenade le long de la Via Francigena de Pavie.  

Cliquez ici pour consulter le programme complet de l’événement.

Pour vous inscrire à l’Assemblée Générale, veuillez remplir le formulaire suivant (lien).

L’événement est organisé avec la contribution de la Chambre de commerce de Pavie et de la Fondation Cariplo.

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États généraux de la randonnée et du tourisme durable

Le jeudi 19 octobre 2023, la municipalité de Pavie, la Chambre de commerce de Pavie et l’Association européenne de la Vie Francigène (AEVF) organisent les “États généraux de la randonnée et du tourisme durable” à l’Aula Magna du Collège Ghislieri de Pavie, avec la contribution de la Fondazione Cariplo.
L’événement est parrainé par le ministère italien de la culture, la région de Lombardie et l’université de Pavie.

La Via Francigena, itinéraire culturel du Conseil de l’Europe depuis 1994, qui représente la principale artère italienne du tourisme lent, fera l’objet d’une attention particulière. Des dizaines de milliers de pèlerins et de touristes culturels la visitent chaque année, en provenance de plus de 40 pays.  

C’est ainsi qu’est née l’idée d’organiser les États généraux dans la ville de Pavie, traversée par la Via Francigena et de nombreux sentiers et reconnue comme le “carrefour de l’Europe” depuis 2012. L’événement se propose d’approfondir, avec l’intervention du monde institutionnel, privé et associatif, l’état de l’art de la planification et des stratégies pour le futur, en vue également des célébrations du 30ème anniversaire de la certification européenne de la Via Francigena (2024) et du Jubilé 2025.   

Les travaux seront divisés en sessions. Le matin, de 10h00 à 13h00, le thème sera la valeur des sentiers comme moteur du développement territorial, à partir des activités promues par les ministères italiens du Tourisme et de la Culture. L’intervention de la ministre du Tourisme, Daniela Santanchè, est prévue.  

L’après-midi, de 15h00 à 17h30, les thèmes de l’hospitalité, de l’accessibilité et des itinéraires, et de la mobilité seront abordés.  

Le 20.10.2023, toujours à l’Aula Magna du Collège Ghislieri (Piazza Ghislieri 4), est prévue la session d’automne de l’Assemblée générale de l’AEVF, destinée aux Membres et aux Associations amies, mais également ouverte à ceux qui souhaitent suivre les travaux.  

L’événement se déroulera en italien.

Découvrez le programme des Etats Généraux (lien pdf).

Pour vous inscrire aux Etats généraux, veuillez remplir le formulaire suivant (lien)

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Les paysages culturels en transit: Un projet entre Berceto et Calendasco pour la régénération des villages le long de la Via Francigena en Émilie-Romagne

Transiting Cultural Landscapes (2022-2026) – From the Guado del PO to the CISA Pass, regeneration of the villages of Calendasco and Berceto along the Via Francigena in Emilia Romagna” est un projet/processus de trois ans pour la réactivation culturelle des territoires entre le premier Calendasco (PC), et le dernier, Berceto (PR), municipalités émiliennes situées le long de la Via Francigena, et financé par l’Union européenne par le biais des fonds Next Generation EU, dans le cadre du Bando Borghi PNRR du ministère de la Culture.  

L’objectif principal est de développer, grâce à la régénération de ces territoires, une nouvelle économie touristique et sociale. Dans les zones d’intérêt du projet se trouvent deux des lieux de transition paysagère les plus extraordinaires d’Italie, à redécouvrir par les communautés locales en vue d’un tourisme lent : le Guado di Sigerico sur le Pô (Calendasco) et le Passo della Cisa dans les Apennins (Berceto).  

Outre les deux municipalités, le projet prévoit la participation de plusieurs organisations : Educarte soc.coop, Cooperativa sociale per il turismo Berceto Nova, Associazione Appennino Ritrovato, Associazione Culturale Sentieri dell’Arte, Cooltour Soc.Cooperativa ARL, Associazione Arte e pensieri, Archivio di Stato di Piacenza, Frati e Livi Srl, et l’Associazione Europea delle Vie Francigene. 

