“Merci de m’avoir permis de découvrir la Via Francigena” est la phrase avec laquelle le présentateur Alessandro Cattelan et le réalisateur oscarisé Paolo Sorrentino se saluent après une conversation sur le rapport entre bonheur et religion. En arrière-plan, on aperçoit la campagne toscane le long de la Via Francigena, tandis que quelques pèlerins de passage s’arrêtent pour les saluer.
Le parcours historique défini par Sigeric a en effet été le lieu choisi par les réalisateurs pour enregistrer le deuxième épisode de “Una semplice domanda“, une mini-série déjà disponible sur Netflix depuis le 18 mars et qui grimpe rapidement en tête des classements. Elle se développe en six épisodes avec des intervenants célèbres en Italie et à l’étranger, explorant le sens du bonheur, mais surtout où le chercher et où le trouver.
“Est-ce que la croyance nous rend heureux ?” est la question qui nous permet d’entrer en relation avec le réalisateur d’un point de vue nouveau et particulier, en découvrant les souvenirs de ses grands-parents et arrière-grands-parents, des réminiscences à la Fellini, des règles et des interdits, des rituels, et la vie qui s’écoule devant chacun de nous dans ces derniers moments de l’existence.
“Je suis un marcheur modéré, comme je le suis dans tout le reste“, dit Sorrentino alors que les plans vidéo d’en haut nous montrent des cyprès, un ciel bleu et des nuages – qui nous ramènent aux merveilleuses étapes que nous avons parcourues en Toscane l’été dernier, lors de la marche relais “Via Francigena. Road to Rome 2021”. Si vous voulez vous replonger avec nous dans ces souvenirs, jetez un coup d’œil à notre galerie de photos.
Le projet CON-TATTO, organisé par Rotary 2031 et Asl Città di Torino, a vu 12 pèlerins atteints d’autisme relever un grand défi : marcher jusqu’à Rome et rencontrer le Pape. Le projet aborde plusieurs thèmes : les caractéristiques sportives et saines de la marche, la recherche scientifique menée par le Dr Keller qui applique l’apprentissage des compétences sociales habituellement pratiquées dans les cliniques dans un contexte itinérant et changeant, et l’histoire de la Via Francigena, en mettant en évidence son histoire, les lieux visités et les beaux paysages.
Cette histoire est présentée dans le film documentaire “Sul Sentiero Blu”, réalisé par Gabriele Vacis et produit par Indyca de Michele Fornasero, et il a été projeté dans les principaux cinémas italiens à la fin du mois de février. Les cinéastes ont fait partie de l’équipe chargée de développer un film dans lequel le public peut à la fois sensibiliser à l’autisme et profiter des paysages enchanteurs de la Via Francigena.
” Vivre cette marche en regardant le monde à travers les yeux de nos compagnons – je pense que c’était la plus grande émotion du voyage. Je ne marchais pas pour moi, mais pour eux. Les autres animateurs et moi-même leur avons consacré toute notre marche : les voir grandir et remporter des victoires personnelles est un succès vraiment inégalé “, a commenté Luca Rivoira, l’un des bénévoles qui a accompagné le groupe à pied.
“Alors que certaines personnes s’inquiètent de ce qui peut changer pour le pire, nous pensons qu’il est temps de demander ce qui peut changer pour le mieux : unissons-nous et agissons pour la planète“, peut-on lire sur le site officiel de Zurich. La compagnie, leader sur le marché de l’assurance, met en lumière les grands impacts de ses choix d’investissement sur le développement durable à l’échelle mondiale. Opérant dans un secteur interprofessionnel qui déplace de grandes quantités de liquidités d’un marché à l’autre, chaque décision d’investissement a un impact majeur sur la voie du développement durable.
Ainsi, parmi les nombreux secteurs dans lesquels elle investit, la compagnie d’assurance Zurich a également choisi de soutenir le tourisme responsable, en devenant un partenaire officiel de l’Association européenne des chemins de la Via Francigena (AEVF) en raison de la forte affinité de leurs valeurs respectives. Ce partenariat vise à développer le tourisme durable, avec un accent particulier sur l’aire d’Agrégation Centre-Sud de la Via Francigena en Toscane. S’engager sur la Via Francigena est avant tout une expérience de partage, d’échange et de solidarité pour ceux qui ont choisi de se lancer, et Zurich souhaite idéalement les accompagner le long du territoire.
