Via Francigena

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La Semaine de la Terre atteint sa 10e édition

La Settimana della Terra” (Semaine de la Terre) est le festival scientifique populaire qui aborde le thème des géosciences en Italie. Le festival, qui en est à sa dixième édition, a eu lieu cette année du 2 au 9 octobre 2022.

Combien de fois vous êtes-vous promené dans des paysages à couper le souffle et avez-vous voulu en savoir plus sur ce qui vous entourait ? Ou bien avez-vous fait une randonnée et appris seulement plus tard qu’il y avait à proximité des grottes merveilleuses, des lacs anciens, des rivières et des sites préhistoriques à découvrir… Nous apprécions souvent la beauté qui nous entoure, mais nous n’avons aucune connaissance réelle de la région que nous traversons.

C’est précisément pour faire connaître au grand public le territoire italien, à travers son extraordinaire patrimoine géologique, environnemental et naturel, que la “Semaine de la Terre” est née il y a dix ans. La Semaine est l’œuvre de deux professeurs d’université passionnés et expérimentés, le géologue Silvio Seno et le paléontologue Rodolfo Coccioni. Il s’agit d’un événement annuel qui dure une semaine entière en octobre. Des professionnels tels que des géologues, des chercheurs, des climatologues, des archéologues, des astronomes et des chercheurs participent et créent des événements populaires dans toute l’Italie. Pour l’occasion, les événements sont appelés “Geoevents“.

Depuis 2012, plus de 1 800 “géo-événements” ont été créés dans de nombreux endroits. Le festival propose des portes ouvertes dans les musées, les centres de recherche et les observatoires astronomiques, des ateliers éducatifs et expérimentaux, des expositions et des spectacles, des conférences, des cours et des séminaires, des activités artistiques et musicales, de la nourriture et du vin, ainsi que de nombreuses randonnées et promenades pour les marcheurs et les amoureux de la nature.

En plus d’être une expérience scientifique, la Semaine de la Terre est également l’occasion de sensibiliser les gens à l’environnement. Nous sommes confrontés à un avenir incertain en raison du changement climatique en cours, causé par nos modes de vie. Sommes-nous sûrs de ce qui nous attend ? Que pouvons-nous faire pour retrouver la relation que nous avons avec la nature et améliorer notre qualité de vie ?

Compte tenu de ses objectifs, le festival embrasse et soutient le tourisme lent, durable et responsable. Un tel tourisme respecte les ressources environnementales et, par la lenteur, génère des connaissances et une attention pour les trésors locaux. L’appréciation du patrimoine naturel s’accompagne souvent d’autres attractions culturelles et de produits locaux.

Découvrez ici notre section sur la responsabilité environnementale et le rôle de la marche dans le développement durable.

L’Italie possède une quantité et une variété uniques de situations à connaître et nous avons également la responsabilité de les préserver et de les protéger. Se rapprocher de ces spectacles de la nature et en faire l’expérience, c’est aussi contribuer au tourisme durable, dont la promotion est l’un des objectifs de l’association“, déclare le cofondateur du festival, Silvio Seno.

Un festival unique, invitant les gens à découvrir les merveilles de notre pays et à prendre soin de notre planète. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons véritablement protéger le patrimoine de l’Italie.

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12 lieux à ne pas manquer le long de la Via Francigena dans le Latium au sud de Rome

La Via Francigena au sud de Rome est un extraordinaire voyage dans le temps avant même encore que dans l’espace, où les souvenirs historiques de différentes époques se succèdent sans solutions de continuité. Dans cet article, nous vous présentons 12 lieux à ne pas manquer, dans l’ordre dans lequel vous les rencontrerez le long de l’itinéraire de Rome à la frontière de la Campanie.

1. Le Parc Régional de l’Appia Antica

La plus grande zone urbaine protégée d’Europe, une “voie verte” qui suit le tracé de la Regina Viarum au sud du Rome. Histoire et nature se rejoignent pour créer un paysage unique en son genre dans lequel se dressent les vestiges de mausolées, villas romaines et aqueducs se dressent au cœur de magnifiques domaines agricoles.

2. Castel Gandolfo

Un village célèbre pour avoir été la résidence d’été des papes pendant des siècles. En plus d’admirer le magnifique panorama sur le lac d’Albano, les voyageurs peuvent aujourd’hui visiter les jardins et les villas papales : des lieux à ne pas manquer.

3. Nemi

Un autre village construit dans une belle position panoramique est Nemi, qui domine le lac volcanique du même nom. Dans le territoire communal, il est possible de visiter l’ancien temple de Diana Aricina et le Musée des Navires Romains, construit dans les années Trente du 20ème siècle pour abriter deux navires gigantesques ayant appartenu à l’empereur Caligula (37-41 après J.-C.), récupérés dans les eaux du lac et malheureusement perdus dans un incendie en 1944.