Pas moins de 11 interventions sont prévues dans le cadre des activités du projet : 3 tangibles (consistant en la rénovation de bâtiments publics) et 8 intangibles (telles que des visites guidées et un ERASMUS pour les jeunes pèlerins, visant à déclencher l’innovation sociale), et conçues en collaboration avec les associations et les parties prenantes impliquées. 

Chaque intervention explore une dimension différente de la TRANSITION (écologique, culturelle, économique, etc.) qui caractérise la contemporanéité.  

Le début des travaux a eu lieu le week-end du 8/9 juillet 2023, en même temps que la première intervention immatérielle (et culturelle) prévue, à savoir la réalisation de l’un des trois festivals des deux territoires, la 6ème édition du Festival de Coscienza, qui est partenaire de ce projet pour la période de deux ans 2023 /2024. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter 

Vito Redaelli  

Gestion de projet et membre de SRSARCH Studio ou visitez les canaux du projet : 

site web officiel du projet 

Page Instagram  

Page Facebook  

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L’évaluation quadriennale de la Via Francigena par le Conseil de l’Europe   

Comme annoncé lors de l’Assemblée générale de Calais le 26 mai, l’AEVF est soumise à l’évaluation ordinaire de trois ans (2020-2023) par l’Institut européen des itinéraires culturels (IEIC) au Luxembourg pour confirmer la certification de la Via Francigena de Canterbury à Santa Maria di Leuca comme “itinéraire culturel du Conseil de l’Europe” et la qualification de l’AEVF en tant que réseau porteur de la Via Francigena.  

Le 27.7.2023, le personnel de l’AEVF a préparé et transmis le dossier d’évaluation (en français) au Luxembourg : “Je voudrais souligner le grand idéal et la valeur stratégique de l’appartenance à la grande famille des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe pour la promotion de la paix, du dialogue entre les cultures et des droits de l’homme“, a déclaré le président de l’Association, Massimo Tedeschi. 

Le processus d’évaluation comprend : 

  • Nomination d’un évaluateur international qui préparera un rapport d’évaluation sur l’ensemble de l’itinéraire européen d’ici décembre 2023, couvrant : la gouvernance, la gestion, le réseau, les activités, la gestion de l’itinéraire, la signalisation, l’accueil, l’utilisation correcte du logo ; l’évaluateur peut prendre contact directement avec les membres de l’AEVF, effectuer des inspections ou demander des questionnaires ; 
  • L’IEIC et le Bureau du Conseil de direction (de l’Accord Partiel Elargi sur les itinéraires culturels), après avoir examiné le rapport de l’évaluateur, donnent leur avis ;  
  • le comité directeur se réunit à Luxembourg (avril 2024) pour rendre son avis définitif ; il est prévu d’y entendre un représentant de la route. 
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POP hostels en Puglia : l’hospitalité à la portée de tous  

Grâce au projet européen The Rout Net, financé par le programme Interreg Grèce-Italie 2014-2020, le premier réseau POP Hostels voit le jour dans les Pouilles.  

L’acronyme POP signifie Pubblici Ostelli di Puglia (Auberges publiques des Pouilles) un réseau d’auberges publiques situées le long de la Via Francigena dans le sud des Pouilles.

L’inauguration officielle de la première auberge de Minervino, qui compte aujourd’hui 18 lits, a eu lieu à Lecce le 19 juillet dernier.

L’auberge de Minervino, en effet, ainsi que les autres auberges POP le long des Chemins des Pouilles, représentent une occasion de relancer un nouveau format d’accueil des pèlerins, sous la bannière du tourisme lent et durable, dans lequel la culture et l’histoire du territoire ne sont pas reléguées au second plan. Au contraire, elles coexistent tout comme les auberges rénovées, qui s’intègrent parfaitement au paysage environnant sans en altérer l’authenticité.  

Pour les prochaines années, la promotion touristique des Pouilles vise à dépasser l’idée d’un tourisme de masse, au profit d’un accueil inclusif et ouvert aux besoins des pèlerins en toute saison. 

