Author: Redazione AEVF

Les dirigeants de plus de vingt itinéraires culturels européens se rencontreront à Piacenza, jeudi 5 et vendredi 6 avril, au siège du Polytechnique. Un évènement organisé en collaboration avec la Commune de Piacenza et l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, dont le siège opérationnel est au palais Farnese.

Deux journées d’échange et de dialogue sur la gestion des itinéraires culturels qui vont de Mozart aux Vikings, des routes Hanséatiques à celles des Phéniciens, du Patrimoine juif à celui de l’Art Nouveau et des villes historiques thermales jusqu’aux voies de pèlerinage comme la Via Francigena, le chemin de Saint Jacques et de Sant’Olav. Une visite guidée est prévue, à la découverte des caractéristiques historiques, architectoniques et culturelles de la ville.

Encore une fois, les projecteurs internationaux s’allument sur Piacenza grâce au chemin Francigena, une part de plus en plus importante des politiques de tourisme durable et de valorisation du patrimoine historique et culturel au niveau local et national, ainsi qu’européen. Les communes, en particulier, sont au centre de ce projet.

L’intérêt des territoires, du niveau local à celui européen, pour le programme des itinéraires culturels du Conseil de l’Europe, est en effet très important et le monde de la Francigena est un protagoniste très actif dans ce panorama culturel européen.

« Piacenza est le siège de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena par choix et par conviction. L’Europe s’est construite autour des routes de pèlerinage. Des connaissances, des langues et des cultures ont été échangées le long de ces itinéraires ; des hôpitaux et des couvents sont apparus. Bienvenue ! » affirme Massimo Polledri, assesseur au Tourisme, à la Culture, au Sport et à la Famille de la Commune de Piacenza.

1987-2018 : plus de 30 ans du Programme des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe.

En septembre 2017, à Lucques, nous avons fêté les 30 ans du Programme avec un grand Forum international de tous les sujets impliqués. Le Conseil de l’Europe a lancé le Programme pour créer des parcours qui permettraient à tous de connaitre le patrimoine historique et culturel européen. Les objectifs principaux du Programme sont la promotion de la conscience d’une identité commune et de la citoyenneté européenne ; la promotion du dialogue interculturel et œcuménique à travers la lecture de l’histoire européenne ; la tutelle du patrimoine culturel et du patrimoine naturel et paysager et la création de programmes de tourisme durable. On a commencé par le Chemin de Saint Jacques de Compostelle ; et, jusqu’à aujourd’hui, il y a 32 itinéraires certifiés (parmi lesquels la Via Francigena certifiée en 1994) qui couvrent plus de 50 Pays d’Europe avec plus de 800 millions d’habitants.

En chemin sur la Via Francigena pour les enfants atteints de cancer : c’est le pèlerinage de Raphaël Farquet, ex garde suisse papale qui parcourt le tronçon italien de l’itinéraire de Sigéric.Son voyage spécial a commencé en juillet 2017 en Suisse, à quelques kilomètres de chez-lui, à Sion, chef-lieu du Canton du Valais. Il arrivera à Rome en octobre 2019 après avoir parcouru les étapes en 2 ans.

Le pèlerinage de Raphaël unit le travail, la famille et l’engagement social. Le pèlerin suisse marche pour l’ARFEC (Association Romande des Familles d’Enfants atteints d’un Cancer), une association qui a son siège à Lausanne et aide les familles avec des enfants atteints d’un cancer.

« Quand on rencontre ces maladies, la vie change soudainement. Cette association, depuis 31 ans, effectue des activités de soutien des familles avec des aides économiques, des colonies de vacances, des rencontres et de l’accompagnement. – raconte Raphaël – Différentes personnes que je connais ont mené cette bataille. L’abbé Joseph Roduit de l’abbaye de Saint-Maurice (parmi les interviewés de « I volti della Via Francigena », film-documentaire de Fabio Dipinto) s’est beaucoup impliqué pour la Via Francigena ; en 2015 il est mort d’un cancer ».