L’attention de Zurich pour cette zone de la Toscane, qui suit le sentier de la Via Francigena de Fucecchio et Santa Croce sull’Arno à Gambassi Terme, a conduit à la création d’outils utiles pour les pèlerins et à des activités de promotion de la Via Francigena, encourageant l’éducation à l’environnement, le tourisme durable et améliorant la praticabilité de l’itinéraire grâce à une signalisation rénovée.
Giovanni Giuliani, directeur général de Zurich Italia, a commenté l’initiative comme suit : « Nous soutenons le tourisme responsable et conscient parce que nous pensons que c’est le meilleur moyen d’accompagner le touriste dans un voyage lent à la découverte du caractère unique et des merveilles de notre pays. Avec l’Association Européenne des chemins de la Via Francigena nous partageons des valeurs importantes, telles que l’engagement, la passion, la détermination à atteindre les objectifs, même quand le chemin devant nous ne semble pas facile »
Nous sommes donc ravis d’annoncer qu’au cours de l’année 2022, par le biais de nos réseaux sociaux, nous vous informerons des nouvelles activités et projets importants entrepris avec le soutien de cet acteur important !
Jean-Claude Paperin, Vice-Président de la FFVF, et Pascale Fleuriot, membre de l’association Voie de Sigéric (affilié à la FFVF) et Jacques Chevin, chargé de mission de l’AEVF pour le développement de la section française et suisse de la Via Francigena ont ainsi eu l’occasion de rencontrer de nombreux visiteurs parmi les 170 exposants que comprenait le Salon.
La FFVF est une fédération d’associations pèlerines de la Via Francigena en Francee et elle travaille pour aider les pèlerins le long de la Via Francigena, notamment en développant le réseau d’hébergeurs mise à jour tous les ans et disponible à partir du livret d’hébergeur. Le stand de la Via Franciena était situé à proximité du stand de la FFRandonnée du département de la Marne, partenaire important pour l’AEVF et le développement de la Via Francigena GR®145 en France. La FFRandonnée est en effet responsable de l’entretien du balisage et du tracé de l’itinéraire du GR®145 Via Francigena en France.
Au nom de l’AEVF, Jacques Chevin a également rencontré d’autres acteurs du territoire important pour le développement de la Via Francigena comme les hébergeurs, les Offices de tourisme et surtout l’Agence de Développement Touristique de la Marne.
L’Agenzia del Demanio a mis sur le marché une sélection de bâtiments situés le long d’itinéraires historico-religieux, de pistes cyclables et près de la côte italienne, par le biais d’une série d’appels d’offres. Les gagnants recevront les bâtiments en concession avec l’objectif de valoriser et d’ajouter de la valeur aux domaines locaux s’inscrivant dans une démarche de tourisme lent.
En effet, l’initiative vise à valoriser le patrimoine italien lié à la culture, au tourisme et à la mobilité douce le long de toute la péninsule, en encourageant les activités d’animation sociale et culturelle dans ces territoires et en favorisant la disponibilité de services soutenant le tourisme lent.
Parmi les biens proposés figure un bâtiment situé le long de la Via Francigena du Sud, à Terracina (région du Latium). Il s’agit de l’ancien “Ex Dogana Torre di Badino”, un bâtiment historique datant de 1610, conçu pour faire partie du système de défense de l’État pontifical, de Circeo à Terracina, et commandé par le pape Pie V en 1567. Le port de Badino, que le bâtiment surplombe, offre de nombreux services liés à la navigation de plaisance. Le canal de Badino permet également d’accéder facilement aux îles Pontines, Ischia, Capri et Procida !
Cette superbe ville balnéaire, en plus d’offrir plusieurs possibilités de sports nautiques (voile, kitesurf, plongée et pêche), dispose d’une Beach Arena où se déroulent plusieurs compétitions nationales et internationales, tandis que le front de mer est entièrement traversé par une piste cyclable. À noter que Terracina est non seulement traversée par la Via Francigena, mais aussi par la Via Appia et la Ciclopista del Sole, ce qui en fait un carrefour important pour les pèlerins, les marcheurs et les cyclistes.
L’appel d’offres est actuellement ouvert et vous avez jusqu’au 19 mai 2022 pour participer !