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Entre le Val de Suse et Vercelli, l’authenticité est sur la route de la Francigena avec Visit Piemonte

Visitez le Piémont et la Via Francigena ensemble pour découvrir le Piémont 

La Via Francigena serpente sur plus de 3 000 km, entre nature, histoire, gastronomie et cultures qui se rencontrent ; chacun de ses tronçons offre un patrimoine unique et inimitable, et les itinéraires piémontais entre la frontière française et le Val de Suse et entre Vercelli et Turin croisent des itinéraires touristiques classiques et plus encore. Cliquez ici pour découvrir toutes les étapes. 

Les pèlerins amateurs d’archéologie peuvent rencontrer des villages médiévaux caractérisés par des bâtiments anciens et y découvrir des trésors encore plus uniques et précieux, comme l’urne de saint Eldred conservée dans l’église paroissiale de Novalesa, au pied du col de Moncenisio, ou les fresques du XVIe siècle de l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et de la chapelle Saint-Christophe dans le hameau d’Oulme, à Salbertrand.  

Des saveurs anciennes et nouvelles se mêlent tout au long du parcours grâce à des festivals et des événements folkloriques aux racines anciennes, comme la Fiera Franca d’Oulx – Fiera del Grand Escarton, la danse des Spadonari de Venaus ou la reconstitution de la bataille du Chiuse entre les armées de Charlemagne et des Lombards à S. Ambrogio de Turin, au pied de l’emblématique Sacro di San Michele.Ambrogio de Turin, au pied de l’emblématique Sacra di San Michele ; et avec le chevauchement de la Via Francigena avec la Strada Reale dei Vini Torinesi, où sur ses 600 km il est possible de déguster pas moins de 25 vins DOC produits à partir de vignobles locaux : comme le noble et rare vin Carema, qui naît uniquement dans cette zone, caractéristique pour ses vignobles accrochés aux terrasses créées par l’homme sur les collines de l’Algarve et de l’Algarve les pentes des montagnes. Sans oublier la possibilité de déguster partout des plats préparés selon la tradition et la saisonnalité ! 

Pour profiter pleinement de cet immense patrimoine local, quoi de mieux que de s’appuyer sur l’expérience locale de ceux qui cultivent chaque jour l’amour et le soin du territoire ? Via Francigena et Visit Piemonte sont donc prêts à vous emmener dans un voyage authentique ! 

Pourquoi un partenariat entre Via Francigena et Visit Piemonte ?  

Visit Piemonte DMO est une société interne de la Région Piémont et de l’Unioncamere Piemonte et représente une réalité qui Å“uvre pour la promotion du territoire de la région ; un chemin participatif, car tout comme la Via Francigena est faite d’échanges entre les territoires et les pèlerins, la société travaille en synergie et en dialogue continus pour construire et renforcer constamment une vision commune sur le chemin à prendre pour valoriser la richesse du Piémont aux yeux du monde. 

Visit Piemonte travaille au développement d’un tourisme durable dans une perspective européenne, grâce à des projets tels que M.I.T.O. – Modèles intégrés pour le tourisme de plein air dans l’espace ALCOTRA, qui vise à créer un tourisme international basé sur des activités de plein air, par la promotion du patrimoine naturel et l’implication d’entités publiques et privées. 

La richesse d’un voyage est plus intense s’il est effectué à deux 

La Via Francigena et Visit Piemonte sont prêts à faire du chemin à travers le Piémont une expérience nouvelle, accessible et inclusive, loin de l’itinéraire Å“nogastronomique classique ou de l’itinéraire nature des sentiers battus et plus proche de l’essence véritable et authentique de cette terre, dont l’histoire ancestrale a laissé des signes évidents dans le sol et la pierre, ainsi que dans les coutumes et la transformation des produits. Grâce à l’expérience pèlerine, cette essence peut être saisie de toutes les manières : parce que la marche n’est plus une simple visite de passage dans un lieu, mais une rencontre entre l’itinéraire et les voies qui le traversent. 