4. Cori

Est un concentré d’attractions historiques et panoramiques : le long du parcours les voyageurs traversent la belle zone verte du lac de Giulianello, et une fois dans le centre historique, ils peuvent visiter la chapelle de la Ss. Annunziata, qui abrite l’une des plus importantes décorations picturales du gothique tardif du Latium, et le complexe monumental de Sant’Oliva, où une église médiévale incorpore les vestiges d’un temple antique, une chapelle du 15ème siècle entièrement décorée de fresques, un cloître de la Renaissance et un couvent.

Cori
5. Le site archéologique de Norba

A été fondé au 5ème siècle avant J.-C. dans une position qui domine toute la plaine de Pontine. Elle a été détruite en l’an 81 avant J.-C. et ses habitants, plutôt que de tomber aux mains de l’ennemi, ont choisi de s’entretuer et de mettre le feu à leurs maisons pour ne pas laisser de butin aux envahisseurs.

6. Sermoneta

Dominé par le château de Caetani, est un autre des beaux villages qui peuplent la Via Francigena du Sud. Avant d’attaquer la montée vers le centre historique, on peut visiter l’abbaye de Valvisciolo, l’un des plus grands chefs-d’œuvre du style romano-gothique-cistercien. Au pied du village, le jardin de Ninfa est remarquable, un jardin anglais typique construit dans les années 20 du siècle dernier dans la zone de la ville médiévale disparue de Ninfa, dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines.

7. L’abbaye de Fossanova

L’abbaye est située sur le territoire de la commune de Priverno, constitue le plus ancien exemple de l’art gothique-cistercien en Italie. Le complexe est né à la fin du 12ème siècle à partir de la transformation d’un monastère bénédictin préexistant, et a été cédée successivement aux moines bourguignons menés par San Bernardo di Chiaravalle.

8. Terracina

Le centre historique de Terracina est un lieu où l’histoire romaine, médiévale et moderne conservent encore leurs témoignages, comme l’antique Via Appia, qui traverse la Piazza del Foro, avec le pavement de l’époque, le Théâtre romain, le Capitole, la Cathédrale de San Cesareo, construite sur les ruines d’un temple romain, le Château Frangipane, le Palais Braschi. La ville est dominée par le temple de Giover Anxur construit à l’époque romaine sur le mont Sant’Angelo, dans une belle position d’où l’on peut admirer une vue magnifique sur le mont Circeo et les îles Pontines.

9. La vallée de Sant’Andrea

L’un des tronçons les plus suggestifs de l’ensemble du parcours de la Via Appia Antica au sud de Rome est celui qui traverse la vallée de Sant’Andrea, entre Fondi et Itri. Il s’agit d’un parcours de 3 km qui cours parallèlement à la Via Appia moderne. La route romaine est creusée d’un côté sur le flanc rocheux de la montagne, de l’autre en terrasses avec des murs puissants jusqu’à 12 m de hauteur qui remontent à l’époque du constructeur de la route, Appio Claudio, au IIIème  siècle avant J.-C.

10. Gaeta

Gaeta propose aux visiteurs une visite du centre historique et du château angevin-aragonais, composé de deux bâtiments communicants construits à deux moments historiques différents, l’un plus bas dit “angevin”, construit sous le règne des d’origine angevine, l’autre plus élevé appelé “aragonais”, construit par les souverains du royaume de Naples appartenant à la dynastie d’origine aragonaise. Avant d’atteindre le centre historique, la Via Francigena longe la plage de Serapo, d’où s’entrevoit le Sanctuaire de la montagne fendue. Ce dernier a été fondé en 930 avant J.-C. par les pères bénédictins sur les ruines de la villa d’un général romain.

11. Le Tombeau de Cicéron à Formia

Bien que situé à environ 1,5 km de la Via Francigena, le Tombeau à Formia mérite une visite : il est situé le long de la Via Appia et c’est un mausolée datant de l’époque augustéenne, dans lequel, selon la légende, Cicéron, le célèbre orateur et homme politique romain, est enterré. De plus, à l’hôtel de ville du XVIIIème siècle, Formia abrite le Musée archéologique national, qui rassemble de précieuses sculptures datant du 1er siècle avant J.-C. jusqu’au 1er siècle après J.-C., période de splendeur de l’ancienne ville romaine.

12. Zone Archéologique de Minturno

Avant de quitter la région du Latium, une visite de la zone archéologique de Minturno, ancienne ville portuaire qui faisait partie de la pentapoli aurunca, détruite par les Romains en 314 avant J.-C. et ensuite reconstruite. À côté de la zone archéologique, le pont Bourbon qui enjambe le fleuve Garigliano a été le premier pont caténaire en fer suspendu réalisé en Italie, construit entre 1828 et 1832.