Interaction, connexion, partage, expérience, découverte et opportunité : ce sont les idées clés qui ont émergé le 24 février durant le Café Virtuel Mondial organisé par MOHU – centre d’études avancées en mobilités et sciences humaines de l’université de Padoue.
Une session de brainstorming avec les étudiants du programme de Master en études de mobilité, divisés en 5 groupes, qui ont partagé leurs idées avec 5 experts venant des domaines de travail les plus variés.
Parmi eux, Simona Spinola, chargée de communication de l’AEVF, a emmené son public à la découverte des itinéraires culturels sous leurs différentes formes et structures, pour réfléchir avec le groupe à la manière dont la mobilité pédestre génère des opportunités. De la découverte du patrimoine culturel à la promotion de petits villages éloignés des grands circuits touristiques, le tourisme lent est une source inépuisable de découvertes pour ceux qui choisissent la mobilité à pied ou à deux roues. La Via Francigena en est une preuve tangible, puisqu’elle relie depuis des années municipalités, institutions et associations locales pour créer une identité européenne commune.
Les classes virtuelles, animées par des professeurs du département d’histoire, de géographie et d’antiquité, ont offert un après-midi interactif d’échanges enrichissants pour toutes les parties concernées. Outre le tourisme lent et les itinéraires culturels, les participants ont discuté avec Christophe Gay, du Mobile Lives Forum, de la mobilité et de la transition durable comme nouveau mode de vie réalisable. Ils ont discuté avec Elena Muscarella, de la Fondazione Acra, de l’expérience de Migrantour, une promenade urbaine interculturelle qui compare le tourisme aux tendances migratoires. Avec Laura Ronzon, du musée national des sciences et de la technologie Leonardo da Vinci, les étudiants ont réfléchi au rôle du patrimoine scientifique et technologique, et avec Kirsten Rüther, maître de conférences dans le cadre du programme de doctorat en études culturelles mobiles de l’université de Vienne, ils ont analysé les implications de la mobilité dans la société actuelle.
Nous tenons à remercier tous les participants et, en particulier, Chiara Rabbiosi, chercheuse et experte en géographie de la consommation et du tourisme, pour avoir impliqué l’AEVF. La mobilité est une valeur à faire avancer, pas à pas, surtout le long de la Via Francigena.
Le jeudi 20 janvier 2022 la Région Bourgogne-Franche-Comté a invité l’AEVF pour échanger au sujet de la Via Francigena qui est inscrit par la Région en tant qu’itinéraire d’excellence dans son Schéma d’itinérance touristique.
Des représentants de la Région et des départements du Doubs et de la Haute-Saône étaient présents ainsi que le Comité régional du tourisme et les Comités départementaux du tourisme de ces territoires.
L’AEVF, qui est intervenue avec son président Massimo Tedeschi, son directeur Luca Bruschi, son conseiller Emile Ney, son chargé de mission pour la VF en France et en Suisse Jacques Chevin, a présenté la structure de l’association, ses partenaires en France, en particulier la FFRandonnée et la Féderation Française Via Francigena (réseau qui rassemble les pèlerins et les bénévoles) avec lesquels l’AEVF a signé des accords de partenariat.
L’AEVF a également pris des exemples de plan d’action et études menées en Italie par la Région Toscane, très dynamique sur l’itinéraire. La Région Bourgogne-Franche-Comté souhaite s’engager aux côtés des deux départements concernés pour réaliser un plan d’action afin de développer cet itinéraire. Une concertation avec les autres régions et départements français et avec la Suisse pourrait être envisagée afin de garder une cohérence sur l’ensemble de l’itinéraire. La Bourgogne-Franche-Comté devient ainsi le fer de lance pour le développement de l’itinéraire en France.
L’AEVF était représentée par le Président Massimo Tedeschi, le conseiller Émile Ney et le chargé de mission Jacques Chevin. Cette réunion avait pour objet de discuter de la voie historique de la Via Francigena qui se sépare du GR®145 à Mamirolle pour traverser les communes de l’Hôpital-du-Gros-Bois, Étalans, Fallerans, Vernierfontaine, Les Premiers Sapins (Nods), Aubonne et Saint-Gorgon-Main avant de reprendre le GR®145. Cet itinéraire est appelé historique, car la source la plus ancienne de la Via Francigena que nous avons, le carnet de voyage de l’évêque Sigéric mentionne le village de Nods comme sa 58ème étape sur son chemin de retour de Rome à Canterbury.