Le chemin de Raphaël est un voyage de charité raconté sur Facebook à travers la page « Via Francigena pour l’Arfec ». L’objectif principal est de collecter des fonds pour l’association mais, pour le pèlerin suisse, la Francigena a une double signification : « j’ai choisi de faire ce chemin pour fêter les 20 ans de serment. J’ai servi à Rome pendant 2 ans et maintenant je vis et je travaille en Suisse où j’ai ma famille. – ajoute Raphaël – Ne pouvant pas m’absenter de la maison pendant autant de semaines, j’ai décidé de parcourir les étapes de la Via Francigena en deux ans ».

En août 2017, il a parcouru le versant suisse, à travers le Pas du Grand Saint Bernard, en marchant le long de l’itinéraire du Val d’Aoste et du Piémont. En janvier, il a repris la Francigena de Vercelli à Piacenza et ces derniers jours, il est revenu en Italie pour parcourir l’étape jusqu’à Fidenza, où il a été accueilli par l’équipe de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF) et par le président Massimo Tedeschi. Une rencontre d’amitié qui a uni la Francigena suisse et italienne, grâce à l’implication du vice-président de l’AEVF, Gaëtan Tornay (Région Bas-Valais).

« Je traverserai le Pas de la Cise dans les prochains mois. Ces jours-ci, j’ai essayé de parcourir le tronçon de Sarzana à Massa et j’aurai voulu poursuivre jusqu’à Lucques/San Gimignano mais, à cause de l’impraticabilité de certains tronçons, j’ai décidé de m’arrêter et de renvoyer cette partie de chemin à plus tard » explique le pèlerin. Le mauvais temps de ces dernières semaines a créé plusieurs difficultés le long de certaines étapes, surtout entre l’Emilie-Romagne et la Toscane. Malgré les difficultés et les déviations du parcours, le pèlerin suisse continue son voyage avec un grand enthousiasme.

Le drapeau de l’association pour laquelle il marche continuera de flotter au vent, accroché à son sac à dos. C’est le moteur de cette aventure qui l’amènera à Rome en 2019. « Même si mes chaussures sont toujours mouillées, ce chemin me plait. – affirme Raphaël en plaisantant – Se retrouver tout seul est fantastique, c’est une expérience qui fait réfléchir sur la vie. Je le fais aussi comme pèlerin chrétien catholique qui devrait aller au moins une fois dans sa vie de chez lui à Rome. Mais avant tout, je marche pour les familles qui ont des enfants atteints de cancer ».

Silvia Iuliano

La nouvelle App de la Via Francigena plait aux touristes et aux pèlerins. L’application, réalisée par l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF) et développée par ItinerAria Srl, a déjà dépassé les 5.000 téléchargements.

Un départ optimal à peine quelques semaines après le lancement officiel avec une approbation générale du public. L’App, disponible sur iOS et Android sur les store en ligne, a obtenu un vote moyen de 4 étoiles sur 5. L’App a été téléchargée principalement par des utilisateurs italiens, mais de nombreux téléchargements ont été effectués des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la Suisse.

Intuitif et gratuit, l’instrument s’adresse aux utilisateurs 2.0 qui veulent entreprendre à pied ou en vélo l’itinéraire de Sigéric à partir du versant suisse. Actuellement gratuite en italien et en anglais, elle permet la navigation Gps le long de tout le parcours, en partant de la Via Francigena en Suisse, sur environ 1.000 km divisés en 45 étapes du Col du Grand Saint Bernard à Rome.