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10 endroits à ne pas manquer sur la Via Francigena du Latium au nord de Rome

Le long de l’antique chemin de pèlerinage, outre les attractions spirituelles, vous pourrez rencontrer des lieux d’un grand intérêt historique, culturel et paysager. Dans cet article, nous vous présentons 10 lieux à ne pas manquer en Latium, dans l’ordre dans lequel vous les rencontrerez le long de l’itinéraire de la frontière toscane jusqu’à Rome.

1. Le Château de Proceno

Bâtiment historique qui domine la ville de la première municipalité que la Via Francigena traverse en entrant dans le territoire du Latium, est la propriété de la famille Cecchini depuis 1644, et abrite aujourd’hui un établissement hôtelier.

2. La Crypte du Saint-Sépulcre d’Acquapendente

Consacrée en 1149, est un lieu de grand charme au centre de laquelle un double escalier taillé dans la roche permet d’atteindre le sacellum, qui reproduit dans sa forme la plus ancienne copie au monde du tombeau de Jésus, à tel point qu’Acquapendente est appelée la Jérusalem de l’Europe.

3. La basilique de Santa Cristina à Bolsena

Remonte au XIème siècle, outre qu’elle abrite les reliques du saint, est devenue célèbre grâce au miracle eucharistique qui s’est produit en 1263 : pendant qu’un prêtre célèbrait la messe, au moment de la consécration, l’ostie aurait saigné. Depuis lors, l’épisode est célébré lors de la fête du Corpus Domini.

4. Le panorama de la Tour des Pèlerins à Montefiascone

Récompense l’effort que l’on a fait pour monter au sommet de la Rocca dei Papi, qui domine le centre historique. De là, on peut admirer une belle vue sur le lac de Bolsena et une grande partie du territoire de la Tuscia.

5. Le quartier San Pellegrino de Viterbe

L’un des plus grands quartiers médiévaux d’Europe. C’est un bel exemple de construction du 13ème siècle, un dédale de ruelles avec des tours, des arches et des bâtiments médiévaux.

6. Les tours Orlando de Capranica

Un complexe constitué de deux monuments funéraires de l’époque romaine du 1er siècle avant Jésus-Christ, et d’un clocher appartenant à une église bénédictine du 10ème siècle. C’est un endroit paisible rendu encore plus évocateur par la présence de quelques grands chênes sous lesquels, selon la légende, le paladin Orlando aimait s’allonger pour se reposer.

7. L’amphithéâtre romain de Sutri

L’un des bâtiments historiques les plus surprenants de toute la Via Francigena : il s’agit d’un amphithéâtre de plus de 9 000 places entièrement creusé dans le tuf à l’intérieur d’une colline, seulement récemment redécouvert. En fait, il n’a été mis en lumière qu’entre 1835 et 1838 par la population locale.

8. Le sanctuaire de la Madonna del Sorbo à Formello

A été construit au 15ème siècle sur les ruines d’un château qui dominait les vallées de Sorbo, comme un lieu de pèlerinage dédié à la Madone, qui, selon la légende, fit repousser la main d’un berger qui l’avait perdue.

9. La zone archéologique de Veio

Ville étrusque qui fut célèbre rivale de Rome pour le contrôle du Tibre, conserve des monuments importants tels que le sanctuaire de Portonaccio et les plus anciennes tombes peintes d’Étrurie : la Tombe des Lions rugissants et la Tombe des Canards.

10. Le Monte Ciocci à Rome

Un espace vert qui fait partie du parc du Monte Mario. Ici les pèlerins arrivant à Rome apercevaient pour la première fois au loin le “dôme” de Saint-Pierre et pouvaient comprendre pourquoi, au Moyen-Âge, cet endroit était appelé Mons Gaudii, la “montagne de la joie”.

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Homeless, Fearless, Borderless : la vie nomade de Ciriaca+Erre

Ciriaca+Erre est un artiste italo-suisse originaire de Matera. Depuis le 22 avril 2022, Journée mondiale de la Terre, elle a commencé une vie de nomade et de pèlerin, revenant habiter la planète comme sa maison. Elle est partie à pied, sans argent, des grottes de sa ville natale, Matera, et s’est dirigée vers l’Afrique – vers la grotte où l’Homo sapiens a survécu à la période glaciaire. Elle a ainsi donné naissance à sa dernière performance, qui allie art et vie : “2 ans, 2 semaines, 2 jours, Homeless Fearless Borderless“. Un lent voyage de prise de conscience, dans l’histoire de l’humanité.