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Sur les traces du roi Olav, dans une Norvège authentique

Sept jours de marche sur les sentiers norvégiens de Saint-Olav, un bel itinéraire nordique inauguré à la fin des années 1990. Un itinéraire qui a été reconnu, comme la Via Francigena, comme itinéraire culturel par le Conseil de l’Europe en 2010, c’est la Norvège authentique à St Olav. 

Je suis venue à Trondheim fin juin à l’occasion du projet européen Horizon 2020 rurallure, un projet de trois ans qui valorise les principaux chemins de pèlerinage et leur patrimoine culturel. C’était donc l’occasion de rencontrer les personnes de contact norvégiennes de l’Association pour le Chemin de St. Olav Way (ACSOW) qui sont en charge de la gestion et de la valorisation du Chemin de St. Olav, un chemin d’une grande beauté qui présente de nombreux points communs avec la Via Francigena : il s’agit en effet d’un itinéraire linéaire avec des indications de parcours et un balisage homogènes, il y a une destination finale avec un nombre croissant de marcheurs venant du monde entier, il y a un système d’accueil des pèlerins, il y a un réseau de municipalités impliquées le long de l’itinéraire, il y a une organisation européenne active qui, sur mandat du Conseil de l’Europe, valorise et fait la promotion de l’itinéraire.  

A l’issue de la conférence, sac à dos sur les épaules et bâtons de marche, je suis partie le 2 juillet sur les traces du roi Olav avec Elena Dubinina, chef de projet de l’Association européenne de la vie francigène qui coordonne le projet “rurAllure” pour le compte de l’AEVF. L’occasion donc d’apprendre directement sur le terrain le fonctionnement et la gestion de l’itinéraire, de vérifier son accueil, sa signalisation et de rencontrer les communautés locales.  

Avant d’entamer l’authentique route norvégienne vers Saint-Olav, nous avons récupéré la lettre de créance, un autre élément que la route de Saint-Olav a en commun avec la Via Francigena. Le passeport du pèlerin est un instrument qui a toujours une grande valeur symbolique dans chaque pèlerinage.  

Les étapes du trajet Oppdal – Trondheim 

DÉPART AVEC LA LETTRE DE CRÉANCE D’OPPDAL

Nous voici prêts pour une longue marche de 170 km, au départ d’Oppdal, facilement accessible en train depuis Trondheim. Nous avons parcouru des étapes de 21 et 28 km, mais souvent les nombreuses montées et descentes semblaient diluer le nombre de kilomètres parcourus. Le premier impact que nous avons eu a été la météo : le premier jour, il y a eu de la pluie, du vent, du froid, du soleil et de la chaleur avec nous. Le tout concentré en quelques heures !  

LES VILLAGES ET LA NATURE

Les villages que vous traversez sont souvent de petits groupes de maisons ou vous rencontrez des fermes individuelles avec des animaux de pâturage. Dès les premiers kilomètres, c’est la nature dans toute sa beauté qui est le protagoniste du voyage. Des étendues de plaines et de douces collines alternent avec des lacs, mais il y a aussi de nombreuses montées abruptes et des endroits marécageux qui mettent à l’épreuve l’endurance du pèlerin. Ce qui est également frappant, ce sont les odeurs qui accompagnent constamment les pas des pèlerins. Nous rencontrons peu de pèlerins à pied, alors qu’ils sont nombreux à nous dépasser à vélo. Mais on n’est jamais seul : on est en compagnie de rapaces, de moutons, de chevaux, de vaches à de nombreux endroits du chemin. Les animaux ne manquent pas!  

