Author: Redazione AEVF

Histoire, étapes, accueil dans la première région italienne de la Via Francigena.

L’ascension du Col du Grand-Saint-Bernard jusqu’en 1905 du côté italien était un exploit car il n’y avait pas de route goudronnée. La présence humaine dans ces régions remonte à la nuit des temps, mais ce sont les Romains qui ont laissé de nombreuses traces de leur passage.

Le refuge sur le Col a été fondé par Bernard en 1050 et était à l’origine une filiale du monastère de Saint-Pierre.

Au cours des siècles, outre l’archevêque de Canterbury, Sigéric, à qui nous devons une grande partie des nouvelles de la Via Francigena, de nombreux hommes illustres sont passés par ici. Brenno, Hannibal, Napoléon et de nombreux papes, dont le dernier fut Jean-Paul II.

Du Grand Saint-Bernard à Pont Saint-Martin, ville située à la “frontière” avec le Piémont, cinq étapes nous attendent pour un total d’environ 90 km. Une montée et une descente de la vallée qui nous permet d’éviter les routes désormais très fréquentées tout en restant immergé dans la nature.

Beaucoup de personnes se demandent si le Col jusqu’à Aoste peut se faire en une seule journée. La difficulté n’est pas les kilomètres à parcourir, mais le dénivelé en descente d’environ 1900 mètres. À la limite, pour ceux qui ont déjà dormi dans la ville avant de monter au Col, il est possible de penser à prolonger la deuxième étape en arrivant à Quart et en dormant dans l’un des différents bed & breakfast.

Les étapes “traditionnelles’’

Du Grand Saint-Bernard à Echevennoz – 14,9 km

De Echevennoz à Aoste – 13,6 km

D’Aoste à Châtillon – 27,7 km

De Châtillon à Verrès – 19,0 km

De Verrès à Pont St. Martin – 14,8 km

Vous trouverez ici toutes les informations officielles.

https://www.viefrancigene.org/it/mappe/#itinerarioSigerico

 

Accueil des pèlerins et des touristes

Tout au long du parcours, vous trouverez un large éventail de logements pour tous les goûts. Vous pouvez télécharger la liste en pdf sur le site à ce lien https://www.viefrancigene.org/static/uploads/01-accoglienza-gsb-pavia.pdf

L’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena met à jour chaque semaine le fichier des structures d’hébergement pour les pèlerins sur l’ensemble du parcours européen.

Voici la situation des hébergements pour les pèlerins des différentes réalités de la Vallée d’Aoste étape par étape. Dans les étapes intermédiaires, il y a d’autres structures pour les pèlerins et des campings ouverts.

 

GRAND SAINT BERNARD

Ospizio del Colle San Bernardo – ouvert

Casa Don Angelo Carioni – ouvert

ETROUBLES Auberge Dortoir – Fraction Echevennoz – ouvert

AOSTE n’accueille pas de pèlerins pour le moment

QUART une chambre d’hôtes se trouve à quelques centaines de mètres du chemin http://www.auxpiedsduchateau.it/ tél + 333.2379003

CHATILLON Monastero Francescani Cappuccini – ouvert mais pour le moment avec des places réduites

VERRÈS Auberge Il Casello – ouvert

PONT SAINT MARTIN Foresteria S.Martin tel +3472232039 ouvert

 

Pour se rendre au Col du Grand Saint-Bernard

Au départ d’Aoste, il existe un service de bus de la société Savda avec deux trajets par jour, à 9h et 14h05. Vous pouvez consulter l’horaire officiel ici http://www.savda.it/public/linee/allegati/884_it.pdf

La société de transport Savda fait également des voyages à destination d’Aoste depuis les villes de Turin et Milan. Voici les horaires et les indications http://www.savda.it/it/orari.php

Le guide et l’application smartphone

Le guide officiel et l’application sont de bons outils pour accompagner le voyageur dans une expérience encore plus intense. Vous y trouverez toutes sortes d’informations utiles tant pour préparer votre voyage mais aussi pour résoudre vos doutes durant le parcours.

Une nouvelle Auberge et un projet qui valorisent ensemble le territoire et le chemin historique. Après neuf siècles, Cadeo devient à nouveau une “terre d’accueil”. L’inauguration de l’Ospitale Ca’ Dei, l’auberge dédiée aux pèlerins voyageant sur la Via Francigena, a eu lieu dimanche 19 juillet.