Ciriaca a découvert sa passion pour les voyages à l’âge de 18 ans, en parcourant l’Inde. Sa pratique artistique va de la peinture à la photographie et à l’installation urbaine, de la performance à la vidéo. Il a remporté d’importants prix et a exposé dans divers musées, galeries et institutions, de l’Italie à la Suisse et jusqu’en Angleterre. Il a exposé à la Biennale de Venise, à New York, Los Angeles, Moscou et Berlin, mais a toujours essayé de sortir activement l’art des musées. Elle a réalisé plusieurs ouvrages sur les droits de l’homme et les droits des femmes pour lesquels elle a voyagé en Afrique à la recherche de villages reculés où les femmes condamnées comme sorcières sont encore isolées.

Voici notre interview avec Ciriaca+Erre :

Comment ce projet a-t-il vu le jour ?

‘Il est né pendant la pandémie en réponse à la peur qui dominait le monde et aux frontières qui devenaient de plus en plus étouffantes au point de nous exiler dans nos maisons. Elle est née pour retrouver le courage et la confiance en soi, dans les autres et dans la vie, en dépassant les frontières intimes et sociales. Il est né pour retourner habiter la planète comme notre vraie maison. Il est né dans le but de “vivre” la vie comme un voyage de prise de conscience, inspiré par le livre “Siddhartha” du prix Nobel Hermann Hesse, qui a 100 ans cette année, écrit dans le lieu même où j’ai vécu ces dernières années en Suisse.

Elle découle du désir de vivre à un rythme plus lent, par opposition à un monde qui, après la pandémie, s’est remis à accélérer comme si de rien n’était. Dans tout cela, il y a l’idée de vivre le présent au jour le jour, de lâcher prise et de simplifier.

Cette performance est née de l’évolution d’une autre performance que j’ai réalisée il y a quelques années au Museo della Permanente de Milan, où j’ai fait don de plus de 500 objets personnels, dont 80 % de mes vêtements, une mobylette, un vélo, des chaises et tout le reste. Même à l’époque, je sentais qu’un jour j’irais plus loin et que je laisserais tout tomber.

Il m’a fallu un an pour me préparer psychologiquement, plus que physiquement, à changer complètement ma vie. Bien sûr, on ne peut jamais être vraiment prêt pour un tel projet… car, comme dans la vie, on apprend au fur et à mesure. La vie est un voyage de prise de conscience’.

Quelles sont, selon vous, les valeurs ajoutées de ce voyage ?

‘Un voyage en solo est un grand acte de confiance en soi. C’est un grand défi, mais aussi une grande opportunité. C’est un voyage solitaire mais aussi un voyage de connexion avec moi-même, avec les autres et avec la nature.

Entreprendre ce voyage seule en tant que femme est très significatif pour moi, car mes recherches artistiques ont souvent abordé des thèmes liés aux droits des femmes et à leur histoire. L’une des étapes de ce voyage est également la visite de la dernière communauté matriarcale du monde, en Chine.

Voyager seul vous permet de grandir, d’avoir confiance en vous et en vos forces, d’affronter vos peurs. Il vous permet de vous ouvrir à un dialogue intérieur très précieux, ouvrant des paysages intérieurs et extérieurs qui peuvent vous surprendre. En voyageant seul, l’intuition et l’instinct s’éveillent : nous découvrons que nous sommes beaucoup plus forts que nous le pensons ou que les autres le croient. Bien sûr, il y a des moments de fatigue et de découragement, dans lesquels le compagnon de voyage qui nous apportera le soutien et la motivation nécessaires pour faire ressortir la résilience… c’est nous-mêmes.

Voyager seul est aussi un choix significatif de liberté. Mais la liberté s’accompagne d’un grand fardeau, celui de la responsabilité. Pouvoir choisir de changer, de faire des erreurs, de respecter nos propres rythmes, ce que nous mangeons, où nous allons, ce que nous voyons, quand nous nous arrêtons, donne un merveilleux sentiment de liberté. Nous sommes les auteurs de nos choix et, par conséquent, nous en assumons également la responsabilité.

Au cours de ce voyage, je ne me sens pas seule – je sens que je fais à nouveau partie d’un tout. Je dois dire que je me suis parfois sentie plus seule que cela, au milieu de nombreuses personnes ou avec les personnes que j’aime’.

Quel est votre objectif ?

‘L’objectif est d’unir la vie à l’art, de revenir à l'”être” avant le “faire”, ce qui est l’une des choses les plus difficiles à notre époque qui veut nous standardiser en tant que producteurs et consommateurs. L’objectif est de ramener l’art et la culture, qui sont un patrimoine de l’humanité, dans les rues. Comme le souhaitait également la philosophe et mathématicienne Hypatie de la Grèce antique.

À travers ce projet, je recherche l’utopie et une vie plus authentique.