ACCUEIL

L’accueil aux points d’étape et la chaleur des personnes qui nous accueillent constituent un moment fort de la randonnée. Nous avons commencé par la ferme Langklopp, qui abrite également une écurie. Le deuxième jour à la ferme Meslo où le dîner préparé par la propriétaire Inger est difficile à oublier. Le troisième soir, nous sommes arrivés à A (comme la première lettre de l’alphabet, mais avec un point sur le “a”), dans une petite ferme pittoresque aux murs entièrement en bois. Même la cheminée devait être allumée, vu les températures peu méditerranéennes. Encore un beau souvenir. Nous continuons vers Lokken Vert, un endroit avec une ancienne histoire minière où il y a un petit hôtel qui héberge des pèlerins. Puis c’est le tour de Skaun, au siège de la paroisse, à côté de la belle église protestante bien conservée. Une hospitalité spartiate mais indispensable. Le sixième jour, nous sommes dans la petite ville de Sundet, que l’on atteint après avoir traversé la Gaula à la rame avec le “Charon” Jean Wanvik, qui transporte les pèlerins d’une rive à l’autre. Les voyageurs peuvent ensuite s’arrêter pour dormir dans sa belle ferme, qui date de 1100.   

L’ARRIVÉE

L’arrivée et l’accueil à Trondheim ont une saveur particulière : c’est ici que se trouve le beau Centre de pèlerinage, l’un des douze que compte le chemin. Nous sommes accueillis par Ingeborg Collin, directrice du centre, puis par deux aimables bénévoles qui nous remettent le certificat de pèlerinage, que nous devons conserver précieusement. Avant d’arriver à la structure d’accueil des pèlerins, nous nous dirigeons vers la cathédrale de Trondheim. Les derniers kilomètres sont également chauffés par le soleil, ce qui rend encore plus beau ce final où nous rencontrons enfin la pierre indiquant le kilomètre zéro du parcours ! L’arrivée est toujours un moment qui, du moins personnellement, apporte avec lui beaucoup d’émotions, de nuances de couleurs et de vibrations contrastées. D’un côté, il y a un voile de tristesse parce que la marche se termine, de l’autre, il y a une joie immense liée à l’expérience qui vient d’être vécue. La marche dans sa simplicité me rend vraiment heureuse.  

Le lendemain matin, quand je me réveille, mon corps a toujours quelques moments d’étrangeté parce que je me suis habitué au sac à dos. Au lieu de cela, il est maintenant temps de laisser le sac à dos se reposer, prêt à partir. Un beau voyage.  

9 Conseils pour affronter la marche de Saint Olav 

UN PEU D’HISTOIRE  
Qui était Olav Haraldson, qui a vécu entre 995 et 1030 et qui est devenu saint presque immédiatement après sa mort ?   
Au cours de sa vie aventureuse, Olav a été un personnage important pour la Norvège, considéré comme une sorte de héros de l’indépendance nationale et fondateur du royaume. Il a imposé la foi chrétienne à la population en 1016 et est tombé lors des batailles de Stiklestad. Peu après, sa renommée s’est accrue de façon exponentielle grâce à la dévotion des fidèles, ce qui a favorisé sa canonisation.   
 
TRONDHEIM, LA DESTINATION  
La majestueuse cathédrale gothique de Nidaros, ou Nidaros Domkirke, a été construite à partir de 1070 sur la tombe de saint Olav. Elle est aujourd’hui le point d’arrivée, le kilomètre zéro de ce bel itinéraire culturel européen.   
Aujourd’hui, les pèlerins peuvent choisir parmi les nombreux itinéraires dédiés à saint Olav qui traversent la Norvège, bien que l’itinéraire principal soit celui qui va d’Oslo à Trondheim, soit 650 km, à parcourir en 28/30 étapes.  
Lors de l’étape finale à Trondheim, les pèlerins reçoivent leur certificat de pèlerinage.  

  
QUELLES SONT LES DIFFICULTÉS DU SENTIER ?  
C’est un chemin parsemé de beautés naturelles, de forêts, de paysages authentiques, parfois sauvages et préservés. Mais attention, il demande aussi de l’engagement et de l’effort car plusieurs tronçons requièrent un minimum d’expérience et d’entraînement. Une variable à bien gérer est la météo, pour laquelle il faut se préparer à la pluie, au vent, au froid, au soleil et à la chaleur. Il est conseillé d’avoir un bon équipement technique.  
La période idéale pour le parcourir est juin, juillet et août, lorsque, entre autres, il y a une explosion de lumière qui enveloppe les voyageurs pratiquement 24 heures par jour.   
  