Actuellement cet itinéraire n’est pas officiellement reconnu et aucun balisage officiel n’est en place. Cette réunion a donc permis à tous les acteurs institutionnels et associatifs d’échanger leurs points de vue et de mieux comprendre le potentiel de cet itinéraire en vue d’une reconnaissance officielle par tous.
Le 18 février, l’Association Européenne des chemins de la Via Francigena (AEVF) a participé à Venise à une conférence internationale sur les itinéraires culturels italiens du Conseil de l’Europe.
La rencontre était organisée par la présidence italienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe et par la représentation italienne du Conseil basée à Venise, dirigée par Luisella Pavan-Woolfe, ancienne ambassadrice de l’Union européenne à Strasbourg.
Des institutions, des autorités et des représentants des itinéraires culturels ont participé à l’événement avec l’objectif commun d’analyser les défis et les opportunités des itinéraires culturels qui traversent l’Europe, définis comme des “solutions tangibles pour le secteur du tourisme, compromis par la pandémie” par Filippo Maria Carnici, vice-président de l’Ateneo Veneto qui a accueilli la conférence.
Le développement durable et la relance du tourisme dans la phase post-covid sont les thèmes mis en avant par Stefano Dominioni, directeur de l’Institut européen des itinéraires culturels, qui a rappelé comment “le Conseil de l’Europe peut réaffirmer les valeurs de la participation publique et de la citoyenneté démocratique au sein d’une Europe partagée qui appartient à tous : un exemple illustre est la Via Francigena qui, grâce au travail conjoint des autorités, des municipalités et des territoires, contribue à la formation d’une identité européenne commune“.
C’est ce qu’a confirmé Massimo Tedeschi, président d’AEVF, qui a rappelé, lors de la session consacrée au patrimoine et à l’histoire de l’Europe, comment le voyage historique entrepris par Sigeric pour atteindre Rome est une occasion continue de briser les stéréotypes et de créer un sentiment d’appartenance commune : “relancer l’Europe et le patrimoine matériel et immatériel, tout comme les personnes et leurs idées. Telles étaient les pierres angulaires de l’événement Via Francigena. Road to Rome 2021 – la course relais européenne avec laquelle nous avons célébré le 20e anniversaire de l’Association“.
Le programme des itinéraires culturels, lancé par le Conseil de l’Europe en 1987 avec la Déclaration de Santiago, est une garantie d’excellence qui offre un modèle de gestion culturelle et touristique transnationale, favorisant les synergies entre les autorités et les parties prenantes au niveau européen et contribuant à la création d’un esprit communautaire. Sur les 45 itinéraires certifiés, 29 passent par l’Italie, comme l’a rappelé la directrice de l’Office de Venise Luisella Pavan-Woolfe ; elle a également souligné l’importance de Venise, centre universitaire et important pôle culturel reconnu au niveau européen. La ville participe activement aux activités du Conseil de l’Europe liées à la promotion du patrimoine culturel et à la liberté d’expression. “Les itinéraires culturels peuvent créer et contribuer à la diffusion des échanges d’idées et de bonnes pratiques également grâce aux fonds européens, comme en témoigne le projet européen “rurAllure” financé par le programme Horizon 2020, né dans le but de valoriser le patrimoine rural des itinéraires européens“.
L’identité européenne, la mémoire et le patrimoine ont été les trois mots clés de la journée, qui a vu défiler la Via Francigena et le Chemin de Saint-Jacques aux côtés de la Route des Phéniciens, la Via Romea Germanica, l’Atrium – dédié à l’architecture des régimes totalitaires – les Routes européennes de Mozart, la Route du patrimoine juif et la Route des villes thermales historiques, ainsi que la Route de la libération de l’Europe et la Route des jardins historiques. Roberta Alberotanza, membre du groupe de travail pour la Présidence italienne du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, a conclu la conférence en déclarant qu'”il faudrait une vie entière pour parcourir tous les itinéraires présentés aujourd’hui“, puis a fait visiter aux participants l’exposition mobile consacrée aux 29 itinéraires du Conseil de l’Europe avec les membres du réseau italien.
La réunion internationale de rurAllure a eu lieu à Padoue et Montegrotto du 27 au 29 janvier 2022. Ce projet européen Horizon 2020 est axé sur le développement d’outils numériques innovants pour la promotion du patrimoine à proximité des itinéraires culturels.