Je cherche de nouvelles façons de vivre en harmonie avec la nature, avec soi-même et avec les autres, en m’inspirant de la première communauté écologique et végétarienne utopique d’Europe, née en Suisse au début des années 1900, sur le Monte Verità.

L’objectif est une sorte de marche pour la paix et la planète.

Dans ce pèlerinage, je recherche l'”humanité” au sens le plus élevé du terme. N’oublions pas que ce nom, que nous nous sommes donné, condense des valeurs importantes et indispensables telles que la solidarité, l’empathie et la fraternité, que nous sommes en train de perdre de vue.

L’objectif est également de nous rappeler que nous sommes tous des migrants, comme en témoigne la découverte du gène dit du voyageur (DRD4-7R) présent chez 20% de la population. L’évolution humaine a commencé par une migration à pied depuis l’Afrique : nous sommes tous des migrants. Je tiens à vous rappeler qu’autrefois, les pèlerins et les voyageurs n’étaient pas laissés à l’abandon, mais étaient accueillis dans leur maison et recevaient un repas chaud.

J’ai commencé à marcher parce que c’est un acte qui fait partie de notre nature et de l’histoire humaine au même titre que la pensée et la parole. Il s’agit d’un acte “symbolique”, à la fois révolutionnaire et pacifique. Chaque fois que nous faisons un pas en avant, nous quittons notre centre de gravité, un équilibre préétabli pour en trouver un autre. Et c’est ce que font la pensée et l’art, ils remettent en question quelque chose de préétabli’.

Quels tronçons de la Francigena avez-vous parcourus et qu’en pensez-vous ?

‘J’ai commencé mon voyage à partir des grottes de Matera, ma ville natale, qui fait partie de la Via Francigena. Hélas, j’ai dû immédiatement faire une diversion dans les Pouilles pour visiter l’une des premières communautés utopiques, où la propriété privée n’existe pas, et qui fait partie de mes recherches.

J’ai pu reprendre la Via Francigena au sud, dans les Pouilles, en passant par l’étape significative de Monte Sant’Angelo, et de là vers Rome, avec quelques détours nécessaires pour poursuivre mes recherches.

De Rome, j’ai emprunté la “Via di Francesco” : j’aurais aimé arriver en Suisse par la Via Francigena, mais j’ai dû prendre un autre itinéraire qui touchait des lieux importants pour mon projet.

C’est avec une grande joie que j’ai repris la Via Francigena depuis Vileneuve, en Suisse. J’ai repris avec une importante marche pour la paix avec un moine bouddhiste japonais qui a fait des marches dans le monde entier, qui est venu spécialement de Londres.

Je suis toujours sur la Via Francigena en direction de Canterbury. Cette route historique qui retrace les pas des anciens pèlerins me manquera cruellement lorsque je l’aurai terminée. Une route maintenue en vie aujourd’hui par ceux qui, comme moi, chérissent une façon différente, lente et écologique de voyager.

Au cours de ces itinéraires de marche, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes extraordinaires du monde entier, d’une grande profondeur humaine. Traverser ces petits villages, habités par quelques dizaines ou quelques centaines d’habitants, et trouver l’hospitalité dans des familles ou des communes sensibles à l’accueil des pèlerins est vraiment précieux. Savoir que vous retracez les pas des anciens pèlerins est passionnant’.

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Pas de Calais : un plan stratégique participatif pour la Via Francigena

L’Agglomération de communes “Béthune -Bruay Artois Lys Romane” dans le Pas de Calais prépare le plan stratégique 2023-2025 consacré à la Via Francigena, une ressource importante pour le tourisme durable et vert dans la région.

Ensemble, imaginons la Via Francigena de demain’ était le titre de la réunion qui s’est tenue à Allouagne (commune qui a rejoint l’AEVF en 2022), dans le Nord de la France, dans le Pas de Calais en présence des acteurs locaux : administrations municipales, offices de tourisme, universités, associations, catégories économiques.

Cinq ateliers participatifs ont proposé des idées intéressantes pour travailler ensemble sur la recherche, la coopération, l’animation, la gestion des services et la valorisation touristique de la Via Francigena, qui se confirme comme un moteur important pour le développement du territoire d’un point de vue culturel et économique. Les organisateurs ont mentionné l’important événement “Road to Rome 2021″. Start again !“, dont le passage dans le Pas de Calais a fortement relancé l’intérêt pour la Via Francigena et permis aux autorités locales de travailler en synergie, également dans la perspective d’une candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’itinéraire de Sigeric est donc au cœur du développement stratégique dans une zone géographique de 250 km, qui peut être parcourue à pied en douze étapes, de Calais au Pays de Saint Omer, en passant par le territoire de Béthune-Bruay jusqu’à Arras.