L’Auberge a vu le jour à Cadeo dans les locaux de l’ancien presbytère de l’Église de Cadeo, grâce au travail du curé et d’une équipe de huit bénévoles de la paroisse. Les premiers pèlerins sont “arrivés” dans la soirée du samedi 18 juillet, avant même la coupure du ruban inaugural. La maison peut actuellement accueillir jusqu’à neuf pèlerins : quatre chambres sont disponibles, toutes avec leur propre salle de bain, ainsi qu’un espace et une cuisine commune, qui en cette période de crise sanitaire, ne sont pas disponibles. Le réaménagement des locaux a également eu lieu grâce aux aides reçues du territoire : le mobilier est un don du centre Negri Arredamento, le premier point d’accueil des pèlerins est le Restaurant-pizzeria de Romano, tandis que CEGS Facility s’occupe des services de nettoyage et de désinfection des locaux.

Le Maire et le Président de l’AEVF sont présents à la cérémonie d’inauguration :

“Au cours de ces années, en tant qu’administrateurs de la commune, nous avons été fascinés et investis dans le projet de valorisation de la Via Francigena – explique Marco Bricconi, le premier citoyen du Cadeo -. Avec cinq autres municipalités de la zone de Plaisance, nous avons présenté un projet pilote en France et grâce à cela, une nouvelle petite place de la Mairie à Roveleto sera créée avec un espace vert accueillant à la fois les pèlerins et les habitants”.

La petite place qui sera créée fait partie de “Francigena in Comune”, le projet qui mettra en valeur les étapes de Calendasco, Gragnano, Pontenure, Cadeo, Fiorenzuola et Alseno, et vise à susciter l’intérêt global d’un itinéraire reconnu par le Conseil de l’Europe depuis 1994.

“La Via Francigena en cette période de post-Covid devient un sujet d’actualité – a déclaré Massimo Tedeschi, président de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena – le pèlerinage est un moyen de voyager compatible avec la situation que nous vivons actuellement. En cette période, l’Auberge de Cadeo est la seule ouverte sur le tronçon Fidenza-Plaisance et qui relie Plaisance au Col de la Cisa”.

“Les premiers pèlerins qui ont séjourné dans notre auberge sont trois garçons qui sont arrivés à vélo de Varèse. Ils n’ont que 17 ans, ils sont très jeunes, et cela me semble un signe merveilleux”, a commenté don Umberto Ciullo, curé de Roveleto.

Lorsque les garçons sont arrivés à leur auberge de Cadeo, après 180 kilomètres à vélo, ils ont trouvé le Maire et le curé de la ville qui les attendaient. Ainsi, l’exploit des trois jeunes s’est transformé en quelque chose dont ils se souviendront également pour cet épisode : avoir été les trois premiers pèlerins d’une auberge historique. Giulio Balderi, Riccardo Maria Altea et Stefano Savoldi sont partis samedi matin, le 18 juillet, de Mornago (VA) pour parcourir un tronçon de la Via Francigena jusqu’à Viareggio. Leur histoire a été racontée par VareseNews, le journal en ligne de la province de Varèse.

RÉUNION FINALE DU PROJET LINC Mercredi 22 juillet, à 11 heures

“Idées, projets et instruments pour retourner marcher en Lombardie” en direct streaming de Cascina Cuccagna et visible sur la page Facebook de Lombardia in Cammino (Lombardie en Chemin).

LINC – Lombardia in Cammino organise une réunion pour réfléchir ensemble à la situation actuelle et penser à l’avenir sur le chemin, en toute sécurité. Une rencontre entre les associations du chemin, les partenaires du projet et PP.AA. dans le but d’échanger des idées et des propositions auxquelles, en tant qu’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, nous avons l’honneur de participer.

Le tourisme de proximité connaît un moment de grand intérêt. Les lacs, les rivières, les bois et les montagnes, les parcs et les villages d’art et de culture attirent de nouveaux publics potentiels : les familles, les jeunes, les groupes d’amis qui, dans cette situation complexe, veulent vivre la marche, la lenteur, la simplicité, se perdre et se retrouver sur les sentiers.

Un événement ouvert au public, afin que chacun puisse contribuer à la construction et à la valorisation du réseau des sentiers de la région Lombardie. La réunion sera modérée par Alberto Pugnetti de Radio Francigena qui la mènera en direct de Cascina Cuccagna à Milan et en ligne sur Zoom.