Dernièrement, la mise à jour 1.5 a été publiée. Elle présente le nouveau logo de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena. La dernière version comprend une nouveauté importante : la rubrique « Réseaux locaux », consacrée aux Terres de la Via Francigena, c’est-à-dire les territoires qui se trouvent à proximité de l’itinéraire et qui veulent promouvoir leur parcours à pied et en vélo avec une « mini-app » qui a les mêmes fonctions que l’app officielle. Actuellement, deux rubriques ont été insérées : une consacrée à la Via Francigena en Lombardie et une dénommée « Slowland Piemonte » pour la zone du Lac de Viverone. Les utilisateurs trouveront les indications sur les choses à voir, où dormir, où manger, les cartes et les informations sur les marches à étape et les marches journalières.

Un autre pas en avant pour voyager léger et en toute sécurité. L’App officielle AEVF permet de télécharger à l’avance les cartes, les tracés et les descriptions de chaque étape pour être indépendant de la connexion internet. Elle a un écran de navigation user friendly semblable à celui de Google Maps et une alarme sonore en cas de sortie du parcours. En cas de difficultés rencontrées sur le parcours, vous pourrez envoyer un email de signalisation avec des images et des coordonnées géographiques des lieux. Enfin, grâce à la fonction « Aller à » l’utilisateur arrive directement à destination en suivant les indications fournies par la carte.

L’application est réalisée en collaboration avec les sept Régions italiennes traversées par l’itinéraire (Val d’Aoste, Piémont, Ligurie, Lombardie, Emilie-Romagne, Toscane et Latium) et les offices du tourisme des Cantons de Valais et de Vaud sur le tronçon suisse.

Le 12 mars prochain, pour « Les Nuits Italiennes », l’assesseur au Tourisme de la Commune de Sienne, Sonia Pallai, sera à l’Institut Italien de la Culture à Cracovie pour présenter la Ville du Palio et la Via Francigena à travers des vidéos réalisées par EnjoySiena et les activités principales et les aperçus créés à propos de la Via Francigena, en partant de Santa Maria della Scala.

« Une invitation importante – commente Mme Pallai – dans une ville riche d’histoire qui a beaucoup de similitudes avec Sienne. Un centre culturel, artistique, universitaire, une destination touristique et un site de l’UNESCO. Le rendez-vous du 12 représente une nouvelle opportunité pour présenter ce que nous avons créé et réalisé pour la valorisation et la promotion du tourisme durable et l’attention portée à l’identité des lieux traversés par le chemin, et pas seulement. Un territoire qui, pour ses éléments naturels et culturels, a déjà des caractéristiques uniques. Il est depuis toujours une étape fondamentale d’un des parcours les plus anciens : la Via Francigena ».

L’initiative se contextualise dans un projet de Betti Editrice qui, un an après la présentation de la traduction en polonais de « La Santa dell’Oca. Vita, morte e miracoli di S. Caterina da Siena », revient dans la ville polonaise pour raconter le territoire de Sienne et l’ancienne route qui, au moyen-âge, unissait Canterbury à Rome.

Une occasion pour une rencontre et un dialogue culturel, fruit de l’engagement du prof. Massimo Mazzini, professeur universitaire de Sienne et, pendant plusieurs années, expert scientifique et culturel de l’Ambassade italienne à Varsovie et du docteur Ugo Rufino, directeur de l’Institut, qui ouvrira la soirée, où sera présent l’Ambassadeur Italien à Varsovie, Alessandro de Pedys.

L’éditeur Luca Betti donnera à l’Institut une série de 30 titres qui à travers des personnages, des paysages, des histoires, des tourments intérieurs racontent les terres de la Toscane : des bourgs aux villes, entre les mystères des jours actuels et les souvenirs d’un passé lointain et, pour le rendez-vous, il présentera l’exposition photo « La Via Francigena en Toscane avec les yeux ouverts » après le récent vernissage tenu à Florence dans les salles du Conseil Régional Toscan. Les photographies jamais convenues, par Luca Betti photographe. Les points de vue inhabituels, parfois extrêmes, qui guident le regard du visiteur à travers le tronçon toscan de la Via Francigena, caractérisé par une fascinante variété de paysages et d’habitants.

Source : communiqué de presse Commune de Sienne