Représentants de l’AEVF

Le directeur de l’AEVF, Luca Bruschi, a pris la parole lors de la réunion et a souligné l’importance de cette initiative, qui pourrait être reproduite dans chacune des 60 provinces traversées par la Via Francigena. Bruschi a rappelé que les résultats de ces ateliers seront inclus dans le plan stratégique triennal sur lequel AEVF travaille tout au long de son parcours.

Jacques Chevin, responsable du développement de VF en France et en Suisse pour AEVF, qui a animé et coordonné l’atelier de coopération, est également intervenu.

Ensemble, imaginons la Via Francigena de demain “, tel est le meilleur slogan pour continuer à faire connaître l’itinéraire qui, en 2024, fêtera les 30 ans de sa certification par le Conseil de l’Europe.

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Explor Games®: Sigéric au Pays des 4 rivières

En juin 2022 la Communauté de Communes des Quatre Rivières a sorti l’application « Sigéric au Pays des quatre rivières ». Il s’agit d’un Explor Games®, un jeu qui vise à faire découvrir le patrimoine culturel, historique et naturel sur le territoire des quatre rivières. Le jeu est principalement basé sur l’histoire forte de la Via Francigena et la rivière de la Saône.

Un Explor Games® est un jeu d’aventure dont les joueurs sont les héros ! Savant mélange entre chasse au trésor et jeu de piste numérique, les compétiteurs alternent en permanence entre réel et virtuel, jeu et contenu informatif.

Pour y jouer, un smartphone ou une tablette suffit. L’application « Sigéric au pays des 4 rivières » est librement téléchargeable sur Google Play ou App Store.

Sigéric, archevêque de Canterbury, est bien connu sur la Via Francigena, car il l’a notoirement parcourue en 990 pour récupérer le pallium des mains du pape Jean XV. Il a d’ailleurs noté les 79 étapes de son chemin de retour sur un parchemin encore conservé aujourd’hui à la British Library à Londres.

Il a été imaginé qu’à son passage sur les terres des 4 rivières, Sigéric fait une fâcheuse rencontre et se fait dérober ses artefacts. C’est là que l’aventure prend commence, car Sigéric ne peut rentrer à Canterbury sans la légitimité de son sacrement !

Un jeu en 4 parcours, 4 thématiques et 4 artefacts à retrouver ainsi que d’une balade thématique ! Champlitte avec la Via Francigena, Ray-sur-Saône avec son château, la forêt de Renaucourt et son arboretum, le majestueux canal de Savoyeux, Dampierre-sur-Salon et son histoire.

Le projet a été piloté par la CC4R avec un budget total de 154 000 € : co-financé par l’État français, la Région et la Caisse d’épargne de Bourgogne-Franche-Comté.

Il ne vous reste plus qu’à partir à l’aventure aux côtés de Sigéric, au détour
de votre passage sur la Via Francigena!

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Gagnants du concours photo «Partagez votre itinéraire 2022»

Après quatre mois, le 31 octobre 2022, le concours photo « Partagez votre itinéraire » a officiellement pris fin, avec la participation de pèlerins, marcheurs et touristes de toute l’Europe pour documenter leur expérience sur la Via Francigena et d’autres itinéraires.

L’initiative, organisée par le projet européen rurAllure lié à la valorisation du patrimoine des chemins, a recueilli plus de 3 000 clichés, dont plus de la moitié liés à la Via Francigena.

Un excellent résultat qui contribue à améliorer l’expérience de ceux qui parcourent les itinéraires culturels à pied ou à vélo chaque année: félicitations à tous les participants!

Vous trouverez ci-dessous les noms des gagnants de la Via Francigena, qui peuvent demander leur prix en envoyant un e-mail à contact@rurallure.eu.

  1. Nappa Travels
  2. Antonio Mastropaolo
  3. Roy Bella e Papà

Vous pouvez consulter la liste complète des gagnants et visionner les clichés sur ce lien

Remerciements particuliers aux partenaires de l’initiative: Garmont®, Ferrino et SloWays.

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Sac à dos de randonnée : comment choisir et quoi mettre dedans pour un voyage au long cours ?

La date du départ approche, vous avez l’impression d’avoir tout pris mais vous ne pouvez vous empêcher de répéter la liste des “j’ai ceci, cela, il me manque ça”, tenté de vider votre sac à dos et de tout recommencer… Calmez-vous ! Tout d’abord, nous voulons vous dire qu’il est tout à fait normal d’avoir des doutes sur ce qu’il faut prendre avec soi (et ce qu’il faut laisser à la maison) lors d’une randonnée à pied ou à vélo. N’ayez crainte : aujourd’hui, nous allons voir ensemble quel sac à dos choisir pour un voyage longue distance et ce qu’il faut y mettre.