 
GUIDES ET SIGNALISATION  
La randonnée est dans l’ensemble bien balisée, même si le chemin peut se perdre à certains carrefours. Il n’y a pas d’application officielle, mais vous pouvez suivre les traces sur le site, qui peut également être utilisé à distance.  

Il est toutefois possible d’utiliser l’application AllTrails, qui contient plus de 100 000 sentiers de randonnée dans le monde entier et qui offre actuellement une réduction sur la version premium. L’application, une fois le lieu indiqué, affiche les “trails”, c’est-à-dire les itinéraires de la région, qui peuvent être classés par difficulté et autres caractéristiques ; elle permet également d’enregistrer son propre sentier et de recevoir des alertes ciblées. Ces fonctionnalités vous permettent de parcourir votre itinéraire à pied ou à vélo en toute sécurité grâce au tracker d’activité GPS. A noter que la version premium permet de télécharger les cartes pour les consulter hors ligne.


Il existe plusieurs guides en circulation dans différentes langues. Pour la langue italienne, un guide a été récemment publié par la maison d’édition Terre di Mezzo, sous la plume de Roberto Montella. Un guide qui est en même temps une histoire, très attachante. 

 
HÉBERGEMENT   
Vous dormirez dans des installations très différentes : des centres de pèlerins (il y en a 12 le long de la route principale) aux fermes gérées par des familles privées, en passant par les installations religieuses, les hôtels et les chambres d’hôtes. Les prix sont très variables, allant en moyenne de 15 euros pour des installations spartiates à 35 euros pour des installations plus équipées. Il est souvent possible de prendre un forfait complet comprenant le petit-déjeuner, le dîner et la boîte à lunch pour le lendemain, pour un prix allant de 50 à 90 euros par jour. Il est toutefois possible de cuisiner soi-même dans de nombreux hébergements.   
 
La tente ? De nombreuses personnes utilisent ce moyen pour dormir dehors la nuit. Vous pouvez camper en pleine nature, en plantant votre tente où bon vous semble. Il existe également de nombreux Gapahukers (abris ouverts et auvents) le long de la route où l’on peut s’arrêter pour manger, se reposer et dormir.   

L’ÉQUIPEMENT  
Je conseille un sac à dos de 40-50 litres, aussi parce que les températures obligent à bien s’équiper. Que mettre dans le sac à dos : En plus de tous les vêtements traditionnels que l’on peut emporter le long de la Via Francigena, en plus de l’indispensable trousse de premiers soins, il ne faut pas manquer une veste coupe-vent (également pour les températures froides) et un bon mackintosh garanti pour durer au moins 4 à 5 heures sous la pluie. Il est préférable d’avoir des guêtres pour couvrir les chevilles lorsqu’il pleut. Des chaussures imperméables Gorotex, hautes ou moyennes, mais même des chaussures basses conviennent à mon avis. Une paire de pantalons imperméables est certainement utile. Enfin, n’oubliez pas les bâtons de trekking.  
 
CUISINE  
Lors de ce voyage, vous serez également en contact étroit avec la cuisine locale.   
Les spécialités norvégiennes vont du gibier au fromage en passant par le poisson, le tout accompagné de bières artisanales locales. 

 
LES COMMUNAUTÉS LOCALES  
Les communautés locales, souvent regroupées dans de petits villages entre vallées et montagnes, commencent à accueillir avec enthousiasme l’arrivée des voyageurs du monde entier. Les habitants sont aussi les premiers à qui l’on demande de remplir leurs gourdes d’eau si le besoin s’en fait sentir.   
Il est particulièrement agréable de s’arrêter et de discuter avec les habitants ou les propriétaires des installations. 

Pour plus d’informations sur l’itinéraire, vous pouvez consulter le site web de l’Association pour la Route de St. Olav Way (ACSOW)  
https://www.acsow.org/en/frontpage/  

Auteur : Luca Bruschi, Directeur de l’AEVF