Il est parti à l’aube du samedi 18 juillet et le matin, il est arrivé à Viterbe, où nous l’avons rencontré et où il nous a accordé une interview vidéo.

Il est en train de parcourir la Via Francigena avec son père. Objectif : rejoindre sa grand-mère à Londres et le sensibiliser sur les thèmes de l’immigration et de l’environnement : c’est le grand voyage de Roméo, “Romeos Big Journey“, qui fait escale aujourd’hui à Viterbe. Le jeune pèlerin est en train d’affronter une marche de 2800 kilomètres qui apporte avec elle de nombreux messages de solidarité et d’espoir.

Romeo est né et a grandi à Londres, mais depuis quelques années, il vit à Palerme. Pendant le confinement, il pensait à sa grand-mère, qui était restée seule à Londres. Il voulait lui rendre visite, mais comment ? Ses parents lui ont expliqué qu’il était impossible de prendre aucun moyen de transport. “Alors j’y vais à pied !’’ répondit Roméo comme si c’était la chose la plus évidente au monde. Et lorsque les parents, un documentariste italien et une reporter de guerre anglaise, se sont mis à réfléchir au temps que cela prendrait, “J’ai compris que c’était en train de se réaliser réellement”, nous a confié sa mère Giovanna.

L’aventure a pris forme et Roméo ajoutait des arguments pour soutenir la thèse de la nécessité de partir pour de vrai. Le petit était vraiment déterminé et voyait grand, combinant de nombreuses situations qu’il avait vécu en personne. Parce que Roméo a une conscience peu commune à son âge : celle d’avoir de la chance. Depuis qu’il a déménagé de Londres à Palerme, il vit la réalité et les difficultés des migrants qui tournent autour de “REACT“, l’organisation à but non lucratif fondée par sa mère Giovanna et active depuis 2006 pour garantir l’accès à l’éducation et les droits des migrants et des réfugiés.

“Roméo pendant le confinement avait une tablette, un téléphone, une connexion Internet. Mais ce n’était pas le cas pour tous les enfants. Beaucoup de ses camarades de jeu, ici à Ballarò (aussi bien des migrants que des italiens) ont été coupés de l’enseignement pendant des mois. C’est quelque chose qui a frappé et attristé mon fils, qui a compris que beaucoup de ses amis n’avaient pas les mêmes possibilités que lui”, poursuit sa mère, “il a commencé à penser que le voyage pourrait être un moyen de collecter des fonds pour les enfants réfugiés de Palerme et de sensibiliser les personnes à l’immigration. Si vous lui demandez, il vous répond qu’il fait ce voyage parce qu’il aime ça, parce qu’il a de la chance et qu’il a son père à ses côtés, prêt à résoudre tous les inconvénients du voyage, alors que beaucoup de ses pairs fuyant la guerre et la misère font souvent des voyages beaucoup plus dramatiques. Et pas par choix, mais seulement vers la perspective d’un peu d’espoir et d’un avenir meilleur”.

Le voyage vers sa grand-mère a réellement commencé mi-juin, Roméo a traversé la Sicile jusqu’à Tindari où, à bord d’un voilier, il a traversé la mer pour atteindre Agropoli, au sud de Salerne. De là, en suivant la Via Francigena, ils sont arrivés à Rome sur deux vélos. Ils continuent maintenant leur promenade sur le chemin européen de la Via Francigena. L’arrivée est prévue pour septembre et, par choix, le père et le fils n’utiliseront que des moyens de transport durables et respectueux de l’environnement.

Comment aider Roméo ?

– En soutenant la campagne de collecte de fonds promue pour que tous les enfants de Ballarò aient une connexion internet avec des tablettes à partager.  

– En les hébergeant ! Suivez le voyage de Roméo sur sa page Facebook “Romeos Big Journey” et si vous êtes en chemin ou connaissez quelqu’un qui pourrait les accueillir, prenez contact avec eux. Il est difficile de trouver un logement abordable et les fonds récoltés ne couvriront en aucun cas les frais de voyage qui sont à la charge de la famille.

– Recherche d’un âne : Roméo a exprimé le désir d’avoir un âne pour les accompagner, quelqu’un en a-t-il un qui veut se promener ?