Choisir un sac à dos

Commençons par la première étape : quel sac à dos choisir ?

Le sac à dos est l’une des pièces d’équipement les plus importantes : c’est notre “maison” pendant le voyage et il doit être choisi avec beaucoup de soin (juste après les chaussures). Un achat inconsidéré pourrait vous mettre en difficulté plus ou moins grande lors de l’expérience de la marche.

Il existe de nombreux modèles de sacs à dos, avec des capacités et des formes différentes. Nous distinguons au moins trois catégories, adaptées à différentes expériences et utilisations :

  • 20/40 litres : petit mais suffisant pour une randonnée d’une journée ;
  • 40/60 litres : adapté aux randonnées de plusieurs jours, généralement sans tente, avec une nuitée dans des centres d’accueil le long du parcours ;
  • 60/100 litres : idéal pour les longues randonnées, où une tente, un réchaud et un sac de couchage sont nécessaires.

Pour choisir un sac à dos, il faut également faire attention à la saison, en choisissant un modèle plus grand en hiver, en raison de l’équipement plus volumineux à transporter, et un modèle plus léger et plus respirant en été, compte tenu des températures élevées. Faites également attention au poids ! Le sac à dos ne doit pas dépasser 10% de notre poids corporel et il est préférable de le limiter à un maximum de 7-8 kg, bien répartis.

Nous utilisons depuis longtemps les sacs à dos de Ferrino Outdoor pour leur praticité, leur compacité et leur style coloré et élégant. Nous apprécions tout particulièrement le modèle “Finisterre”, conçu spécialement pour les pèlerins qui parcourent de longues distances. Le personnel de l’Association a eu l’occasion de les essayer pendant les 4 mois du Road to Rome 2021 et nous ne pouvions pas être plus heureux de notre choix !

Cliquez ici pour découvrir tous les modèles sur le site Ferrino

Que mettre (ou ne pas mettre) dans son sac à dos ?

Ok, nous revenons à la question cruciale. Après avoir choisi le modèle, essayons de voir ensemble ce qu’il faut emmener avec soi pour un voyage au long cours :

  • Des vêtements en matière légère et technique : nous emportons généralement trois pièces maxima pour une semaine de marche. Il vous faudra également une polaire (légère), un k-way, une casquette en laine (ou un chapeau de soleil en été) et des gants. Faites attention au choix des chaussettes : choisissez les plus adaptées à vos chaussures pour éviter les frottements gênants sur vos pieds.
  • Crème pour les pieds : pour éviter les ampoules, vous pouvez mettre du talc sur vos pieds avant de partir et, à la fin de l’étape, une crème rafraîchissante à la menthe ou du beurre de karité.
  • Trousse de première urgence : à garder à portée de main à tout moment.
  • Couteau universel avec scie à métaux, lampe frontale et petit nécessaire de couture.
  • Carte et informations pratiques sur l’itinéraire : nous vous recommandons de télécharger les traces GPX (les traces pour ceux qui marchent sur la Via Francigena sont disponibles sur ce lien) mais aussi d’apporter une carte au cas où vous devriez traverser des zones à faible couverture ou pour éviter des problèmes imprévus de batterie faible. Il est également important d’avoir toutes les informations relatives aux structures d’accueil, aux points d’eau et aux ravitaillements.
  • Tente et sac de couchage, pour ceux qui décident de marcher pendant plusieurs jours sans compter sur les installations d’accueil. Vous trouverez souvent des campings organisés ou des espaces privés où vous pourrez facilement monter votre tente (consultez notre section Hébergement et Services).
  • Bâton de marche ou bâtons de trekking, utiles pour plusieurs raisons : donner du rythme à la marche, mobiliser les bras et fournir un appui dans les montées et les descentes. De nombreux bâtons de marche peuvent être raccourcis pour se glisser dans les poches latérales extérieures de votre sac à dos lorsque vous n’en avez pas besoin.

Lorsque vous préparez votre sac à dos, nous vous conseillons de faire attention à la façon dont vous rangez les objets. Il existe quelques règles de base que vous pouvez respecter : les objets lourds doivent être placés sur le dessus ou au milieu, le tout près de la colonne vertébrale ; ne mettez jamais d’objets pointus ou durs en contact direct avec votre dos ; gardez votre trousse de secours et votre bouteille d’eau à portée de main (dans les poches de votre sac à dos), ainsi que tous les objets que vous sortez et remettez plusieurs fois par jour pendant la marche.

Qu’est-ce que vous attendez ? Préparez votre sac à dos, il ne vous reste plus qu’à partir !

‘Buon cammino’ et… n’oublie pas de partager ton voyage sur tes réseaux sociaux en nous taguant !

