Voir une ministre italienne comme Daniela Santanchè marcher à pied sur la Via Francigena est un signe vraiment important qui témoigne du grand intérêt au niveau institutionnel pour la mise en œuvre de l’itinéraire. Un événement qui n’a que peu de précédents, même au niveau européen.

Deux étapes en Toscane, de San Miniato à Gambassi Terme et de Gambassi Terme à San Gimignano.

Comment l’initiative est-elle née ? Tout a commencé il y a trois semaines à Milan, à l’occasion de la foire pédestre “Fa’ la Cosa Giusta!” invitée par l’AEVF, notre association européenne des chemins de la Via Francigena, Daniela Santanchè nous a rejoints pour parler de la Via Francigena. Il en est ressorti un dialogue magnifique, authentique et brillant avec le président de l’AEVF, Massimo Tedeschi, le directeur Luca Bruschi et Miriam Giovanzana, coordinatrice de la foire. Et à la fin de la réunion, la ministre s’est engagé publiquement à marcher quelques jours sur la Via Francigena pour connaître personnellement cet itinéraire.

C’est dit, c’est fait. Parole tenue. Le samedi 15 avril, la ministre s’est joint à nous pour une version pèlerine à pied le long du magnifique tronçon de la Via Francigena entre San Miniato et Gambassi Terme. Avant de se mettre en route, la ministre a tenu à visiter l’auberge bien équipée qui accueille les pèlerins, l’église de San Rocco (où elle a apposé son cachet) et la tour Frédéric II. Dans la splendide salle du conseil municipal, une brève rencontre a eu lieu avec le maire Simone Giglioli et le président de l’AEVF Massimo Tedeschi.

Ils sont ensuite partis à pied de la Pieve di Coiano, le long d’un parcours bucolique fait de montées et de descentes et d’oliveraies immergées dans la vallée de l’Elsa, jusqu’à la Pieve di Santa Maria in Chianni, où le groupe a été accueilli à l’auberge par le maire de Gambassi Terme Paolo Campinoti et le personnel entièrement féminin qui gère l’établissement. Le président de l’AEVF Tedeschi, attendait également les pèlerins.

Le dimanche 16 avril, la marche s’est poursuivie jusqu’à San Gimignano, soit 15 km de sentiers magnifiques. Arrivés à Pancole, les pèlerins se sont arrêtés au Renaie, où les attendait le maire de San Gimignano, Andrea Marrucci. Après un rafraîchissement, le groupe a poursuivi sa route vers le centre historique de San Gimignano où l’attendait la conseillère municipale Carolina Taddei.

“La Via Francigena représente une grande opportunité pour promouvoir les zones rurales, les zones intérieures, les villages et les sites culturels de l’Italie et de la petite Europe. Le ministère du tourisme travaille avec son excellente équipe pour développer l’itinéraire grâce à un système intégré de promotion, de communication et de signalisation. Il s’agit d’une opportunité à ne pas manquer, appelée Jubilé 2025. Faisons de la Via Francigena notre chemin de Saint-Jacques, en en faisant l’épine dorsale qui alimente la vie du système de randonnée italien“, a déclaré Daniela Santanchè lors d’une interview, alors qu’elle marchait à pied en compagnie de Luca Bruschi, directeur de l’AEVF.

Ces deux étapes ont été organisées avec le soutien technique de SloWays et la randonnée a été menée avec un grand professionnalisme par la guide Sara Zanni, une grande experte de la marche.