👣 22 km à pied – Samedi 25 septembre

Nous nous rapprochons des montagnes Appennini ! Notre guide de randonnée et ambassadrice Annalisa d’Anime Erranti a amené un groupe assez important de randonneurs avec nous et nous a conduit sur la route !
Aujourd’hui, nous avons commencé par une raide ascension dans les vallées avant d’entrer dans la forêt. Nous sommes rapidement arrivés, près de ruines, des tours normandes donnant une vue imprenable sur les montagnes environnantes. De temps à autre, nous avons dû marcher sur du goudron, mais toujours pour de courtes sections qui revenaient ensuite à de petits sentiers.
Nous nous sommes ensuite arrêtés pour une pause et un rafraîchissement à l’Angolo di Statigliano, où les propriétaires nous ont dit qu’ils assistaient régulièrement au passage de nombreux pèlerins, car ils s’arrêtent tous ici pour se reposer ou même pour dormir. En effet, ces derniers proposent quelques chambres : c’est l’ “Affittacamere Le Nonne”. C’est une grande nouvelle pour nous ! Jusqu’à Rome, nous avons rencontré divers pèlerins marchant dans toutes sortes de directions. A partir de Rome, il n’y a toujours eu que nous. Nous sommes conscients que la Via Francigena Sud est assez récente et que les installations sont encore en train de se développer autour d’elle, mais c’était assez incroyable de ne rencontrer personne. Alors, ça fait du bien d’entendre ça !
Nous sommes vite repartis et avons continué notre descente vers le parc régional du Matese, situé dans l’enceinte des Appennini. Comme vous le savez maintenant, je suis une amoureuse de la montagne : elle n’est pas seulement belle, elle me fait me sentir bien, physiquement et mentalement. Mais cela a ses limites car à certain moment, cependant, nous avons dû marcher sur une “route provinciale” – une grande route bondée de voitures – mais Angelo, notre collègue responsable de la Via Francigena Sud, nous a expliqué que c’était nécessaire parce que d’un côté il y a la rivière Volturno et de l’autre il y a des voies ferrées, et les deux interrompent notre chemin. Un pont est prévu pour traverser la rivière mais les travaux n’ont pas encore commencé…
La dernière section que nous avons parcourue était sur une route de gravier, ce qui était bien parce que nous étions loin des voitures, mais pas super non plus à cause des moustiques ! Ils ne nous avaient pas posé de problème au cours des dernières semaines, mais ils semblent s’être donné rendez-vous ici !
Vers 15h30, nous sommes arrivés à Alife, notre destination du jour. Le maire était là pour nous accueillir et nous souhaiter la bienvenue, puis nous avons fait un saut dans notre logement pour laisser nos affaires et prendre une douche rapide. Immédiatement après, nous sommes retournés dans le centre historique pour faire une visite guidée. Alife a encore tous ses anciens remparts autour d’elle, en partie construits au Moyen ge et conservant les anciens murs romains ! Ces territoires avaient été conquis par les Normands au 12ème siècle. Le guide a expliqué qu’à l’époque, les Normands étaient payés pour protéger les pèlerins qui se rendaient à Monte Sant’Angelo ou en revenaient. Avant les Normands, et avant les anciens Romains, cette région était peuplée par les Samnites, et, comme les Étrusques en Toscane, ils ont ensuite été dépassés par les Romains.
Nous avons terminé notre visite par un saut à la cathédrale et nous avons terminé la journée par une réunion institutionnelle à l’intérieur de la municipalité, où nous avons présenté le projet Road to Rome et, bien sûr, nous avons invité la municipalité à rejoindre L’AEVF.

POINTS FORTS
– Marcher dans les montagnes Appennini
– Apprendre l’histoire des Normands dans cette région
– Guide touristique dans le centre historique d’Alife

LES MARCHEURS D’AUJOURD’HUI
Myra Stals, responsable des médias sociaux (AEVF)
Angelofabio Attolico, référent pour la Via Francigena del Sud (AEVF)
Giovanni D’Agliano, collaborateur de l’AEVF
Simona Spinola, experte en communication (AEVF)
Annalisa Galloni, ambassadrice de RTR
Joanne Roan, Ragazze in Gamba
Luce Scaglione, vidéaste
De nombreux marcheurs locaux