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La Via Francigena intervient aux États Généraux du Tourisme Italien

Les 28 et 29 octobre à Chianciano Terme (SI), Luca Bruschi, directeur de l’Association européenne des chemins de la Via Francigena, interviendra aux États Généraux du Tourisme Italien pour parler de tourisme durable et responsable et pour partager les bonnes pratiques de la Via Francigena.

 Le ministère italien du tourisme encourage l’organisation des Stati Generali del Turismo (États généraux du tourisme italien), la première réunion technique nationale pour discuter avec les opérateurs et les associations professionnelles du secteur du tourisme. L’initiative est configurée comme le premier moment important du processus d’élaboration et d’adoption du Plan stratégique pour le tourisme (PST) 2023-2027, un outil de planification et de programmation prévu par la législation nationale à soumettre au gouvernement pour adoption. Le document de planification comporte une section consacrée au tourisme lent, qui met l’accent sur le cyclotourisme, les trains historiques, la gastronomie et les voyages à pied.

C’est dans ce contexte que se déroulent les Stati Generali del Turismo à Chianciano, auxquels participent des représentants du ministère du Tourisme, des institutions, des acteurs économiques et touristiques, et du monde associatif. Le 28 octobre, Luca Bruschi, directeur de l’AEVF, parlera de l’expérience et des bonnes pratiques le long de la Via Francigena.

La marche n’est pas seulement une activité physique, mais un moyen de se découvrir ou un outil pour prendre soin de notre bien-être psychophysique. C’est un tourisme vert et responsable, qui n’a pas d’impact sur l’environnement mais qui a un effet profond sur les communautés locales et les territoires qu’il traverse, souvent situés dans des zones rurales. La marche est une nouvelle tendance qui peut également générer un impact économique et social important, offrant également de nouvelles opportunités d’emploi dans le secteur.

Toute l’Italie est une Terre de Routes qui favorise les politiques territoriales de développement durable. L’Italie a déjà son propre chemin de Saint-Jacques, à savoir la Via Francigena avec ses 2 000 kilomètres nationaux qui attirent des milliers de pèlerins et de randonneurs de 70 pays du monde“, a expliqué Bruschi.

Cliquez ici pour le programme complet (en italien)

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De Rome à Finisterre en parcourant 2 700 km à l’âge de 70 ans

Joaquin Balibrea, pèlerin de profession. “Chimo” est originaire de la ville espagnole de Murcie, et en juillet 2022, il a achevé un itinéraire de près de 3 000 km qui l’a mené de Rome à Finisterre en quatre mois, à une moyenne de 22 km par jour. Et ce n’était certainement pas sa première marche : ” Chimo ” a parcouru une douzaine d’itinéraires, d’environ 1 000 km chacun, pour atteindre la même destination au fil des ans : le tombeau de Santiago dans la célèbre cathédrale qui attire chaque année des millions de pèlerins. Cette fois, en croisant des tronçons de la Via Francigena entre les Alpes et de la Via Aurelia avec le Chemin espagnol, Chimo est allé plus loin pour atteindre Finisterre, considéré comme le bout du monde dans l’Antiquité.

J’ai commencé à marcher il y a 20 ans par curiosité et maintenant je peux dire que je passe plus de temps à marcher qu’à la maison !”, a-t-il déclaré dans une récente interview publiée dans un magazine local. Une façon d’explorer le monde, qui est devenue sa vie : “c’est un voyage beaucoup moins cher que l’avion ou la voiture, qui ne dépend que de vos pieds et vous permet de défier vos peurs“.

Voyager à pied, comme nous l’enseigne l’histoire de Chimo, n’est pas seulement une activité pour les randonneurs expérimentés, mais une possibilité pour toute personne souhaitant explorer le monde avec ses propres yeux (et ses propres pieds). L’application d’All Trails, partenaire de l’AEVF, a été créée dans le but précis d’aider les “professionnels” de la marche et les novices à ne pas se perdre, tant lors de la préparation que pendant le parcours, en fournissant de nombreuses cartes et informations téléchargeables, ainsi que la possibilité de rejoindre une communauté d’amateurs d’activités de plein air qui partagent leurs expériences avec des conseils, des photos et des récits de voyage.

L’équipe de rurallure.eu, avec laquelle l’association AEVF travaille pour promouvoir le patrimoine culturel le long des principales routes européennes, a contacté Chimo pour une interview exclusive, que vous pouvez lire ici.

Que l’histoire de Chimo soit une source d’inspiration pour tous ceux qui voudraient se lancer dans une randonnée mais ne savent pas par où commencer : une bonne préparation physique, un sac à dos léger mais complet (voici nos conseils) et… il ne reste plus qu’à mettre un pied devant l’autre et partir !